L'Alamblog - Mot-clé - François Caradec
2024-03-28T09:33:53+01:00
Le Préfet maritime
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Dotclear
Tristecon de saison
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2019-12-04T00:46:00+01:00
2019-12-05T10:48:01+01:00
Le Préfet maritime
Cadeau de Noël
François Caradec
M. Tristecon
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/.TristeconSapin_m.jpg" alt="TristeconSapin.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="TristeconSapin.jpg, déc. 2019" /><br />
<br />
<br />
On vous l’avait dit : M. Tristecon est toujours de saison.
La preuve en image.<br />
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<br />
<br />
<strong>François Caradec</strong> ''M. Tristecon, chef d’entreprise’'. Avec une préface et un entretien avec l’auteur. — L’Arbre vengeur, collection L’Alambic, 72 pages, 9 €<br />
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<br />
<br />
Illustration : © Christine Avel 2019.<br />
<br />
<br /></p>
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Tristecon toujours vif !
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2019-12-01T00:57:00+01:00
2019-12-01T18:00:27+01:00
Le Préfet maritime
Les Vrais Coupe-Faim
François Caradec
Tristecon
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/.TristeconFCaradec_m.jpg" alt="TristeconFCaradec.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="TristeconFCaradec.jpg, sept. 2018" /><br />
<br />
<br />
''Monsieur Tristecon, chef d’entreprise’’ est, tous les douze mois, <strong>LE LIVRE DE L’ANNEE !</strong><br /></p>
<p>Cette satire carabinée de feu François Caradec aura belle allure à coup sûr parmi les cadeaux que vous déposerez au pied du sapin. (On en connaît, et des plus célèbre, qui les achète par bottes de quatre, n’est-ce pas Antoine Audouard...)<br />
<br />
Tout à son action subversive, François Caradec, grand spécialiste d’Alphonse Allais, Raymond Roussel, Albert Humbert et George Auriol devant les dieux du Rire, a choisi la litote pour rédiger le texte le plus drôle et le plus ravageur sur la figure du "patron". A l'heure où une macronite majeure couche la France, il est bon de revenir aux fondamentaux antiseptiques.<br />
<br />
Ce texte brillant de François Caradec révèle ce dont se doutent tous les salariés : le manager n'est pas une lumière.<br />
D'où il appert que le libéralisme est peut-être essentiellement une question de dépendage d’andouilles. On ne peut plus dire qu’on n’en a pas le soupçon désormais... En somme, pour lutter contre la suffisance énarchique, l’ultra et le néo-libéralisme, la macronnerie et le mépris de classe : un texte militant et drôle à relire avant de défiler.<br />
<br />
<br />
<br />
<strong>François Caradec</strong> ''M. Tristecon, chef d’entreprise’'. Avec une préface et un entretien avec l’auteur. — L’Arbre vengeur, collection L’Alambic, 72 pages, 9 €
<br />
<br />
<br />
<br />
PS : Pour ceux qui l'ignorent encore <strong>François Caradec</strong> est un personnage cardinal depuis la fin de la guerre. Membre du Collège de Pataphysique et de l'Oulipo avec Raymond Queneau, Boris Vian, Henri Salvador ou Arrabal, il apparaît désormais comme un personnage majeur de l'histoire culturelle de la seconde moitié du XXe siècle. Imprimeur, éditeur (il a travaillé pour Claude Tchou et de nombreux autres), il est l'auteur avec Noël Arnaud de l<em>'Encyclopédie des farces et attrapes</em> dans les années 1960, véritable point de départ de toutes les études sur la littérature et l'art post-moderne (depuis le non-écrire, jusqu'au monochrome (Alphonse Allais), le goût du monde forain et de l'art de rue), etc. On lui doit en outre la biographie de Lautréamont, de Willy, de Raymond Roussel, d'Alphonse Allais, de la femme à barbe et du pétomane, de nombreux essais, un polar, etc. Il était de la confrérie des chercheurs indépendants, joviaux et indépendants d'une génération qui savait avoir eu de la chance de sortir de la guerre sans avoir été raflé...</p>
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Soirée unique pour Tristecon !
