Il n'aura échappé à personne que la véritable critique littéraire qui compte s'expose désormais dans les grandes surfaces. L'avantage de ce nouveau type de commentaire critique se passe de mot ; il fait appel à l'instinct du lecteur (et client potentiel) et à son sens de l'association (c'est […]
Les lauriers sont fanés
Gare !

Non, il n'est pas question de soleil, de sel ou d'aiguilles de pins ! Il s'agit de la Rentrée Littéraire. Encore, dites-vous ? Mais oui, forcément ! La Rentrée Littéraire, infectieuse épreuve du trimestre à venir qui va nous être servie par les déesses du moment à grand renfort de sourires […]
Pohol, histoire de 1829

La suite de ce merveilleux feuilleton que vous attendez tant paraîtra sous peu, et sous la forme d'un volume à l'enseigne Des Barbares... C'est frustrant, n'est-ce pas ? Songez tout de même qu'outre la conclusion de cette terrible histoire, vous aurez (pour un prix aussi raccourci que possible) […]
Pohol, histoire de 1829 (XV)

XV Meurtre "Vois cette lettre, elle est de toi ; c'est celle, t'en souyient-il, que tu écrivis au supérieur de mon séminaire quand je voulais.y rentrer en quittant ta maison... cette lettre où tu me calomniais par amour, tu ne sais pas que Marie l'a lue et s'est noyée après... Je n'ai donc […]
Pohol, histoire de 1829 (XIV)

XIV Un amour d'homme Voilà, parbleu ! un riche appartement, une belle tenture, de beaux meubles, un lit voluptueux, ma foi ! sans son manteau de soie... et puis, cette petite lampe qui.se meurt et laisse tomber sur tout cela ses débiles rayons blanchis par le verre brut qui l'entoure !... Oh ! cet […]
Pohol, histoire de 1829 (XIII)

XIII Une lettre Morte par un suicide, elle était damnée ! Et sa mère qui l'attendait là-haut ! Sa main droite était fermée avec une force convulsive : on voyait le coin d'une lettre entre ses doigts crispés. Pohol ouvrit cette main, brisant presque les doigts, prit la lettre et la lut... Elle était […]
Pohol, histoire de 1829 (XII)

XII Désespoir II fallait l'hyménée... car l'hyménée efface tout. Pohol se rendit chez l'oncle de Marie ; ce pauvre homme qui avait passé une si lamentable nuit, et à qui Marie avait menti en rentrant; il le fallait. L'oncle ne dit pas non; il demanda seulement quelques jours pour s'informer; […]
Pohol, histoire de 1829 (XI)

XI Horreur Oui !... car il essuya de ses lèvres ces cheveux blonds ruisselants de .pluie ; car il réchauffa de ses baisers brûlants et frénétiques ce front blanc et glacé comme la statue d'un tombeau... car il la tenait sur ses genoux, frémissante de terreur... sans voix... haletante... Il lui tint […]
Pohol, histoire de 1829 (X)

X ORAGE. Vous allez voir. Marie est là qui pleure... Pohol est à quelques pas d'elle ; il la regarde et rêve son beau rêve ! Je ne sais si l'autre femme... n'importe. La nuit venait. Vint aussi un orage d'automne, furieux, épouvantable, rugissant... avec sa crinière de feu... son hennissement qui […]
Pohol, histoire de 1829 (IX)

IX Intrigue Ce fut là, au Père-Lachaise, qu'il la vit... et ce fut pour la voir prier et pleurer qu'il y revint tous les soirs. Point de détails ; laissez-moi vous dire qu'il l'aima de toute la force de son âme exaltée... qu'il l'adora comme il eût adoré Dieu, si Dieu ne l'eût pas maudit. […]
Pohol, histoire de 1829 (VIII)

VIII Un ange Il y avait un ange qui avait de beaux yeux plus bleus et plus purs que le ciel de la Provence, de longs cheveux de soie luisants, souples et fins, et qui, lorsqu'ils tombaient sur ses blanches épaules, les couvraient comme un manteau d'or. C'était un ange de seize ans, à la taille de […]
La fin du monde selon André de Richaud
André de Richaud et Gaston Baissette (1939-1940). (...) D'abord, les cristaux commenceront à fondre sans tambour ni trompette. Le diamant noir qui trône sur le front de la marquise de Z..., en fusion, s'enfoncera lentement dans sa tignasse mordorée. Quel spectacle !... Elle est cramoisie, elle […]
Pohol, histoire de 1829 (VII)

© Christèle Jacob 2010. VII Conversion Mais dites-moi si cette vie de grand monde, de bruit et de joie pouvait durer longtemps pour le pauvre jeune homme qu'une pareille idée rongeait sans cesse au cœur ? Non ! Au bout de deux mois il en eut assez des cafés dorés, des bals éblouissants, des […]
Pohol, histoire de 1829 (VI)

VI IMPRÉCATION « Damné !... Oh ! mon Dieu !... Mais pourquoi ? qu'ai-je donc fait ! que ferais-je donc ? Ne t'ai-je pas aimé vingt ans, n'ai-je pas voulu te consacrer ma vie, mon amour et mon âme ! — Tu m'as repoussé... Suis-je maudit ? « Oh ! maudit sois-tu, toi, bourreau et tyran !... toi qui […]
Pohol, histoire de 1829 (V)

V Folie « Vrai Dieu, dit-il, puisque je dois geindre et hurler dans la géhenne éternelle, rions, et rions joyeusement. — Bien fou ! de vouloir commencer mon enfer sur la terre. — De la joie ici, gardons nos larmes pour là bas ! » Et sa joie vous eût fait mal à voir, tant elle se trouvait gauche, […]
Pohol, histoire de 1829 (IV)
IV Non ! Je vais vous dire pourquoi il voulait se faire prêtre. Son idée de damnation était devenue certitude ; car prières ni jeûnes, larmes ni eau bénite, n'avaient pu exorciser ce fatal pressentiment, inhérent à sa pensée comme l'âme au corps- Il était sûr de sa destinée d'enfer, aussi sûr que […]
Pohol, histoire de 1829 (III)

III Un amour de femme Elle avait trente-six ans, une jolie tournure, de belles dents, de beaux yeux bleues... et deux fils de huit ou dix ans. — Depuis 1823 son mari dormait dans un linceul de marbre blanc — au Père-Lachaise. Et voici : Comme elle n'osait convoler en secondes noces, crainte du […]
Pohol, histoire de 1829 (II)

II Misère. Son père était mort, sa mère était morte ; il était seul au monde. — Il eut voulu mourir, lui aussi... Oh ! non ! je mens ! Il fallait qu'il vécût pour retarder l'heure de sa damnation... Vivre, n'importe comment... mais vivre... dût-il mendier son pain... dût-il voler. Oh ! la vie — […]
Pohol, histoire de 1829 (I)

Littérature romantique Pohol, histoire de 1829 I L'idée noire. Il était grand, pâle et maigre ; il avait un front large et osseux, des cheveux noirs, des yeux noirs ; — c'est bien. Pour le moral... sérieux comme un croque-mort ; triste, sombre, morne. — Il croyait en Dieu, en la Vierge mère, au […]
1900 ne plaît plus (1935)

Van Dongen peignait au Tabarin dans les années 1907-1908. Tabarin Un charmant endroit. On y voit, nues, les plus jolies femmes de Paris, et cela vaut le déplacement pour tous ceux qui sont en bonne santé. Le numéro de la trapéziste nue est de première. Et puis le Frencb cancan, épatant comme […]