L'Alamblog - Mot-clé - Bâton2024-03-28T18:27:22+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearBautru battuurn:md5:f2bfdd1ae768aeb79d21f3b94098cf122014-07-26T07:16:00+02:002014-07-26T08:11:45+02:00Le Préfet maritimePlouf !BâtonGuillaume BautruPont NeufSatireVictor Fournel <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.bautubattu_m.jpg" alt="bautubattu.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="bautubattu.jpg, juil. 2014" />
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<blockquote><p>Bien des gens, du reste, se chargèrent de riposter de cette façon à Bautru, qui reçut presque autant de coups de bâton qu'il avait donné de coups de langue. Sans la reine mère, qui jugea à propos de le protéger en cette circonstance, le pied de M. de Montbazon - et quel pied ! comme disait le pauvre bouffon effrayé, - eût vengé sur lui les traits piquants de l'"Onosandre" dirigés contre l'épaisse stupidité de ce personnage. On vit même un jour madame de Vertus se placer commodément à l'une des fenêtres du pont Neuf, pour contempler le marquis de Sourdis qui administrait en son nom, et par suite d'une délégation officielle, une rude volée de bois vert à l'infortuné.<br />
Le pont Neuf ! Combien d'exécutions de ce genre n'a-t-il pas dû voir ! C'était la patrie favorite des faiseurs de gazettes, de pasquins et de couplets satiriques : ce devait être aussi la terre classique te la patrie des coups de bâton. Combien d'autres, si le pont Neuf parlait, n'en pourrait-il pas citer encore, à côté de Bautru et de ce bon gros Saint-Amant qu'on y trouva un matin roué, moulu, à moiti mort, tant les laquais de M. le prince, qu'il avait eu l'imprudence de chansonner, mettaient de zèle à venger leur maître !<br /></p></blockquote>
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<strong><a href="http://www.alamblog.com/index.php/tag/Victor%20Fournel">Victor Fournel</a></strong> <em>Du rôle des coups de bâton dans les relations sociales et, en particulier, dans l'histoire littéraires</em> (Paris, A. Delahays, 1858, p. 58-59).<br />
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Illustrant parfaitement les dangers de la satyre au XVIIe siècle - autrement plus violent que le nôtre -, <strong>Guillaume Bautru</strong> (1588-1655), comte de Serrant, fut un conseiller d'état et un ministre plénipotentiaire que n'appréciait guère Victor Fournel : "une espèce de bouffon qui avait plus de malignité que d'esprit" dit-il). Bautru fut cependant aussi membre fondateur de l'Académie Française (élu en 1634) et l'auteur de <em><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54629181/f2.image">L'Onozandre ou le grossier satyre</a></em> (s. l. n. d.).</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2014/07/25/Bautru-battu#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/2481