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2018-11-20T00:01:00+01:00
2018-11-20T00:01:00+01:00
Le Préfet maritime
Alexis Moncorgé
Collège de pataphysique
Cécile Mainardi
François Caradec
Loïc Caradec
Oulipo
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/.TristeconFCaradec_m.jpg" alt="TristeconFCaradec.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="TristeconFCaradec.jpg, sept. 2018" /><br />
<br />
<br />
<strong>Alexis Moncorgé</strong><br />
(Révélation théâtrale des Molière 2016 pour Amok de Stefan Zweig)<br />
<br />
lira pour vous<br />
<br />
<strong><em>M. Tristecon, chef d'entreprise</em></strong><br />
<br />
lors d'une soirée unique<br />
le jeudi 6 décembre à 20 h 30<br />
au Petit Opportun<br />
<br />
La lecture sera précédée d'une courte présentation par Eric Dussert<br />
suivie d'une lecture éclairante d'Hervé Caradec<br />
voire d'une "mainardise" de Cécile Mainard/i, 'pataphysicienne (sous réserve)<br />
<br />
<strong>Le Petit Opportun</strong><br />
Place Sainte-Opportune<br />
75001 Paris Mo Châletet (sortie 10)<br />
<br />
Entrée libre<br />
<br />
<br />
<br /></p>
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Epidémie de fous rires à Paris
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2018-11-16T00:20:00+01:00
2018-11-16T10:28:34+01:00
Le Préfet maritime
Fou rire
Fous rires en public
François Caradec
Votez Tristecon
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/.TristeconFCaradec_m.jpg" alt="TristeconFCaradec.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="TristeconFCaradec.jpg, sept. 2018" /><br />
<br />
<br />
Plusieurs témoins nous apportent concomitamment l'information suivante :<br /></p>
<blockquote><p>la RATP constaterait sur le réseau du Métropolitain une épidémie de fous rires.<br /></p></blockquote>
<p><br />
La cause en est toujours inconnue.<br />
(Pas pour tout le monde.)<br />
Une enquête a été diligentée par la direction de la RATP<br />
On nous rapporte que d'autres villes équipées de transports publics (et de librairies) constateraient la même chose.<br />
<br />
<br />
<strong>François Caradec</strong> <em>Monsieur Tristecon, chef d'entreprise</em>. Postface du Préfet martitime, suivie d'un entretien avec l'auteur et d'une lettre de ce dernier à Patrick Fréchet. - Talence, L'Arbre vengeur, 2018, coll. L'Alambic. 70 pages, 9 €</p>
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Ils copinent
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2018-10-16T02:16:00+02:00
2018-10-20T18:09:06+02:00
Le Préfet maritime
François Caradec
Nadar
Stéphanie de Saint-Marc
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/.CaradecNadar_m.jpg" alt="CaradecNadar.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="CaradecNadar.jpg, oct. 2018" /><br />
<br />
<br />
Sur un bel étal du XIIIe arrondissement de Paris, deux filous copinent.<br />
Le lancement de l'exposition Nadar (BnF) y est sans doute pour autant que l'état général des choses.<br />
La rencontre est cependant très réjouissante.<br />
Qu’auraient donc échangé ces deux-là ?
<br />
<br />
<br />
<strong>François Caradec</strong> <em>M. Tristecon, chef d'entreprise</em>. - Talence, L'Arbre vengeur, 2018.<br />
<br />
<strong>Stéphanie de Saint-Marc</strong> <em>Nadar.</em> - Paris, Gallimard, 2010, 374 p.-32 pl., 25,90 €.<br />
<br />
<br />
<br /></p>
http://www.alamblog.com/index.php?post/2018/10/16/Ils-copinent#comment-form
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M. Tristecon est de sortie !
