L'Alamblog - Mot-clé - Claude Louis-Combet2024-03-29T07:58:15+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearClaude Louis-Combet sur les chemins du désirurn:md5:cfb126e83c69a5c1dda707b22efc7e572022-11-17T05:04:00+01:002022-11-17T16:42:32+01:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviClaude Louis-CombetDésirElizabeth ProuvostNuPhotographie <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.PreNes2021_m.jpg" alt="PreNes2021.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="PreNes2021.jpg, nov. 2022" /><br />
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Superbe surprise lors de la soirée consacrée à Claude Louis-Combet au CNL hier au soir : Ian Geay, des âmes d'Atalanous arrive avec un exemplaire des Premiers-Nés, une collaboration de la photographie Elizabeth Prouvost et de l'ermite du Dauphiné.<br />
Un livre de photo entamé par un poème. Pas n'importe quelles photos... pas n'importe quel poème : Claude Louis-Combet s'y promène sur les chemins du désir, avec sa compagne Mireille, et Elizabeth les a photographiés.
Le livre set magnifique et il est d'ores et déjà collector : tiré à 100 exemplaires sur papier , il devrait faire fureur chez les bibliofilous et les amateurs de Louis-Combet.<br />
Un ovni de papier, à coup sûr.<br />
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<br /><strong>Elizabeth Prouvost et Claude Louis-Combet</strong> <em>Les Premiers-Nés</em>. - Lille, Les Âmes d'Atala, 2021, non paginé, 100 exemplaires, prix non mentionné.</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2022/11/17/Claude-Louis-Combet-sur-les-chemins-du-d%C3%A9sir#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/5571Aveux de Claude Louis-Combeturn:md5:d1de5bc815a918795770f5fa7977fd702015-06-20T09:14:00+02:002015-06-22T19:30:52+02:00Le Préfet maritimeClaude Louis-Combet <p><img src="http://www.alamblog.com/public/loouscombet.jpeg" alt="loouscombet.jpeg" style="display:block; margin:0 auto;" title="loouscombet.jpeg, juin 2015" /><br />
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Consacré à l'expérience de l'écrivain <strong>Claude Louis-Combet</strong>, <em>De l'intériorité, écrire</em> est un livre où sont abordées les questions qui traversent son oeuvre et son expérience du plus intime, et de l'homme et du créateur. Composé d'un entretien avec Aude Bonord, d'une conférence, de réflexions en forme d'articles, il détaille ce que les questions de l'intériorité, de son expression par le verbe, le culte du moi, l'érotique de l'écriture intérieure et les passages du psychique au spirituel et retour sont justement les points qui caractérisent cette oeuvre désormais profuse, imposante et unique. En particulier dans ce qu'elle apporte de mystère et d'éther sur nos jours de pétrole et de possessions.<br />
S'il s'agit d'intimité la plus profonde, vous ne trouverez pas dans ces pages le brouet clairet des papotages sur l'autofiction ou le journal intime. C'est l'engagement personnel de l'auteur qui est en question, lui qui s'est intéressé si passionnément à l'hagiographie et aux quêtes spirituelles, aux mystiques, jusqu'aux dérèglements du délire — voir aussi les livres publiés dans les collections qu'il dirige aux éditions Jérôme Million. S'interrogeant sur le déploiement d'un texte latent qui s'exprime au travers de sa fiction, Claude Louis-Combet a documenté son expérience spirituelle et esthétique, un exercice passionnant qui atteint un beau degré de subtilité et d'intelligence, ce dont ne douteront aucun de ses lecteurs, qui ne s'étonneront pas non plus que, pour finir, Claude Louis-Combet constate que "Le désir d'éternité ne fléchit pas. Mais la certitude est nulle".<br />
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Extrait.<br />
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<blockquote><p>Des plus hautes pensées du coeur aux désirs les plus abyssaux de la passion charnelle, la circularité se dessinait, sans rupture, avec l'inexorabilité des grands rêves : que ce fût Marina ou Antoinette ou Rose ou Druon, la fiction constamment tissée de sexe et d'âme rejoignait le dormeur dans ses plus profondes reculées et reniait la parole à sa mémoire inconsciente. Ce n'était pas là une expérience spirituelle. Je n'étais pas un gourou ou n'aurais pas voulu l'être. Il n'y avait aucun message en ce que j'écrivais. Il y avait seulement quelque chance que l'esthétique du verbe réveillât, en chacun, l'urgence d'étreindre sa part obscure (...) Je n'écrivais pas en vue d'obtenir un effet dans l'âme du lecteur et, par-delà, de conquérir un public. J'écrivais pour l'amante et aussi parce que j'étais pressé, au-dedans, de songeries incompatibles avec la vie et dont je ne pouvais supporter la tension obsédante qu'en leur donnant forme. Ainsi l'écriture devenait l'abri du désir et valait pour un passage à l'acte qui n'eût pu être que ruineux et destructeur. Ecrire était loin d'être sans raison mais n'impliquait cependant aucune volonté de convaincre ni de convertir. Que j'eusse des lecteurs, bientôt fidèles et passionnés, ce n'était, à mes yeux, que pour saluer un moment de beauté. Le reste n'avait pas à me revenir. Toutefois, des traces, au fil du temps, me laissaient entendre que le retentissement dans les consciences n'était pas seulement esthétique.<br /></p></blockquote>
