L'Alamblog - Mot-clé - André Lafon2024-03-29T01:51:09+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearLafon et Mirmont sont dans un catalogueurn:md5:f089e498590927a74b7727f756912af62021-11-30T03:32:00+01:002021-12-06T14:36:03+01:00Le Préfet maritimeAd Usum BibliofilousAndré LafonJean de la Ville de Mirmont <p><img src="http://www.alamblog.com/public/envoiAndreLafonMauri.png" alt="envoiAndreLafonMauri.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="envoiAndreLafonMauri.png, déc. 2021" /><br />
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Au catalogue (à prix marqués) de la bibliothèque des Mauriac père et fils, on trouve quelques livres qui ne modifient pas radicalement l'idée que nous pouvons nous faire de la modernité littéraire français du siècle dernier, mais qui composent des témoignages touchants. Ainsi des opus d'André Lafon dédicacé à Mauriac (père) ou quelques autres pièces comme cette édition posthume de Jean de la Ville de Mirmont truffée d'une carte de sa mère...<br />
Extrait :<br /></p>
<blockquote><p>André LAFON<br />
192. La maison pauvre. Paris, Perrin, Henri Falque - Bibliothèque du temps présent, 1911, in-12, demi-vélin ivoire à coins, dos lisse avec pièce de titre de basane brique, non rogné, couvertures conservées (Visinand), 135 pp. Édition originale sur vergé, enrichie d’un envoi autographe signé de l’auteur « à François Mauriac, avec ma profonde affection, ce livre achevé près de lui, la Maison pauvre au foyer de laquelle il est venu si simplement s'asseoir. André Lafon, 2.1911 ». Dans sa biographie intime de François Mauriac, Jean-Luc Barré consacre de longs développements aux liens d’amitié qui unissaient les deux jeunes écrivains girondins. La reliure de ce précieux exemplaire est caractéristique des livres de la bibliothèque du premier Mauriac. 1 000 €<br />
193. L’élève Gilles. Récit. Paris, Perrin, 1912, in-8, broché, couverture rempliée, 279 pp. Édition de luxe, publiée l’année de l’originale, après la remise du Grand Prix de Littérature de l’Académie française à ce premier roman. Un des 275 exemplaires numérotés sur Hollande van Gelder, celui-ci (n°30) enrichi d’un envoi autographe signé de l’auteur : « à mon ami, François Mauriac, avec toute ma reconnaissante affection, André Lafon, 8bre 1912 ». Mauriac consacrera un essai à son ami de jeunesse André Lafon (1883-1915), La vie et la mort d’un poète (1924), et fera rééditer L’élève Gilles au Club français du livre en 1956. Couverture un peu salie avec les plats en passe de se détacher, dos anciennement recollé, intérieur frais. 900 €<br />
194. La Maison sur la rive. Paris, Perrin, 1914, in-8, demivelin crème à coins, dos lisse avec pièce de titre de basane brique, non rogné, couvertures conservées (Visinand), 135 pp. Édition originale, dédiée à François Mauriac, du second roman de l’auteur, qui allait mourir à la guerre à 32 ans, en 1915. Exemplaire de dédicace sur Hollande van Gelder, spécialement imprimé pour François Mauriac et son épouse, avec un envoi autographe signé de l’auteur « leur ami affectueux et respectueux, André Lafon ». Précieux exemplaire. 1 200 €<br /></p></blockquote>
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Librairie Vignes : <a href="https://www.librairievignes.com/blogs/a-la-une/catalogue-85-printemps-2021">Automne 2021</a><br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2021/12/30/Lafon-et-Mirmont-sont-dans-un-catalogue#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/5162L'Eleve Gilles est chez L'Eveilleururn:md5:bc6d2bcfcb899dd59299addf8a3bd7c52020-02-06T00:01:00+01:002020-02-06T00:01:00+01:00Le Préfet maritimeLe Petit porte-voix des gens du métierAndré LafonClassique du XXe siècle <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.9791096011148_0-4313398_m.jpg" alt="9791096011148,0-4313398.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="9791096011148,0-4313398.jpg, janv. 2020" /><br />
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En toutes choses, soyez gens de goût : il y a quelques années, L'Eveilleur rééditait <em>L'Elève Gilles</em> d'André Lafon, un ami de jeunesse de Mauriac mort en 1915.
Le texte appartient à la cohorte des très bons livres du siècle dernier : c'est le récit de l'enfance d'un jeune garçon sensible et craintif, délaissé par ses parents, envoyé chez sa tante, propriétaire viticole, puis en internat.<br />
Comme Louis Codet, comme Dalize, comme toutes les jeunes filles et jeunes gens bourrés de talent, il a été fauché trop jeune. Il a juste eu le temps de recevoir, tout de même ! le Grand prix de littérature de l'Académie française 1912 juste inauguré.<br /></p>
<blockquote><p>Je m'appelle Jean Gilles. J'entrais dans ma onzième année, lorsqu'un matin d'hiver, ma mère décida de me conduire chez la grand'-tante aux soins de qui l'on me confiait habituellement pour les vacances. J'y devais demeurer quelque temps ; une coqueluche qui s'achevait était le prétexte de ce séjour, à l'idée duquel j'aurais éprouvé bien de la joie, si je ne sais quoi dans sa brusque nouvelle, ne m'eût empêché de m'abandonner à ce sentiment.<br />
Mon père ne parut pas au déjeuner ; j'appris qu'il se trouvait las et prenait du repos. (...)<br /></p></blockquote>
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<strong>André Lafon</strong> <em>L'Elève Gilles</em>. Préface François Mauriac. Postface Jean-Marie Planes. - Bordeaux, L'Eveilleur, 157 pages, 17 € avec des illustrations !<br />
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<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2020/02/06/L-Eleve-Gills-chez-L-Eveilleur#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/4185