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2018-09-20T07:44:00+02:00
2018-09-20T07:44:00+02:00
Le Préfet maritime
Affection mentale
Con
Connerie
François Caradec
Macronite
Satire
Techniquement
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/.TristeconFCaradec_m.jpg" alt="TristeconFCaradec.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="TristeconFCaradec.jpg, sept. 2018" />
<br />
<br />
<br />
Votre patience n’aura pas été sans fin : M. Tristecon, chef d’entreprise, le remède de François Caradec contre la connerie, satire édifiante contre les patrons de tout poil, paraît aujourd’dhui !
<br />
Faites-lui bon accueil, il est chafouin.<br /></p>
<p>Techniquement, ce livre peut également servir à lutter contre la macronite, sous toutes ses formes.<br /></p>
<p><br />
<br />
<br />
<strong>François Caradec</strong> <em>Monsieur Tristecon, chef d'entreprise</em>. Postface du Préfet martitime, suivie d'un entretien avec l'auteur et d'une lettre de ce dernier à Patrick Fréchet. - Talence, L'Arbre vengeur, 2018, coll. L'Alambic. 70 pages, 9 €</p>
http://www.alamblog.com/index.php?post/2018/09/20/M.-Tristecon-est-de-sortie-%21#comment-form
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Plus que treize jours !
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2018-09-07T06:03:00+02:00
2018-09-08T17:00:32+02:00
Le Préfet maritime
Les Vrais Coupe-Faim
Bêtise manageriale
François Caradec
Manager
Pamphlet
Techniquement
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/.TristeconFCaradec_m.jpg" alt="TristeconFCaradec.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="TristeconFCaradec.jpg, sept. 2018" />
<br />
<br />
<br />
Plus que treize jours de patience...<br />
Comme le temps passe lentement parfois...<br />
Sur notre île, nous trépignons dans l'attente du cargo qui nous livrera les piles de <em>Monsieur Tristecon, chef d'entreprise</em>, le livre qui nous apure de tout bacille macroneux, nous venge de l'idéologie ultralibérale et de la manie qu'ont certains de s'imaginer plus malins que la moyenne.<br />
Techniquement, disent-ils.<br />
Et François Caradec, ironiste en chef, subtil parmi les malins, humoriste sachant toucher le coeur des êtres nous régale d'un pamphlet ravageur.<br />
Bien entendu, la bêtise satisfaite paye les pots cassés.<br />
Techniquement, bien entendu.<br /></p>
<p>Que le temps passe lentement...<br />
Encore treize jours...<br />
<br />
<br />
<br />
<strong>François Caradec</strong> <em>Monsieur Tristecon, chef d'entreprise</em>. Postface du Préfet martitime, suivie d'un entretien avec l'auteur et d'une lettre de ce dernier à Patrick Fréchet. - Talence, L'Arbre vengeur, 2018, coll. L'Alambic. 70 pages, 9 € Parution le 20 septembre.</p>
http://www.alamblog.com/index.php?post/2017/11/24/Monsieur-Tristecon-rise#comment-form
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L'Alamblog annonce le programme
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2018-08-08T00:29:00+02:00
2018-08-08T00:29:00+02:00
Le Préfet maritime
Albert-Jean
François Caradec
Paléo-énergétique
Rétrofutur
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/.bandeuaA2_m.jpg" alt="bandeuaA2.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="bandeuaA2.jpg, juil. 2018" /><br />
<br />
<br />
<br />
Les prochaines liqueurs de l'Alamblog :<br /></p>
<p><strong>François Caradec</strong> contre les patrons...<br /></p>
<p><strong>Louis Guilloux</strong> chroniqueur de Floréal...<br /></p>
<p>Le<strong> Rétrofutur</strong> ? mais qu'est-ce que c'est ?<br /></p>
<p><strong>Albert-Jean</strong> a découvert ce qui se cache "Derrière l'abattoir"...<br /></p>
<p><strong>William Chambers Morrow</strong> réapparaîtra bientôt...<br /></p>