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<strong>Claude Louis-Combet</strong>, avec Aude Bonord, <em>De l'intériorité, écrire</em>. — Grenoble, Jérôme Million, 2015, 124 pages, 17 €</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2015/06/20/Aveux-de-Claude-Louis-Combet#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/2733Brandes en tranchesurn:md5:a98f85bf664ec008853333a1c7fe39772015-05-05T05:45:00+02:002015-05-06T14:16:32+02:00Le Préfet maritimeAdrien DaxClaude Louis-CombetColette DebléGaston PuelGeorges HeneinJacques AbeilleJean MalrieuJean TortelLaurent DebutMinusculesPierre DhainautRamon AlejandroRevueRoger Munier <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.brandescadoxu_m.jpg" alt="brandescadoxu.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="brandescadoxu.jpg, mai 2015" /><br />
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<strong>Laurent Debut</strong> (1953-2014) poète, plasticien et typographe était éditeur à l'enseigne de Brandes. Un catalogue à prix marqués de ses livres a été mis en œuvre par la <a href="http://boutique.librairie-solstices.com/Catalogue/debut.pdf">librairie Solstices</a>. On y trouve en particulier du Jacques Abeille et du Claude Louis-Combet de qualité, mais aussi Georges Henein, Jean Paul Guibbert, Jean-Louis Giovannoni, Roger Munier, Bernard Noel, Jacques Rebotier ou Gérard Titus-Carmel. La maison Brandes publiait également beaucoup son fondateur, ainsi qu'une revue et une collection de petits volumes dont voici les notices.<br />
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<strong>Brandes</strong><br />
Série complète de la revue : n°0 (janvier 1975), n°1 (avril 1975), n° 2/3. Hommage à Jean Malrieu (février 1976), n° 4/5 Lieu-Dit- Ill de Christian Sapin (janvier 1977). Avec un estampe originale signée de Jean-Baptiste Lysland (Thierry Bouchard) et un envoi de Christian Sapin. On joint deux lettres de Jean Tortel à Laurent Debut. Dijon, éditions Brandes, 1975 et 1976. 14,5 x 20,5 cm, 40 p., 14,5 x 20,5 cm, 70 p. Broché. 750 €<br />
Edition originale, tirage limité à 500 ex pour les premiers, le n°0 avec pliages, sur bengali jaune, et à 400 ex. pour le dernier. Contributions de L. Debut, J.-B. Lysland, J. Malrieu, J. Tortel, G. Puel, P. Dhainaut, Adrien M. Dax, R. Pharo, P. Béghain, M. Béghain, D. Gaëll, A. Georgette, H. Guyet, Juan, C. Kiswa, S. Lerondeau, E. & J.C. Passegand, H. & J.M. Rabaté. - Le n°2/3 réunit des poèmes de Jean Malrieu, Le Chemin des crêtes (extraits), sa bibliographie, la rééd. de la préface de Jean Tortel à Vesper (1962), des dessins de Adrien M. Dax, et des textes d'hommage : G. Puel : un jeune poète. - P. Dhainaut : Haut lieu commun. La poésie, l'amitié. - J.-B. Lysland : Le chemin des parfaits. - L. Debut : Jean Malrieu, l'austérité du banal. - P. Castex-Menier : Jean Malrieu, le possible de l'impossible. Le n°4/5 est entièrement consacré à Lieu-Dit-Il de Christian Sapin. Ici un des 50 sur Rives (avant 350 Sirène), l'exemplaire h.c. e Laurent Debut avec un envoi a.s.d. de Christian Sapi
n, une estampe originale à double page de Jean-Baptiste Lysland (Thierry Bouchard), signée b.d. avec un envoi a.s.d. pour Laurent Debut. Est joint 1 f. dactyl de
Christian Hubin, compte rendu de ce numéro destiné à la revue Marginales, annoté d'un message a
utographe signé par l'auteur pour Laurent Debut. On joint également deux lettres a. s. de Jean TORTEL (1904-1993) à Laurent Debut (2 L.A.S., 1975-1976, 2 pages in-4 et in-12, enveloppes) sur le numéro de Brandes consacré à Jean Malrieu. Il l'autorise à republier sa préface à Vesper
: " Je ne vois pas grand chose à changer et si, bien sûr, écrit d'aujourd'hui il eût été un peu différent (parce que moi - même suis un peu autre...), rien n'est changé dans l'admiration que je porte à Jean, ni dans les raisons que je m'en donne.<br /></p>
<p><strong>Minuscules</strong><br />
Collection complète des 14 titres parus. Jeu littéraire, typographique et artistique "pour les amis"
auquel se sont prêtés R. Alejandro, P.-A. Benoit, Z. Bianu, Casson, C. Deblé, L. Debut, P. Dhainaut, J. Leick, C. Louis-Combet, M. Mousseau, R. Munier, G. Titus-Carmel, M. Venezia. éditions Brandes, 1986-1995. 14 vol., 6 x 4,5 cm fermé, dépliant 16 p. recto. En ff.,
