L'Alamblog - Mot-clé - Djuna Barnes2024-03-29T14:24:56+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearRyder, de Djuna Barnesurn:md5:a0858e109386d219a246907c56f5b2e72014-01-21T05:22:00+01:002014-01-21T09:57:50+01:00Le Préfet maritimeLe Petit porte-voix des gens du métierDjuna BarnesJean-Pierre RichardLéon Pierre-QuintRené DaumalÉtienne Dobenesque <p><img src="http://www.alamblog.com/public/djunARyder.jpg" alt="djunARyder.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="djunARyder.jpg, janv. 2014" /><br />
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Au moins deux bonnes nouvelles des éditions Ypsilon : le deuxième volume de la correspondance <strong>Daumal/Léon Pierre-Quint</strong> vient de paraître dans l'édition de Billy Dranty et Bérénice Stoll. On y retrouve Daumal au plus... mal, contraint de faire du bois pour alimenter la flamme. De plus, Ypsilon donne avec des images de la main de l'auteure encore inconnues en France, le premier roman de <strong>Djuna Barnes</strong>, <em>Ryder</em>. Et voici ce que dit l'éditrice de cette chronique "grivoise" d'une vie de famille aisée :<br /></p>
<blockquote><p>Bestseller éphémère à sa parution en 1928, il séduit le public et déroute la critique. Dans la "Saturday Review", il est salué comme « le livre le plus étonnant jamais écrit par une femme ». Détournant les codes de la littérature canonique occidentale, et la manière de ses plus illustres représentants mâles (Chaucer, Rabelais, Shakespeare, Fielding...), la prose débordante, savante et populaire, excessive et jouissive, de "Ryder", apparaît aujourd'hui comme une satire du patriarcat aussi tragique que joyeuse, et définitivement ambiguë.<br />
Cette édition reproduit les 11 dessins de l'auteur qui devaient accompagner la publication originale, ainsi que son avant-propos sur la censure.</p></blockquote>
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<strong>Djuna Barnes</strong> <em><a href="http://www.ypsilonediteur.com/fiche.php?id=124">Ryder</a></em>. Traduction et postface de Jean-Pierre Richard, suivi de « Tout ce qu'on honore est vrai » d'Étienne Dobenesque. - Paris, Ypsilon, 352 pages, 27 €<br />
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<strong>René Daumal et Léon Pierre-Quint</strong> <em><a href="http://ypsilonediteur.com/fiche.php?id=123">Correspondance 1927-1942</a></em>. Édition de Bérénice Stoll et Billy Dranty. - Paris, Ypsilon, 376 pages, 30 €<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2014/01/20/Ryder%2C-de-Djuna-Barnes#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/23357 femmesurn:md5:8ab4f339c7d42d470225bc03d89986e72013-03-28T00:05:00+01:002013-05-08T16:39:23+02:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviColetteDjuna BarnesEmily BrontëIngeborg BachmannMarina TsvetaevaSylvia PlathVirignia Woolf <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.Salv7_m.jpg" alt="Salv7.jpeg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Salv7.jpeg, mar. 2013" /><br />
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Après <strong>Marie NDiaye</strong>, qui n'en proposaient que trois mais des puissantes (1), <strong>Lydie Salvayre</strong> donne <em>7 Femmes</em>, un recueil de portraits de femmes particulières... Agréable à la main, quasiment au format de la collection "L'Un et l'Autre", ces sept vies sont celles de femmes écrivains, ou d'auteuses comme cela se dit chez les Québécois, dans des formats chronique, agréablement lisibles et claires sans ostentation ni élucubrations. L'idéal donc pour se cultiver.<br />
Emily Brontë, Marina Tsvetaeva, Virginia Woolf, Colette, Sylvia Plath, Ingeborg Bachmann, Djuna Barnes sont celles-ci.<br />
Si l'on en croit le préambule du livre, il s'agirait de "Sept folles". Si dans la plupart des cas, on pourrait en cas de besoin plaider la pathologie, ou le déséquilibre, l'une des femmes présentées ici semble faire office d'intruse. Comme toujours dans les recueils, il en faut un/une et le but est de la trouver.<br />
Ici, certaine opératrice en littérature pour grosses rotatives ne peut être qualifiée de folle : jamais Colette n'a été une déséquilibrée au point d'être tenue pour folle. Jamais non plus elle n'a cessé d'assouvir son ambition et, aux yeux passablement mal ouverts du Préfet ce jour, elle paraît avoir été aux antipodes d'une Woolf et d'une Brontë, mais elle vendit beaucoup de livres, au point que le marché du livre de Brancion ne sait plus que faire des exemplaires qui, aux côtés de ceux de Gide et de Georges Duhamel, s'empilent, numérotés qu'ils sont pour la plupart, dans les courants d'air.<br />
Colette ne vécut pas non plus ce que vécut Tsvetaeva. Elle fut bien plutôt prompte à jouer à la marchande et à la rouée qui laissa entendre qu'elle incarnait la libération de la femme à elle tout seule, comme Simone. Preuve que c'était un bon créneau (que d'autres ont envahi depuis).<br />
En toute liberté, avec ou sans folie d'ailleurs, car est-ce bien la question ?, on est très heureux d'aller voir le portrait de Bachmann ou de Barnes dont tout, ou presque, nous échappe encore, grâce à ce <em>vade mecum</em> pour gens pressés (que nous sommes parfois).
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A propos de femme, ne ratez pas notre prochain billet (court) consacré à Patricia Grace.
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<strong>Lydie Salvayre</strong> <em>7 Femmes. Emily Brontë, Marina Tsvetaeva, Virginia Woolf, Colette, Sylvia Plath, Ingeborg Bachmann, Djuna Barnes</em>. — Paris, Perrin, 230 pages, 18 €<br />
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(1) <strong>Marie NDiaye</strong> <em>Trois Femmes puissantes</em> (Gallimard, 2009). Selon l'avis de certains, ce livre ne serait pas le meilleur livre de NDiaye, Goncourt soit-il.</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2013/03/24/7-femmes#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/2114