<p>Et que trouve-t-on, en général, caché dans la forêt ?<br /></p>
<p>Tout un suspens, quoi...<br />
<br />
<br />
<br />
Illustration : bandeau issu du Jardin de roses de Léon Thévenin (1902), qui fut, c'est indiqué sur sa page de titre, "imprimé à la poupée".</p>
http://www.alamblog.com/index.php?post/2018/07/02/Programme-Alamlbog-sept-2018#comment-form
http://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/3574
Monsieur Tristecon, chef d'entreprise
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2017-11-23T00:01:00+01:00
2017-11-23T17:05:19+01:00
Le Préfet maritime
François Caradec
Management
Sagesse
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/.Caradec_epoque_TTC_m.jpg" alt="Caradec_epoque_TTC.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Caradec_epoque_TTC.jpg, nov. 2017" /><br />
<br />
<br />
<br />
C'est avec <strong>une immense joie</strong> que nous pouvons annoncer que le prochain titre de la collection L'Alambic, publiée à L'Arbre vengeur comme chacun sait, sera signé <strong>François Caradec</strong>, ce patricien du sourire et du rire, de la mystification, de l'OuLiPo et de toutes les subtilités écrites passées, présentes et à venir.<br />
<br />
Depuis des années, le projet nous titillait de rendre à la collectivité l'un de ses écrits les plus grandioses : il s'intitule <em>Monsieur Tristecon, chef d'entreprise</em> et constitue un chef-d’œuvre de l'humour ravageur du siècle dernier. Foi de Préfet maritime.<br />
<br />
Fruit d'une observation perspicace et mordante, <em>Monsieur Tristecon chef d'entreprise</em> nous raconte ce qu'est un patron, ce qu'est la sagesse du patron, ce qu'est la proverbiale pensée du manager, bref... comment fonctionne <em>techniquement</em> un cerveau de patron.<br />
<br />
Reconnu pour ses talents d'humoriste tendre et subtil, François Caradec a livré là, en 1960, un texte de la littérature désormais classique aux accents prémonitoires...<br />
<br />
A l'ère Macron-Gataz, ce livre a tout pour devenir, vous verrez, le <em>Matin brun</em> de l'intelligence managériale.<br />
<br />
<br />
<br />
<strong>François Caradec</strong> <em>Monsieur Tristecon, chef d'entreprise</em>, suivi d'un entretien et d'une lettre inédite. - L'Arbre vengeur, 2018, coll. "L'Alambic".
<br />
<br />
<br />
Illustration du billet : François Caradec à l'époque de la publication du livre à l'enseigne de Temps Mêlés (photo du Collège de 'pataphysique).<br />
<br /></p>
http://www.alamblog.com/index.php?post/2017/11/23/Monsieur-Tristecon%2C-chef-d-entreprise#comment-form
http://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/3416
Lemice-Terrieux, par Hugues Le Roux
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2011-10-09T01:20:00+02:00
2011-10-09T13:18:13+02:00
Le Préfet maritime
Les Vrais Coupe-Faim
François Caradec
Hugues Le Roux
Lemice-Terrieux
Paul Masson
Raymond Josué Seckel
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/fin-lemice-terrieux-281747-1.jpg" alt="fin-lemice-terrieux-281747-1.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="fin-lemice-terrieux-281747-1.jpg, oct. 2011" /><br />
<br />
<strong>Paul Masson</strong>, dit <strong>Lemice-Terrieux</strong> (1849-1896), fut le plus grand mystificateur de son temps.<br />
<br />
Depuis la publication de l<em>'<a href="http://www.alamblog.com/index.php/post/2009/01/08/Jacques-Yonnet-%C3%A9crit-%C3%A02">Encyclopédie des farces et attrapes et des mystifications</a></em>, dirigée par Noël Arnaud et François Caradec, Josué Seckel a poussé (dans un récent numéro de la <em>Revue de la Bibliothèque nationale</em> dont nous parlions récemment) ses investigations assez loin pour éclairer quelques faits rapportés par les 'témoins' de l'époque à l'aide de documents inédits.<br /></p>