couv. imprimée à rabats. 3 500 €
Edition originale de ces petits livres au tirage toujours limité à 57 exemplaires, "pour les amis", illustrés par l'auteur d'une intervention originale, signés au colophon (sauf Venezia) : R. Alejandro, Alma Venus, 1990. - P.-A. Benoit, Imperceptible, 1989. - Z. Bianu, Virgules, 1990. - P. Casson, Souffles, 1990. - C. Deblé, Onze ans, 1989. - L. Debut, La couleur, 1986. - P. Dhainaut, Le don de l'aube, 1986. - J. Leick, Un Paysage, 1995. - C. Louis-Combet, Nymphéas, 1989. - M. Mousseau, Un calicot, 1986. - R. Munier, Haut risque, 1989. - G. Titus - Carmel, Légende, 1992. - M. Venezia, Teatro<br />
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Illustration du billet : Florence Lelièvre pour Benoit Caudoux, <em>Le Restaurant chinois</em>, Brandes, 2007.</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2015/05/02/Brandes-en-tranches#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/2703Streff sans tabouurn:md5:1f05abccdd29bd39f7c17fabaf9a9d362015-04-15T00:35:00+02:002015-04-15T16:51:57+02:00Le Préfet maritimeBienvenu MerinoClaude Louis-CombetCuriosaFétichismeGabrielle WittkopJean StreffKaouther Ben HaniaNicolas GenkaSadeSado-masochisme <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.strefftheo_m.jpg" alt="strefftheo.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="strefftheo.jpg, avr. 2015" /><br />
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Il y a longtemps qu'un livre aussi potentiellement scandaleux n'avait pas poussé avec fracas les portes vitrées de la librairie françouaise. Un livre potentiellement scandaleux, nous voulons dire par là une fiction dépeignée, râblée, cousue d'injonctions et de trouble, soufrée, jaillissante en giclées acides ou en sanies écœurantes, un livre qu'on n'offre pas, en général, à sa mère.<br />
A moins d'être l'enfant de Gabrielle Wittkop, de Genka ou de Bienvenu Merino.<br />
Il y eut une histoire d'épi, le récit d'une diarrhée au Mexique ou de torture appliquée au jeune âge et puis, finalement, on s'était remis à Sade pour faire semblant de toucher l'inatteignable.<br />
Un récit court et dense comme un galet vient cependant briser la sereine platitude de l'étang en y formant quelques cercles, c'est <em>Théorème de l'assassinat</em> de <strong>Jean Streff</strong>. Récit d'une solitude cauchemardesque, du huis-clos d'un esprit obsédé par l'égorgement au rasoir. Et au moment où est diffusé <em>Le Challat de Tunis</em>, film édifiant de Kaouther Ben Hania, ce projet laisse d'autant moins indifférent.<br />
Claude Louis-Combet, qui signe la préface, a trouvé les mots pour décrire simplement ce livre qui pourrait aux âmes mal cuites paraître posé au-delà des possibles : « Le récit de Jean Streff n’est en rien une apologie du crime. C’est une mise en scène de cauchemars sanglants pour un théâtre nu et solitaire : celui de l’existence — là où se répète obstinément la terreur d’être né et où la violence demeure l’ultime invocation. »<br />
Spécialiste du sadomasochiste, Jean Streff est (assez naturellement) allé jusqu'au bout de son inspiration, et il nous propose un livre-limite, à n'en pas douter. Nous n'allons pas en offrir d'extrait comblé d'effroi et de fantasmes. Nous nous contenterons de livrer cette piste que le Moi nu fait ici ce qui lui passe par la tête, sous les étoles mêlées de la folie et d'une certaine poésie.<br />
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Vous l'aurez compris, il faut désormais ajouter le nom de Streff à la liste des auteurs... singuliers. Les lecteurs du <em>Nécrophile</em>, par exemple, s'y retrouveront aisément. A ce titre, un entretien paraîtra dans le prochain numéro du <em>Matricule des anges</em> où sera exposée l'histoire chaotique du manuscrit de ce <em>Théorème</em> terrible.<br />
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<strong>Jean Streff</strong> <em>Théorème de l'assassinat</em>. Préface de Claude Louis-Combet. - Arras, Les Âmes d'Atala, 2015, 124, 11 €<br />
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La couverture d'une édition avortée :<br />
<img src="http://www.alamblog.com/public/.StreffGrimal_m.jpg" alt="StreffGrimal.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="StreffGrimal.jpg, avr. 2015" /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2015/04/10/Th%C3%A9nat#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/2688Claude Louis-Combet chez les Amazonesurn:md5:5857d175fd8b877cdbecb3eaeeb7bbcb2014-11-22T11:32:00+01:002014-11-22T16:10:05+01:00Le Préfet maritimeBérénice ConstansCarlene PoliteClaude Louis-CombetGaspart OlgiatiMonique WittigRené Nelli <p><img src="http://www.alamblog.com/public/shirleysah.jpg" alt="shirleysah.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="shirleysah.jpg, nov. 2014" /><br />
