L'Alamblog - Mot-clé - Arthur Rimbaud - Commentaires2024-03-28T18:27:22+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearDu nouveau chez Rimbaud (enfin !) - Richirurn:md5:9278ce02933b034c9128cb973a8e2a962017-09-20T14:00:39+02:002017-09-20T13:00:39+02:00Richir<p>A première vue, la thèse (assez tempérée) d'une écriture à quatre mains des Illuminations me paraît convaincante. Ce qui me frappe : l'insistance de la peinture dans les textes attribués au seul Rimbaud : certains poèmes font penser à Turner (vu à Londres ? ou encore Constable). Le côté “peinture” de nombreux textes. Quantité d'éléments dissipent joyeusement l'asphyxiante mystique de “La” Poésie qui fait tort à l'admirable verve du tandem Nouveau-Rimbaud.</p>Du nouveau chez Rimbaud (enfin !) - jacques lovichiurn:md5:3e1dc74e289944ae3cbc121c4c937ac22017-07-27T10:29:27+02:002017-07-27T09:29:27+02:00jacques lovichi<p>Les insultes n'ont jamais pu servir de preuves. Dans cette affaire comme dans d'autres, il s'agit d'argumenter, non d'invectiver. Je ne connais pas ce monsieur Max Vincent, mais il n'apporte aucune espèce d'argument à sa "thèse" qui d'ailleurs n'en est pas une. Son intervention est donc nulle et non avenue. Et je soutiens résolument Eddie Breuil, chercheur émérite à qui je témoigne ici de ma lointaine mais chaleureuse amitié.<br />
Jacques Lovichi</p>Du nouveau chez Rimbaud (enfin !) - Max Vincenturn:md5:39e6d5a6a099cd73ec81a9e49494dcf72017-02-18T22:50:25+01:002017-02-18T22:50:25+01:00Max Vincent<p>Désolé de casser l'ambiance. Mais l'appréciation d'Aragon doit être replacée dans le contexte de l'année 1948, et n'a pas grand chose à voir avec cette histoire d'attribution. Après le Libération Rimbaud n'avait pas la cote en milieu stalinien : il lui était reproché, Aragon dixit, de "faire de l'hermétisme poétique". Une réprobation concernant également Baudelaire, Mallarmé, Kafka et d'autres selon la grille idéologique en cours, celle du réalisme socialiste. Nouveau (que nul ne connaissait dans l'entourage d'Aragon) n'était qu'un prétexte pour dévaloriser Rimbaud.<br />
J'ai appris l'existence d'Eddie Breuil à travers un éditorial de la Quinzaine littéraire dans lequel cet universitaire traitait André Breton de "tortionnaire". Je ne sais pas si M. Breuil est le Faurisson au petit pied que l'on dit mais je serais porté à croire que son propos tombe sous le coup de la "jurisprudence Ehrenbourg"</p>Petite Bibliographie lacunaire des éditions L'Ecran du Monde - Catherine Rommelaereurn:md5:2aebec60866951c09d8ad2c31fcff87c2016-01-26T13:44:05+01:002016-01-26T13:44:05+01:00Catherine Rommelaere<p>Bonjour,<br />
Pour compléter votre liste :<br />
Gabrielle D'Ieteren & Charlotte van Marcke de Lummen, Deux femmes au volant. Le premier Rallye Méditerranée - Le Cap, Editions "L'Ecran du Monde", Paris, Bruxelles, 1951 (Imprimerie Leempoel, 5 rue du Danemark, Bruxelles)<br />
André Villers, La clé de la nuit (Roman d'aventures à la R.A.F.), Editions "L'Ecran du Monde", date ?<br />
(Villers, "La griffe du léopard" est un Prix Rossel 1950)<br />
Question : Un éditeur italien aimerait rééditer (en italien) le livre de Gabrielle D'Ieteren. Y-a-t-il des droits ? Comment obtenir l'autorisation de publication. Par ailleurs, les descendants de Gabrielle ont donné leur accord de principe.<br />
Merci d'avance pour votre réponse</p>Du nouveau chez Rimbaud (enfin !) - divadurn:md5:2e28a17b39c9b10613ab1de81db104782015-11-08T15:49:30+01:002015-11-08T15:49:30+01:00divad<p>Bonjour à tous! Ces proses nommées à tort ou à raison "Illuminations", Nouveau et Rimbaud pourraient les avoir créées en faisant de l'improvisation poétique, du slam en quelque sorte... L'un déclamant, l'autre écrivant, et cela à tour de rôle!.... Qu'en pensez-vous? Merci</p>Philippe Lançon chasse le serpent de mer - VINCENTurn:md5:34dc5298e04426f6fe8daf376ea8d6202015-10-26T18:20:30+01:002015-10-26T18:20:30+01:00VINCENT<p>Lu récemment le livre d'Eddie Breuil. Il m'a d'abord semblé d'un format assez mince pour des hypothèses aussi renversantes (renversantes, d'abord pour les lecteurs professionnels de Rimbaud qui verraient leurs inépuisables commentaires s'effondrer d'un seul coup). Mais il est bien documenté et mérite à coup sur la discussion plutôt que l'anathème, comme s'il s'agissait d'un blasphème! Il a le double mérite:<br />