<p>On prête toujours beaucoup aux riches, et notamment aux riches d'imagination.<br />
<br />
Vous trouverez ci-dessous un article d'Hugues Le Roux qui était resté méconnu jusqu'ici et dont le Préfet maritime revendique la retrouvaille (il était lancé, le farceur, dans la recherche d'une chronique d'Henri Roorda... tout mène à tout).<br />
<br />
<em>Ad usum bibliophilou</em>.<br />
<br />
<br />
<br />
Voir aussi sur <em>Livrenblog</em>, à qui nous empruntons le portrait placé ci-dessus, un ensemble d'articles sur <a href="http://livrenblog.blogspot.com/2011/04/la-fin-de-lemice-terrieux.html">la fin du roi des mystificateurs</a>.</p> <p><strong>Lemice-Terrieux</strong></p>
<p>On est toujours fier d’avoir vécu dans l’intimité des hommes illustres, et de les avoir distingués avant que le grand public s’avisât de leur mérite. Je ne résiste donc pas au plaisir de vous conter l’histoire de mes rapports déjà anciens avec M. Paul Masson, à cette minute où il s’avance dans la pleine lumière.<br />
Il y a sept ou huit ans, le petit hameau des Bruyères, à la lisière des bois de Bellevue, formait comme une colonie d’artistes. C’était le peintre Jules Garnier qui, le premier, était venu planter sa tente au milieu des arbres. Il avait bâti là un atelier formidable, où un escadron aurait pu charger, et une autre maison coiffée, elle aussi, d’une pièce à grand vitrage, qu’il me louait.<br />
J’ai passé là plus d’un été en adoration devant le paysage exquis d’Île-de-France. Henry Maréchal habitait, dans le jardin de Garnier, un autre pavillon. De l’autre côté de la rue, une maisonnette charmante, avec un atelier qui montait des fondations au toit : c’était la villa de Paul Masson.<br />
Jules Garnier m’a souvent conté qu’il avait fait la connaissance de ce personnage hoffmannesque au temps du Quartier Latin, dans un crémerie. La petite bande de camarades, dont Garnier était le boute-en-train, avait remarqué à la table voisine de la sienne, toujours seul et muet, un homme singulier qui portait ses cheveux épars sur les épaules et qui s’enveloppait dans une cape espagnole comme un conspirateur. Les rieurs étaient gênés à la fin par cet œil qu’ils sentaient toujours fixé sur eux. Ils se demandaient si l’inconnu n’était pas un revenant du Saint-Office. Un jour, ils l’interpellèrent.<br />
L’homme à la cape répondit de façon à aiguiser les curiosités. Il savait tout et il était inclassable. Sa conversation, tantôt savante, tantôt incohérente, déroutait toutes les conjectures. On se lia pourtant et l’étranger déposa son masque. Il dit qu’il s’appelait Paul Masson, qu’il avait été juge d’instruction à Pondichéry. Il avait rompu avec la magistrature et il vivait pour s’instruire. C’était là le compagnon que la fantaisie du pauvre Garnier avait toujours rêvé. Du jour au lendemain, Paul Masson devint son fidus Achates, une réplique, une commodité dans la maison. Quand Garnier se maria, il expliqua à sa jeune femme que Masson faisait partie des meubles et des bagages. On l’emmena dans le voyage de noces. Au retour, Garnier décida son ami à acheter un terrain aux Bruyères, et il lui fit bâtir une maison pour le garder sous sa main.
Cependant, dès cette époque, Paul Masson préparait l’incarnation nouvelle qu’il devait considérer (en bon bouddhiste qu’il est devenu aux Indes), comme une ascension dans la sagesse. Il essayait la vertu de la fumisterie sur soi-même. Un matin, on s’aperçut qu’il avait mis la clef sous sa porte.<br />
Ce fut alors que Lemice-Terrieux commença de sévir. Il troubla, par ses lettres apocryphes, la cuisine académique. Il posa des candidatures, il publia des désistements. Il escalada même la tribune parlementaire pour annoncer des interpellations. Les administrations, le gouvernement et les journaux étaient terrorisés.
