L'Alamblog - Mot-clé - Braquage2024-03-29T15:00:30+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearLes couvertures de notre siècle (39)urn:md5:cf439415c1363efd7af999f68ba8eeaf2020-09-08T02:43:00+02:002020-09-08T09:40:52+02:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviBraquageCéline MinardHong KongVin <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.MInardCelineBacchantes2_m.jpg" alt="MInardCelineBacchantes2.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="MInardCelineBacchantes2.jpg, sept. 2020" /><br />
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<blockquote><p>- Qu'est-ce qu'il peut bouffer ton rat ! On aurait dû demander un régime de bananes, il va finir le cheddar.<br />
- C'est bon, Bizzie, il a bien bossé.<br /></p></blockquote>
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Le rouge est mis, et il est bu.<br />
Un roman parfait pour commencer la semaine sur un bon pied.
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<strong>Céline Minard</strong> <em>Bacchantes</em>. - Paris, Rivages, "Rivages poche", 112 pages, 6,50 €
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<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2020/09/04/Les-couvertures-de-notre-si%C3%A8cle-%28xxx%29#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/4529Casa de Vinourn:md5:e0fb3ac1086a27ac9644be122a4c7e252019-01-13T01:46:00+01:002019-01-13T11:55:56+01:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviBacchanalesBraquageBunkerCéline MinardoenologieVin <p><img src="http://www.alamblog.com/public/couvBacchanMinard.jpg" alt="couvBacchanMinard.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="couvBacchanMinard.jpg, janv. 2019" /><br />
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On n’est jamais frustré dans son attente du « prochain » Céline Minard : avant même d’en avoir vu le bout du nez on sait pertinemment qu’il aura une autre saveur que le précédent. Et l’on sait aussi qu’il saura retenir toute notre attention, quelle que soit sa longueur. Un livre long suivi d’un court, c’est la méthode Minard qui désormais nous est familière. Et cette fois, après <em>Le Grand Jeu</em> (Rivages, 2016) qui nous portait haut en plans alpestres, c’est un moment court qui nous porte vers les tréfonds de la terre, et les sommets de la joie débridée tout à la fois.<br />
Sur le mode du récit de prise d’otages comme on en voit dans les séries télévisuelles, Cécile Minard a imaginé l’irruption de trois lesbiennes apparemment barges dans le temple ultra-sécurisé d’un ancien diplomate transformé en gardien des vins les plus précieux de la planète. Son abri, digne des constructions anti-atomiques les plus sophistiquées n’a pas résisté à l’intrusion des filles, qui dégustent à tour de bras les crus, brisant de-ci de-là quelques bouteilles prestigieuses pour faire monter la pression.<br /></p>
<blockquote><p>« Coetzer déglutit et laisse une rétro-olfaction envahir sa cloison nasale, son palais et sa gorge.<br />
- C’est une très belle cuvée. Il est possible que ce soit mon dernier verre, mais je le trouve magnifique. On devrait toujours boire comme ça.
- Comment ? demande la Bombe.
- Je ne sais pas. Conscient. Nu. Dévalisé. »<br /></p></blockquote>
<p>Dans ce récit enjouée et beaucoup plus peuplé que Le Grand Jeu survivaliste et sportif, ces Bacchantes avec sybarites et forces de l’ordre composent un « Casa de papel » sans billets de banque mais très largement irrigué de liquidités. Au fond, après le grand jeu, c’est la grande soif, le versant alcoolique de La Grande Bouffe de Marco Ferreri. Evidemment, on peut consommer les Bacchantes sans modération, une notion qui n’aurait aucune raison d’intervenir dans le rituel de ces prêtresses du boire joyeux. Choisir un très bon cru et, hop, cul sec !<br />
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<strong>Céline Minard</strong> Bacchantes. - P., Rivages, 106 pages, 13,50 €<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2019/01/13/Casa-de-Vino#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/3768