- de rendre sa cohérence au trajet Rimbaud : comment un esprit aussi volontaire et obstiné se serait-il laisser aller à ces petites lâchetés en retard, que représenteraient les Illuminations après son Adieu à la poésie. D'ailleurs, le reste de son existence et les qualificatifs employés par l'Abyssinien quand il parlait de son oeuvre de jeunesse (" absurde", "dégoutant", "ridicule") a bien montré l'irrévocabilité de sa décision.<br />
- d'attirer l'attention sur une figure singulière de la littérature: Germain Nouveau, dont, en effet, quelques poèmes ainsi que la correspondance montrent une troublante proximité avec les Illuminations.</p>
<p>Je note qu'il n'est pas exact de prétendre, comme vous j’ai pu le lire incidemment ici ou là, que Germain Nouveau aurait confirmé l'attribution à Rimbaud de ces poèmes en prose. Bien au contraire, je vous incite à relire le très curieux sonnet "A J.A.R", extrait du Calepin du mendiant, où il reprend les termes de Rimbaud cités plus haut, et tels que rapportés par le préfacier des oeuvres de Rimbaud dans l'édition de 1898.</p>
<p>Et moi, je vois aussi toute chose autrement,<br />
Et je dis comme vous que nous sommes un poète.<br />
De notre père Hugo nous avons la cravate,<br />
Nous rimons du phébus dans le haut allemand</p>
<p>Tous vos jolis brillants ne valent pas leur boîte,<br />
Ni votre imagerie, un peintre d'ornement.<br />
Quel "absurde" écolier! Le"ridicule" amant!<br />
Tiens! "dégoûtant" chanteur de la note inexacte!</p>
<p>Vous qui coiffez les gens, vous voilà bien coiffé<br />
Je n'aurai qu'un petit le bonnet étoffé.<br />
Déjà s'en mord un doigt votre grande niaise.</p>
<p>Mais sur elle du goût remportez donc le prix;<br />
Ou tâche que tes vers, cirés par antithèse,<br />
Reluisent pour longtemps sous tes justes mépris!</p>
<p>Quel sens donner à ce bien curieux épigramme, avec son infernale ronde pronominale, où l'on passe du "je" au "nous" et du "vous" au "tu" sans crier gare?<br />
Le titre du poème est composé des initiales de Rimbaud. C'est de lui qu'il s'agit.<br />
la troisième strophe comporte entre guillemets les fameux termes de Rimbaud rapportés par le préfacier de l'édition de 1898, qui n'en vante pas moins l'éclat poétique de son oeuvre. C'est donc à ce même préfacier ou éditeur que s'adresse le "vous" : "Et je dis comme vous que nous sommes un poète."<br />
Il est remarquable d'observer que Germain Nouveau s'implique dans le "Nous" en maintenant étrangement le prédicat « poète » ou (« poate » pour le besoin de la rime et par goût de la plaisanterie ?) au singulier, comme si le livre qu'il avait sous la main les concernait étrangement tous deux ou qu'ils n’y faisaient qu'un. Puis il se retourne d'un ton farce vers Rimbaud, qu’il finit par souffleter (il s’agit d’une comédie !) et c'est le tutoiement qui est de règle.<br />
L'ironie me semble dirigé en fait davantage contre l'éditeur de 1898 que Rimbaud lui-même "Vous qui coiffez les gens vous voilà bien coiffé/ Je n'aurai qu'un petit le bonnet étoffé" Le deuxième vers est un aveu de contribution (mais dans quelle mesure? tout est là) "Déjà s'en mord un doigt votre grande niaise" (Dans cette farce, la grande niaise ne peut être selon moi que Rimbaud.)<br />
L'ironie de la dernière strophe est dès lors assez évidente. Non les oeuvres complètes de Rimbaud, ce n’est pas « absurde », « ridicule », « dégoûtant ». mais de la meilleure poésie comme vous le suggérez, Monsieur le préfacier, et toi Rimbaud si tu maintiens ton mépris, réserve le à tes vers (tel est le sens de la formulation un peu baroque de l’avant-dernier vers « cirés par antithèse ») et exemptes-en au moins la prose qui pourrait être de moi...</p>