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Catalogue appétissant chez Les Amazones en ce mois de novembre. En particulier, des morceaux de la bibliothèque de Gaspard Olgiati, fondateur des éditions Babel-Editeur (Mazamet) mort en 2012.<br />
Et par exemple :
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19 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>Du sens de l'absence</em>. Lettres vives, 1985. In 8°, broché, envoi. 61 pp.-(1)f. ÉDITION ORIGINALE. Envoi à Gaspard Olgiati. 65 €<br />
20 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>Ouverture du cri.</em> S.l., Cadex, 1992. In 12, broché, taches sur la couverture, envoi. 28 pp.-(2)ff., dessins à l'encre de Mechtilt. ÉDITION ORIGINALE. Envoi à Gaspard Olgiati. 65 €<br />
21 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>Augias et autres infamies</em>. José Corti, 1993. Petit in 8°, broché, envoi. 148 pp.-(2)ff. EDITION ORIGINALE. Envoi à Gaspard Olgiati. 65 €<br />
22 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>Blesse, ronce noire</em>. José Corti, 1995. Petit in 8°, broché, envoi. 141 pp.-(1)f. EDITION ORIGINALE. Cordial envoi à Gaspard Olgiati. 65 €<br />
23 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>L'Âge de rose</em>. Corti, 1997. In 8°, broché, envoi. 282 pp.-(2)ff. ÉDITION ORIGINALE. Bel envoi à Gaspard Olgiati. 65 €<br />
24 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>Ascétisme et eudoménisme chez Platon</em>. Besançon, Annales littéraires de l'Université de Franche-Comté, 1997. In 8°, broché, envoi. 192 pp.-(1)f. EDITION ORIGINALE. Un écrit de jeunesse. Bel envoi à Gaspard Olgiati. 65 €<br />
25 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>Passions apocryphes</em>. Éditions Lettres Vives, 1997. In 8°, broché, couverture à rabats, envoi. 57 pp.-(2)ff., frontispice de Hélène Csech. EDITION ORIGINALE. Bel envoi à Gaspard Olgiati. 65 €<br />
26 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>Larves et Lémures</em>. Bédée, Folle avoine, 1997. In 8°, broché, envoi. (10)ff. ÉDITION ORIGINALE. Envoi à Gaspard Olgiati. 65 €<br />
27 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>Le Petit Oeuvre poétique</em>. Corti, 1998. In 8°, broché, envoi. 124 pp.-(3)ff. Edition en partie originale. Bel envoi à Gaspard Olgiati. 65 €<br />
28 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>Proses pour saluer l'absence</em>. José Corti, 1999. Petit in 8°, broché, envoi. 164 pp.-(2)ff. Edition en partie originale. Bel envoi à Gaspard Olgiati. 65 €<br />
29 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>Iris</em>. Montigny-les-Metz, Voix, 1999. Plaquette in 8° oblong, brochée, envoi. 19 pp.-(1)f., gravures de Bérénice Constans. ÉDITION ORIGINALE. Tirage hors commerce. Envoi à Gaspard
Olgiati. Claude Louis-Combet a ajouté une note indiquant que cette plaquette avait été réalisée par une oeuvre hospitalière qui l'offrait à de grands malades. Elle devait donner lieu à un livre d'artiste au cours de l'année 2000. 120 €<br />
30 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>L’Heure creuse</em>. Mazamet, Babel Editeur, 2001. In 12, en feuilles, chemise. 16 pp., 2 illustrations de Marie-Thérèse Herbin. EDITION ORIGINALE. 1/20 exemplaires numérotés sur vélin d’Arches (tirage de tête). Ce texte a d'abord paru dans la revue <em>L'Instant d'après</em> en juin 2000. 65 €<br />
31 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>L'Homme du texte</em>. En lisant en écrivant. Corti, 2002. In 8°, broché, envoi. 304 pp.-(1)f. Bel envoi à Gaspard Olgiati. Réunion de textes sur « l'entreprise d'écriture » parus dans différentes revues. 65 €<br />
32 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>Oô</em>. Bordeaux, Shushumna, 2002. In 16, broché, envoi. 44 pp.-(2)ff. ÉDITION ORIGINALE. Tirage limité à 320 exemplaires, celui-ci 1/300 sur vergé. Envoi à Gaspard Olgiati. 75 €<br />
33 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>D'Île et de mémoire</em>. José Corti, 2004. Petit in 8°, broché, envoi. 82 pp.-(2)ff. EDITION ORIGINALE. Bel envoi à Gaspard Olgiati. 65 €<br />
34 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>Les Errances Druon</em>. José Corti, 2005. In 8°, broché, envoi. 288 pp.-(1)f. EDITION ORIGINALE. Bel envoi à Gaspard Olgiati. 65 €<br />
35 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>Cantilène et Fable pour les yeux ronds</em>. José Corti, 2006. In 8°, broché, envoi. 82 pp.-(2)ff., illustrations de Bérénice Constans. Edition en partie originale pour Io et Bethsabée, les autres textes avaient été publiés en livres d'artistes à des tirages confidentiels. Amical envoi à Gaspard Olgiati. 70 €<br />
