L'Alamblog - Mot-clé - Alexandros Themistokles Philadelpheus2024-03-29T13:47:52+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearFiladelf Gorilla révélé (merci Gallica !)urn:md5:44d0bcf513fb8a9a46eebdae29376d172010-03-18T00:10:00+01:002010-03-18T18:06:29+01:00Le Préfet maritimeEn attendant le SingeAlexandros Themistokles PhiladelpheusFiladelf GorillaGallicaNorbert Gaulard <p><img src="http://www.alamblog.com/public/chiromonkey.jpg.gif" alt="chiromonkey.jpg.gif" title="chiromonkey.jpg.gif, mar. 2010" /> <em>J.-L. Faure, Chiromonkey</em><br />
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Un grand merci à Norbert Gaulard, qui nous fournit ses notes sur le mystérieux Filadelf Gorilla.<br />
Ex-mystérieux Gorilla devrions-nous dire puisque nous savons désormais qui se cachait sous ce pseudonyme étrange…<br /></p>
<p>Filadelf Gorilla était donc <strong>Alexandros Themistokles Philadelpheus</strong> (1866-1954), le directeur de l’Acropole d’Athènes et de son musée jusqu’en 1920.<br /></p>
<p>C’est sur Gallica, et dans une recension d’Auguste Michel donnée dans la <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k35801b.r=filadelf.f89.langFR.hl">Revue des études grecques</a>, publication trimestrielle de l’association des études grecques, tome XII, année 1899, p. 342, comptes rendus bibliographiques), que se trouve l’essentiel de notre frais savoir sur le drôle d’oiseau :<br /></p>
<blockquote><p>39. PHILADELPHEUS (Alex.) Der Pan in der antiken Kunst. Athènes, (M. I. Saliberos) 1899, in-12, 23 p.<br />
À la suite d’Immerwahr, Bérard, etc. M. Philadelpheus tient Pan pour un dieu solaire arcadien, dont le caractère pastoral et satyrique ne serait qu’une déformation postérieure, spécialement due à l’humour attique ; mais il n’explique nullement les causes de cette déformation ni des attributs pastoraux de ce prétendu dieu solaire. M. P. passe en revue les principaux monuments figurés relatifs à Pan, particulièrement le groupe de Florence (Pan et Olympe) qu’il attribue à Praxitèle et le « relief aux trois masques » qu’il commente ingénieusement. En revanche, ce qu’il dit des monnaies témoigne d’une grande inexpérience. Les statères d’Arcadie sont du IVe siècle ; les souvenirs archaïsants que M. P. y découvre (si nous comprenons bien sa pensée, p. 8) sont purement imaginaires. Sur les aurei de Panticapée, Pan n’est ni juvénile, ni humain ; on dirait que M. P. ne les a jamais regardés. En tout cas, il ignore l’admirable statère de Lampsaque où l’on voyait autrefois Actéon, mais où Furtwaengler a reconnu Pan. – Cette agréable œuvre de dilettante, écrite, nous ne savons pourquoi, en allemand, est dédiée au peintre Gysis et à « Mister (sic !) Gifford Dyer ». M. Philadelpheus qui, sous le nom de « Filadelf Gorilla », a écrit en français les mémoires d’un singe, est décidément un grand polyglotte.
Auguste Michel.</p>
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<p>Norbert Gaulard, qui a poussé l’enquête, nous révèle en outre ceci de la bibliographie de l’oiseau, pardon, du gorille :<br /></p>
<p>Philadelpheus est l’auteur d’une quantité de guides et catalogues sur les antiquités grecques, et l’Acropole en particulier, mais aussi de : <em>Critiques d’éminentes compétances (sic) sur “L’homme singe dégénéré”, le récent ouvrage de Mr Filadelf Gorilla</em> (extraits des journaux français : Athènes, Papageorgiou, 1894, 16 p.).<br />
<em>L’Homme singe dégénéré</em> a fait l’objet d’une publication sous son vrai nom à Athènes en 1949 (mention de 3e édition complètement refondue), ainsi que <em>Critiques d’éminentes personnalités sur la 3e éd. de son ouvrage</em> par Alexandre Fhiladelpheus (sic) (Athènes, 1950, français-grec, 78 p.).<br />
Traduction anglaise : <em>The Man Degenerated Ape ; notes and impressions of a Gorilla, across the Ancient and Modern World ; a completely revised English translation of the 3d French ed. by Prof. Georg Biggott</em>, frontispice de l’auteur, préface de Mario Meunier, lettre de l’amiral Dr. A. Tanagra (Athens, G. S. Christou &amp; Son, 1952) by Alexander (sic) Philadelpheus.<br /></p>
<p>Alexandros Philadelpheus a préfacé :<br />
<em>J’ai cherché un homme</em> de Laura Melamed (Paris, Editions de la Jeune Académie, 1936).<br />
<em>La Couronne de violettes</em> de Josée Sekaly (Le Caire, Alexandrie, Aux éditions de la Semaine Egyptienne, s. d., 300 exemplaires).<br />
<em>Le peintre et l’homme</em> de Spiros Vikatos (Athènes, s.n., 1938).<br />
<em>L’Âme de la Grèce</em> de Nikolaos D. Aiginetes (Athènes, 1929).<br /></p>
<p>Pour l’anecdote, Norbert Gaulard ajoute qu’il a fourni les photos de quatre objets antiques illustrant <em>The Ape in Antiquity</em> de William Coffman McDermott (1938).<br />
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Voilà un premier sauf décisif dans la connaissance de Filadelf Gorilla.</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2010/03/17/Filadelf-Gorilla-r%C3%A9v%C3%A9l%C3%A9-%28merci-Gallica-%21%29#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1283