<p>Quoi qu'on en pense, c'est le seul avis jamais exprimé par Germain Nouveau sur cette épineuse question.</p>Du nouveau chez Rimbaud (enfin !) - Jean-Philippe de Wind et Pascale Vandegeerdeurn:md5:9dee68fd80e771cdb52e2e512b0d485d2015-05-03T10:57:47+02:002015-05-03T09:57:47+02:00Jean-Philippe de Wind et Pascale Vandegeerde<p>Nous aussi pensons que Louis Aragon avait tout compris. Cette idée de fausse justice rendue est au moins aussi vraie aujourd’hui qu’hier. Parmi les réactions diffusées sur internet depuis la publication de Du Nouveau chez Rimbaud, l’on a pu lire ici et là des considérations de l’ordre de Germain Nouveau mériterait d’être davantage connu, mais la thèse d’Eddie Breuil est un scandale, etc. Autre posture, plus subtile : affirmer que le premier chapitre de son texte est très intéressant (les Illuminations ne sont pas un recueil) pour mieux taire les deux autres parties de l’essai : "Le rôle joué par Rimbaud dans la copie des Illuminations" et "Un poète face aux réalités".</p>
<p>Louis Aragon n’est pas seul. Jacques Lovichi avait lui aussi tout compris lorsqu’il a proposé au début des années ’60 sa thèse Le cas Germain Nouveau. Se basant notamment sur la correspondance envoyée par Nouveau depuis Londres en 1874-1875 et "les mêmes impressions, rendues dans les mêmes termes, que nombre de celles qui figurent dans les Illuminations", sur le poème Cadenette, la seconde Note parisienne et le "processus de l’Illumination" que révèlent ces textes, sur l’intérêt porté par Germain Nouveau à l’architecture et la peinture et sur les poèmes Chanson de mon Adonis et A J.-A. R., Jacques Lovichi conclut, en 1963,</p>
<p>"On comprendra maintenant sans doute, à quelles conclusions nous voulions en venir. Nous ne sommes pour l’instant, et pour longtemps encore peut-être, en mesure d’affirmer péremptoirement certaines choses dont, au fil de notre étude, nous avions eu le pressentiment d’abord, enfin la quasi-certitude.</p>
<p>On a basé une grande partie de la célébrité de Rimbaud sur les Illuminations. Si nous préférons réserver notre jugement sur une question aussi épineuse que celle-là, nous n’en sommes pas moins très à l’aise, pour affirmer preuves en main que les Illuminations appartiennent au moins autant à Germain Nouveau qu’à Arthur Rimbaud. Et nous sommes, peut-être, bien en deçà de la vérité".</p>
<p>A propos de fausse justice rendue, il s’est même trouvé un récent commentateur pour louer la prudence de Jacques Lovichi (qui a été fusillé sur place au début des années ’60, interdiction lui étant faite de présenter sa thèse sans certains aménagements auxquels il s’est refusé) afin de l’opposer à la supposée radicalité d’Eddie Breuil… Ironie de l’histoire des recherches concernant Germain Nouveau.</p>
<p>Il n’y a ni prudence ni radicalité. Il y a seulement que, même si des erreurs, des mensonges et de nombreux lieux communs alimentent les représentations mentales, les faits sont têtus.</p>
<p>Voilà six mois qu’est paru Du Nouveau chez Rimbaud. Six mois au cours desquels ont défilé des insultes et d’assez comiques larmes versées sur le pauvre Arthur qui serait malmené. N’est-il pas temps d’aborder le fond de la question ?</p>
<p>Jean-Philippe de Wind et Pascale Vandegeerde</p>Du nouveau chez Rimbaud (enfin !) - Lovichi Jacquesurn:md5:5f6c059613aa359b756f6b5e74ec4ade2015-05-01T10:15:43+02:002015-05-01T09:15:43+02:00Lovichi Jacques<p>Dans son mémoire de maîtrise: "Germain Nouveau précurseur du surréalisme" (mention T.B.), puis dans sa thèse (interdite), "Le Cas Germain Nouveau", J. Lovichi (c.à.d.:moi) a soutenu, il y a plus d'un demi-siècle, les mêmes propositions concernant "Illuminations"que mon ami Eddie Breuil. Je salue son admirable travail et me réjouis de l'écho qui l'entoure. J.L.</p>Philippe Lançon chasse le serpent de mer - Elisabeth Chamontinurn:md5:75b4dd9c3e8f58633d1a4a75bb977d9c2014-11-08T16:36:26+01:002014-11-08T16:36:26+01:00Elisabeth Chamontin<p>Bien envoyé !</p>Petite Bibliographie lacunaire des éditions L'Ecran du Monde - Magali Prévoturn:md5:843906f3498bc9fc0db8c34f21d308982011-03-30T14:28:48+02:002011-03-30T16:20:03+02:00Magali Prévot<p>Bonjour,</p>
<p>Une erreur s'est glissée dans cet article. Gérard Prévot était belge et non luxembourgeois comme indiqué. Il devient secrétaire de L'écran du monde en 1948.</p>
<p>Merci d'avance</p>