36 - LOUIS-COMBET (Claude). <em>Gorgô. Récit</em>. Galilée, 2011. In 8° oblong, broché, couverture à rabats, prière d'insérer. 56 pp.-(7)ff. EDITION ORIGINALE. Bel envoi. 65 €<br />
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43 - NELLI (René). <em>Sonnets monosyllabiques</em>. Note de Gaspard. (Mazamet), Babel Editeur, Cognac, le temps qu’il fait, 1985. In 12 oblong, broché, couverture à rabats. 56 pp., portrait de René Nelli et 4 illustrations-flammes de Lyne Limouse. Edition en partie originale (pour 13 sonnets). Tirage limité à 600 exemplaires sur vergé blanc. On joint : Le temps qu'il fait, cinq ans d'édition. 1981/1985. Catalogue général. 1986. In 8°. (p. 55, présentation du livre) 20 €<br />
44 - NELLI (René). <em>Sonnets monosyllabiques occitans</em>. Mazamet, Babel, Accroc, 1990. In 16, broché. 14 pp. Tirage limité à 200 exemplaires, celui-ci 1/35 numérotés sur couché mat ivoire (tirage de tête). ÉDITION
ORIGINALE. « Une fantaisie (qui va plus loin que la fantaisie) » du spécialiste ami des troubadours, du Catharisme et de Joë Bousquet, avec une traduction indicative en français et une notice. 60 €<br />
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62 - POLITE (Carlene). <em>Les Flagellants</em>. Traduit de l'américain par Pierre Alien. Christian Bourgois, 1966. Petit in 8° oblong, broché, exemplaire du Service de Presse. 268 pp.-(2)ff. EDITION ORIGINALE. Le roman qui se déroule à Greenwich Village fut écrit à Paris ou Carlene Polite, jeune romancière afro-américaine, fut encouragée par Dominique de Roux. (Le roman ne parut en
américain qu'après cette traduction française) 60 €<br />
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65 - (REVUE) — <em>EXIL</em>. 1973-1978. 9 numéros en 6 volumes in 8°, brochés. Collection complète de cette revue créée par Dominique de Roux. 120 €<br />
66 - (REVUE) — <em>LA TREIZIÈME</em>. 1985-2008. 10 volumes in 8°, brochés. Collection complète de cette revue littéraire à parution intermittente. Le directeur de la publication en était Max de Carvalho. Parmi les auteurs : Bernard Noël, Henri Renoux, François Cheng, Pierre Oster, André du Bouchet, Antonio Ramos Rosa, Pierre Betencou, Gaspard Olgiati.<br />
67 - (REVUE) — <em>QUATRE</em>. Mazamet, Babel Editeur, 2008-2009. 3 volumes in 8°, brochés. 46 pp.-(1)f., 51 pp.-(1)f., 40 pp.-(2)ff. sur vergé de Rives. 3 seuls numéros parus de cette revue interrompue par la
maladie puis le décès de Gaspard Olgiati. « QUATRE, est-ce une revue ? : pas de parution régulière, pas de chroniques, pas d’abonnements… QUATRE est un simple lieu d’accueil, chaque fois consacré à une forme d’écriture (fragments, poèmes, rêves, écrits intimes <a href="http://www.alamblog.com/index.php?post/2014/11/21/…" title="…">…</a>) ou à telle obsession de l’éditeur. Mais pourquoi donc quatre ? pourquoi pas cinq ou sept ? Remarquons que d’une publication riche de vingt ou trente textes, le lecteur n’en lit souvent que trois ou quatre, puis remise l’ouvrage dans ses rayons. » Quatre textes donc dans chaque volume, le premier d'un « aîné » : Jean Paulhan et Félix Fénéon, Antonio
Porchia, Saint-John-Perse. Les autres auteurs étaient des habitués de la maison d'édition : Sylvie Azéma-Prolonge, Margo Ohayon, Bernadette Engel-Roux, Ysabel Lorans, Pierre Oster, Bernard Lévy, Max de
Carvalho, Henri Renoux et Gaspard Olgiati. <br />
68 - (REVUE) — <em>POSSIBLE IMAGINAIRE</em>. Auch, L'Arrière-Pays, n° 1-3, 1997-2001. 3 volumes in 8°, brochés. Collection complète (?). Sans doute. La Bibliothèque nationale de France ne possède que les deux premiers numéros. Rédigée par Eric Dazzan, on trouve parmi les contributeurs : Bernadette Engel-Roux, Gérard Bocholier, Gaston Puel, Judith Chavannes, Pierre Garrigues…<br />
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90 - WITTIG (Monique). <em>L’Opoponax</em>. Les Éditions de Minuit, 1964. in 12, broché, non coupé. 281 pp. ÉDITION ORIGINALE. 1/112 exemplaires numérotés sur bouffant select. L'histoire d'une petite fille de
la maternelle à sa dernière année scolaire. « Mon Opoponax, c'est peut-être, c'est même à peu près sûrement le premier livre moderne qui ait été fait sur l'enfance. Mon Opoponax, c'est l'exécution capitale de quatre-vingt-dix pour cent des livres qui ont été faits sur l'enfance. C'est la fin d'une certaine littérature et j'en remercie le ciel. <a href="http://www.alamblog.com/index.php?post/2014/11/21/…" title="…">…</a> Mon Opoponax est un chef d’oeuvre d'écriture parce qu'il est écrit dans la langue exacte de l'Opoponax. » (Marguerite Duras). Ce roman obtint le prix Fémina. 100 €<br />