Je m’empresse de dire que jamais Paul Masson ne m’a fait de confidences sur son concubinage avec Lemice-Terrieux, mais en rapprochant ses actes antérieurs de sa vie, de ses publications officielles, on est « fondé à croire », comme dit l’autre, que nous sommes devant deux incarnations de Vichnou, qui laissent au Grand Fumiste la vertu de son unité.<br />
Je ne sais pas si l’on trouve encore en librairie le <em>Journal intime de Bismarck</em>, et les <em>Pensées du général Boulanger</em> pour lesquelles M. Paul Masson n’eut pas de collaborateur ; mais je crois pouvoir affirmer que les bibliophiles et les chiffonniers n’ont pas complètement retiré de la circulation sa <em>Fantaisie Mnémonique sur le Salon de 1890</em> (Genonceaux, éditeur). C’est dans le genre soutenu le plus complet monument que je connaisse d’une plaisanterie dont la platitude devient grandiose à force d’insistance. M. Paul Masson s’est imposé de faire un calembour ou un à peu près sur les 4,628 noms du catalogue ; et il enchâsse ces trouvailles dans une appréciation sommaire de l’œuvre d’art.<br />
Voulez-vous des exemples ? On conçoit que j’aie l’embarras du choix.<br />
590. Rien COMERREite de ce portrait, on juge un peintre de race.<br />
774. Voici des artilleurs qui me paraissent DETAILLE a faire trembler plus d’un escadron ennemi.<br />
On se doit assistance entre conférenciers. Je vous ai, tout récemment, recommandé M. de Montesquiou. Je devais, pour la bonne justice, vous signaler la tentative de M. Masson qui, tout autant que M. de Montesquiou, a le courage de son opinion.<br />
<br />
Hugues Le Roux<br /></p>
<p><em>Le Journal</em>, 17 juin 1895</p>
http://www.alamblog.com/index.php?post/2011/10/07/Lemice-Terrieux%2C-par-Hugues-Le-Roux#comment-form
http://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1698
Jacques Yonnet écrit à Noël Arnaud (farces, attrapes, mystifications)
urn:md5:68ddd31942110e3aebda3b0e943bde9f
2011-09-22T01:34:00+02:00
2011-09-28T12:53:27+02:00
Le Préfet maritime
Les Vrais Coupe-Faim
Encyclopédie des Farces et Attrapes
François Caradec
Jacques Yonnet
Mystifications
Noël Arnaud
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/CarArnEnc.jpg" alt="CarArnEnc.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="CarArnEnc.jpg, sept. 2011" /><br />
<br />
<br />
<br />
L'histoire de l<em>'<a href="http://editions.bnf.fr/pdf/revue/extrait31.pdf">Encyclopédie des Farces et attrapes et des mystifications</a></em>, ce chef-d'oeuvre de bon esprit (malice et érudition) dirigé par François Caradec et Noël Arnaud puis publié par la maison Pauvert en 1964, a été retracée un peu dans le numéro de la <a href="http://editions.bnf.fr/pdf/revue/extrait31.pdf">Revue de la BnF consacré aux mystifications</a>.<br /></p>
<p>Parmi ses nombreux collaborateurs, Jacques Yonnet, dont nous proposons ci-dessous un fragment programmatique qui en dit long sur le caractère général de l'entreprise.<br />
<br />
<br />
<br /></p> <p>Paris, le II septembre 1963<br /></p>
<p>M. Noël Arnaud<br />
18, rue Mesnil<br />
PARIS XVIe<br /></p>
<p>Mon Général,<br />
Voici les documents signés. Aucune contestation, bien entendu.<br />
J'ai des tas d'idées, un peu dans tous les domaines. Pour l'instant je travaille de l'écumoire. Je t'adresse d'ici une dizaine de jours un certain nombre de fiches séparées, plus une petite étude dont tu feras ce que tu jugeras bon, et que je voudrais intituler : "FARCEURS ET MYSTIFICATEURS POSSEDENT-ILS UNE ÂME COLLECTIVE ?"<br />