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<strong>Les Amazones</strong><br />
Tél. : 01 40 46 08 37<br />
lib.lesamazones@wanadoo.fr<br />
68, rue Bonaparte 75006 Paris<br />
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Ilustration du billet : Shirley Sharoff</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2014/11/21/CLaude-Louis-Combet-chez-les-Amazones#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/2562Claude Louis-Combet sait titrerurn:md5:e1faf5780db4ff29539be275232b40832013-11-22T06:46:00+01:002013-11-22T06:46:00+01:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviClaude Louis-Combet <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.CloCom_m.jpg" alt="CloCom.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="CloCom.jpg, nov. 2013" />
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C'est notoire, Claude Louis-Combet sait titrer. Nul besoin de remonter aux origines de sa bibliographie (<em>L'Enfance du verbe</em>, Flammarion, 1976, un essai), pour savoir aussi qu'il aime le verbe, qu'il aime le manipuler et que les mains mieux que tout étymologiquement manipulent. Et elles manipulent quoi ? On vous le demande ! elles manipulent de la chair !<br />
Avec l'invention de la "machine à mère" (<em>Augias et autres infamies</em>, Corti, 1993), on n'est pas à l'abri du traitement des sanies avec Louis-Combet. C'est-à-dire, au fond, que tout de ce qui appartient à l'Homme le retient, de la mystique follette conçue dans les circonvolutions cérébrales jusqu'au dépôt de latrines.<br />
Avec <em>Suzanne et les croûtons</em>, opus tout neuf, Claude Louis-Combet intervient à nouveau sur une trame biblique - cette Bible qui lui est la mère des mers des histoire - choisie avec délectation : l'anecdote de la chaste Suzanne surprise par les vieux saligauds. En substance celle qu'ont peint moult artistes, parmi lesquels Le Tintoret.<br />
Sous la plume du Lyonnais, voilà que l'anecdote de l'Ancien Testament prend l'allure des "Vieux de la vieille" version cochonne, ou bien d'une réalisation montée par Fellini avec l'aide de José Bénazéraf et de quelque scénariste hilare. Imaginez la gracile Suzanne déboulant dans une maison de retraite où les croûtons, cacochymes et séniles se tirent sur la nouille en espérant un miracle de vigueur retrouvée, imaginez-la encore se caressant pour tenter de rendre à ces messieurs la rigidité de leur membre mollement caoutchouteux dans un délire sensuel...<br />
Claude Louis-Combet sait si bien dire le désir physique, l'appétence et la déréliction qu'on assiste, évidemment, à un banquet de dinguerie formidable, jusqu'à la jaculation finale féroce d'une nature révoltée. <br />
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Pour marquer la renaissance de la revue <em>L'Atelier contemporain</em> - nous allons y revenir - c'est une parution parfaite qu'on offrira derechef à ceux qu'on aime.<br />
A la réflexion, une parution parfaite qu'on gardera pour soi (eh oui !), notamment parce que l'ouvrage comprend la version autographique du manuscrit (en fac-similé) et sa version typographiée. Autant en acheter deux.
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<strong>Claude Louis-Combet</strong> <em>Suzanne et les croûtons</em>. - Strasbourg, L'Atelier contemporain, 88 pages, 15 € NB Le texte est servi en version autographe puis en version typographiée.
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<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2013/11/04/Claude-Louis-Combet-sait-titrer#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/2277De quoi se plaint-on ?urn:md5:24204e759c45eb4b098f9662b33fe80d2006-07-03T10:03:00+00:002009-07-11T16:00:16+00:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviClaude Louis-CombetFélix FénéonGaston CrielJacques AudibertiJean-Luc CoudrayLouis ChadourneMaurice ImbertNicolas MalaisPowysRemy de Gourmont <p>Sitôt nos soucis électroniques balayés – ou couasi : il reste à procéder, tout de même, à quelques exhumations pénibles pour tenter de sauver une paire de fichiers poussiéreux mais importants, quelques photos de famille et deux ou trois articles indispensables, tous coincés, comme dans le film, dans la coque de la nef <em>Toshiba</em> renversée par cette lame tsunamique qui nous a fourni bien du tracas, bien du stress aussi… -, restent les bons sourires de la vie, bonasse celle-là, qui n’en a pas fini de trouver le moyen de nous faire plaisir. Et je ne parle pas seulement des cadeaux d’anniversaire qui m’échurent, splendides, délectables, adorables.<br /></p>
<p>Il est vrai, en effet, que la Pététée, fée laborieuse quoi qu’il lui en coûte, nous a ainsi fait livraison d’une pile de livres peu ordinaires, assez pour titiller l’excitation, pour creuser la curiosité.
Il y eut d’abord <em>La Déménagerie</em>, de Jean-Loup Trassard, avec un petit mot très courtois et, en couverture, une photographie dont l’auteur a le secret. On a assez répété les énormes qualités de son roman <em>Dormance</em> pour engager tout un chacun à poursuivre son exploration. L’œuvre de Trassard n’est pas de la gnognotte. C’est du ferme, du terrien, du persistant.<br /></p>
<p>Vint ensuite le lot concocté sympathiquement par David Vincent, mais oui, le patron des éditions L’Arbre vengeur, lequel végétal tape de taille et d’estoc pour rendre à quelques auteurs leur prééminence raccourcie par les estimes déplacées. Chacun sait qu’en la forêt, le plus grand, le plus gros fait de l’ombre aux quinquins. Or, en littérature comme en la vie, mes frères, mes sœurs, ceux qui accrochent le mieux la lumière ne sont pas toujours les plus resplendissants. C’est une question de surface, pas de matière interne. Soit. Passé le laïus du blogueur mal éveillé (il est encore tôt, non ?), on notera avec attention que ledit David Vincent de l’Arbre vengeur produit de très estimables pages de Paul-Jean Toulet, Jules Renard, Remy de Gourmont, Italo Svevo, Léon Bloy, Jean Richepin, Edmondo de Amicis (mais oui ! ces <em>Vertiges de l’amour</em> dont je suis curieux depuis longtemps), etc. Ainsi que nos contemporains parmi lesquels Jean-Luc Coudray, Marc Petit, Jean-Yves Cendrey et Jean-Marc Aubert. Mazette, que de monde. Les opus récents que j’ai en main ne dérogent pas à la qualité entrevue naguère : les nouvelles du <em>Conquérant du dernier jour</em>, de Louis Chadourne, sont désormais des classsiques, comme tous les livres de cet homme. <em>Le Fruit défendu</em> de Théodore Powys, traduit par Patrick Reumaux, nous allons nous dépêcher de consommer (tu parles ! il est servi sous une couverture colorée appétissante en diable), dès lors que nous aurons achevé notre immersion dans le <em>Talent</em> de Jacques Audiberti, l’indispensable Audiberti, l’Audiberti qui n’écrit comme personne, celui qu’on n’entend plus trop, excepté au théâtre, et que l’on ferait mieux de lire attentivement (les lecteurs d’estuy blog qui n’auraient pas acquis d’ores et déjà son Paris fut aux éditions Claire Paulhan sont priés de le faire illico, c’est pour leur bien et <a href="http://www.lekti-ecriture.com/editeurs/Paris-fut.html">c’est par ici</a> et c’est un grand, grand livre). On se rendrait compte qu’à côté des scribouilleux un Audiberti fait la maille. On s’apercevrait qu’à trop écouter les critiques on lit les glaces à l’eau d’une Fred V***** ou les puddings d’un Antoine V*******, et qu’on y perd un peu son temps. Franchement ? L’une écrit à la va comme je te pousse des phrases courtes, sèches, à peine formulées sitôt digérées, tandis que l’autre fait des phrases, des phrases, des phrases, avec l’air de vouloir nous en imposer. Avec Audiberti, pas de risque de s’ennuyer ou d’être pris pour des niais. Passé le dépaysement, l’angle étrange de son observation du monde, on apprend au moins à fourbir sa propre langue et à se laisser mener par le bout de la rétine. Comme avec Charles-Albert Cingria, tiens. Et l’on souvient, tiens, c’est vrai, qu’Yves Martin dégustait Audiberti. Pas fou, Yves Martin.<br /></p>
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<p>Le même jour, les dieux considérant qu’il me restait un peu de temps libre, c’est l’essai de Lionel Dupuy qui montra son nez. Il est consacré à <em>Jules Verne, l’homme et la terre. La mystérieuse géographie des Voyages extraordinaires</em>. Survolé parce qu’appétissant, l’opus promet. Il a paru à l’enseigne de La Clef d’Argent, dont on sait les talents fictionneurs. – Et si <em>on</em> ne sait pas, nous y reviendrons.<br /></p>
<p>Il y eut encore <em>Le Mec de la Tombe d’à côté</em>, de Katarina Mazetti, propre à réjouir Lydia M., dont le blog <a href="http://mesaventures.blogspot.com/">Mes (més)aventures</a> mérite votre visite (certes, il est n’est pas “exclusivement littéraire”, néanmoins écrit à l’arrache et avec beaucoup d’humour), celle de tout un chacun d’ailleurs. Songez un peu que ce roman désopilant, et grave, a été <em>acheté</em> par 450.000 des 9 millions de Suédois… Nos Sollers et nos Gavalda réunis ne sont pas prêts d’atteindre des scores pareils : imaginez une seconde 40, 5 % des Français se rendant de conserve chez leurs libraires favoris pour se payer un de leur bouquin ! L’horreur. <em>Le Mec de la Tombe d’à côté</em> est un roman d’amour, certes, mais c’est aussi un roman social. Car K. Mazetti y narre les amours passionnelles d’une bibliothécaire terne et d’un agriculteur - allez, un paysan en fait - séduisant. Aller à l’opéra ou traire les vaches, il faut choisir. Dilemme.<br /></p>
<p>Il y eut aussi le grand <em>Swing</em> de Gaston Criel, où s’entend hot l’appel du Wa-Wa, la nuit, au fond des clubs. Un vrai classique de la littérature de jazz. Jacques Réda doit en dire quelque chose, quelque part, c’est sûr.<br /></p>
<p>Jean-Pierre Verheggen, le plus plaisant des ex-TXT, lesquels ont souvent sombré depuis dans des proses à posture, livre lui les « excentries » de <em>L’Idiot du Vieil-Âge</em>. On lui fait confiance à ce jovial.<br /></p>
<p>Maurice Imbert fournit finalement le <em>Petit Supplément aux Œuvres plus-que-complètes</em>, tome II, de Félix Fénéon et c’est une œuvre de salubrité patrimoniale : on y redécouvre des articles de ce grand silencieux à barbiche publiés sous le pseudonyme de Frédéric Moreau (emprunté à L’Education sentimentale) dans <em>La Revue des journaux et des livres</em>. On n’en finit donc pas de découvrir Fénéon, c’est d’un suspens léger mais très satisfaisant pour l’esprit.<br /></p>
<p>De même que l’effort des éditions du <a href="http://www.lebibliophile.com">Clown Lyrique</a>, inconnues jusqu’ici, qui livre un <strong>ROMAN INEDIT de Remy de GOURMONT !</strong> Mais si. Il s’intitule <em>Le Désarroi</em> et il est servi avec une postface de Nicolas Malais. Il est sûr qu’on va s’y jeter hardiment. Et sans crainte. Avec Gourmont, pensez donc !<br /></p>
<p>Reste Claude Louis-Combet, dont deux ouvrages nous sont arrivés en même temps. C’est doublement réjouissant : il y a les cinqs nouvelles de <em>Visitations</em>, puis <em>Cantilènes et fables pour les yeux ronds</em>, un titre propice, favorable, comme auraient dit les Anciens. Et doublement encore, puisque Bérénice Constans, oui LA Bérénice Constans des <em>Cahiers du Schibboleth</em>, des éditions Galimart et, plus récemment, des éditions Schushumna illustre le volume. C’est du nanan, foi d’animal.<br /></p>
<p>Bon, nous fûmes longuet, c’est certain. Nous renvoyons donc aux calendes quelque propos badin préparé pour célébrer la canicule, ses qualités, ses mérites, de même qu’une liste intempestive de petites trouvailles (des vieilleries du registre policier et SF). Tout vient à point pour qui sait attendre. Et, malgré la flemme qui me tient de sa poigne velue, je vous livre en prime les références de toutes les belles choses signalées ici. Vous ne pourrez pas dire que je me fiche de vous. Fichu blog.</p>
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<p><strong>Jacques Audiberti</strong>, <em>Talent</em>, avec une préface de Marie-Louise Audiberti. L’Arbre Vengeur, 216 p., 16 €</p>
<p><strong>Louis Chadourne</strong>, <em>Le Conquérant du dernier jour, et autres nouvelles</em>. L’Arbre Vengeur, 232 p., 13 €</p>
<p><strong>Gaston Criel</strong>, <em>Swing</em>, précédé d’une lettre de Jean Cocteau et suivi d’un témoignage de Charles Delaunay. Est-Samuel Tastet, 76 p., 12 €</p>
<p><strong>Lionel Dupuy</strong>, <em>Jules Verne, l’homme et la terre. La mystérieuse géographie des Voyages extraordinaires</em>. La Clef d’Argent, 174 p., 12 €</p>
<p><strong>Félix Fénéon</strong>, <em>Petit Supplément aux Œuvres plus-que-complètes</em>, tome II. Textes rassemblés et présentés par Maurice Imbert. Du Lérot éditeur, 111 p., 27 €</p>
<p><strong>Remy de Gourmont</strong>, <em>Le Désarroi</em>. Postface de Nicolas Malais. Editions du Clown Lyrique (35, rue des Bussys, 95600 eaubonne), 128 p., 8 €</p>
<p><strong>Claude Louis-Combet</strong>, <em>Visitations</em>. José Corti, 96 p., 13 €<br />
<strong>Claude Louis-Combet</strong>, <em>Cantilènes et fables pour les yeux ronds</em>. José Corti, 86 p., 13 €</p>
<p><strong>Katarina Mazetti</strong>, <em>Le Mec de la tombe d’à côté</em>. Traduit par Lena Grumbach et Catherine Marcus. Gaïa, 256 p. 20 €</p>
<p><strong>Theodore Francis Powys</strong>, <em>Le Fruit défendu, et autres nouvelles</em>. Traduction de Patrick Reumaux, illustrations d’Alexandre Clérisse. L’Arbre Vengeur, 128 p., 11 €</p>
<p><strong>Jean-Loup Trassard</strong>, <em>La Déménagerie</em>. Gallimard, “Folio”, 320 p., 6, 40 €.</p>
<p><strong>Jean-Pierre Verheggen</strong>, <em>L’Idiot du Vieil-Âge. Excentries</em>. Gallimard, 156 p., 15 €</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2006/07/03/29-de-quoi-se-plaint-on#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/256La Bonne Nouvelleurn:md5:9bc7ead9c689559237ca63a5cdc47d252006-06-12T22:08:00+00:002009-07-01T15:11:55+00:00Le Préfet maritimeEn attendant le SingeAlain DegangeAuguste BoncorsChristian LaucouClaude Louis-CombetDaniel OsterDominique PoncetEmile BramiFanette MellierFernand CombetHenri Simon FaureJoël RoussiezLouis Watt-OwenMain de singeOnuma Nemon <p>Dominique Poncet s’est mis au travail.
Délesté du labeur de <em>La Main de singe</em> (le numéro 4 et ultime avait paru avec son copieux dossier Fernand Combet), il mettrait au point… quelque chose. On attend de pied ferme. Soucieux, fatigués, déprimés, vous vous requinquerez à coup de littérature stupéfiante. L’auteur de ces lignes, qui a une vague connaissance de ces potions, l’affirme.</p>
<p>Entre-temps, lisez donc <em>La Main de singe</em>, seul journal mutant de la galaxie (jusqu’à preuve du contraire).</p>
<p>Aux sommaires du bon, du bien, de l’inédit :<br />
Onuma Nemon, Alain Degange, Jean-Claude Hémery, Henri Simon Faure, Fernand Combet, Claude Louis-Combet, Daniel Oster, Emile Brami, Joël Roussiez, Auguste Boncors, etc., des documents étonnants, épatants, confondants. Et les fameuses chroniques de Dominique Poncet !</p>
<p>Une impression superbe, dans une maquette de Fanette Mellier.</p>
<p>editionscomp.act@wanadoo.fr; 7 ou 8 euros pièce, prix d’ami.<br />
La deuxième livraison est d’ores et déjà épuisée. Tant pis pour vous.</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2006/06/12/4-la-bonne-nouvelle#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/234