Pour l'heure, je ne résiste pas au plaisir de te conter la dernière. Me trouvais , un soir récent, dans le quartier Mouffetard en compagnie de techniciens de la Télé (mon émission passe ce soir). L'un d'eux me dit : "C'est marrant, vous avez une disposition d'esprit particulière ; là où nous autres ne trouvons rien de spécial, vous trouvez à chaque instant prétexte à intense jubilation. — Il suffit d'esgourder, ou de voir clair, que je lui rétorque ; tenez, retournez-vous et lisez cette pancarte (ça se passait rue Ortolan).<br />
Il lit :<br /></p>
<blockquote><p>Aldo Petrinini<br />
Masseur diplômé<br />
Ier à droite<br /></p></blockquote>
<p>... bien entendu se bidonne, et l'un de ses potes, un assistant, obèse (comme on peut... ) et tout petit me dit (avec l'accent russe) : "C'est merveilleux. Voilà deux ans que je passe chaque jour devant cette pancarte et c'est seulement aujourd'hui que vous m'en faites remarquer la cocasserie..." ... Nous avons fait plus ample connaissance xxxx le type et moi. Il n'est pas russe, mais roumain, mesure 1m64 et se nomme Iosef Baducu.<br />
<br />
Joyeusement à toi<br />
<br />
Jacques Yonnet</p>
http://www.alamblog.com/index.php?post/2009/01/08/Jacques-Yonnet-%C3%A9crit-%C3%A02#comment-form
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Quelques portraits
urn:md5:94d5cbbcd7b7ef7439870021691965c8
2011-04-12T00:40:00+02:00
2011-04-12T00:40:00+02:00
Le Préfet maritime
Ad Usum Bibliofilous
François Caradec
George Auriol
Jean Goudezski
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/GeorgeAuriol.jpg" alt="GeorgeAuriol.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="GeorgeAuriol.jpg, avr. 2011" /><br />
<br />
<br />
<br />
Dans sa grande générosité, <a href="http://livrenblog.blogspot.com/2011/04/du-quartier-latin-au-chat-noir-quelques.html">Livrenblog</a> nous offre quelques portraits cueillis dans un numéro du <em>Rire</em> de haute époque.<br />
<br />
<br />
Les museaux de <strong><a href="http://www.chanson.udenap.org/fiches_bio/auriol_george/auriol_george.htm">George Auriol</a></strong> ou de <strong>Jean Goudezski</strong> ne se voient pas si souvent...<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Et toujours <img src="http://www.alamblog.com/public/auriol_george_42_contes.jpg" alt="auriol_george_42_contes.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="auriol_george_42_contes.jpg, avr. 2011" /><br />
<strong>George Auriol</strong> <em>42 contes mêlés de typographie et de notes de François Caradec</em>. - Bassac, <a href="http://www.pleinchant.fr/titres/TypeType/42contes.html">Plein Chant</a>, 2004, coll. "Type-Type", 248 pages, couverture à rabats en quadrichromie, 1000 exemplaires sur Gardapat 13 des papeteries du Lac de Garde (Italie) 25 €</p>
http://www.alamblog.com/index.php?post/2011/04/12/Quelques-portraits#comment-form
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L'autre visage de Paul Achard
urn:md5:32d0f5ed033cf28abd2ba57c13a5cbfd
2010-11-23T03:00:00+01:00
2010-11-24T09:58:20+01:00
Le Préfet maritime
Apostille
Alger
Annales africaines
Boulgakov
Chiens
Ernest Mallebay
François Caradec
Marcel Achard
Paul Achard
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/AchardPaul2.jpg" alt="AchardPaul2.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="AchardPaul2.jpg, nov. 2010" /><br />
<br />
<br />
<br />
<strong>Paul Achard</strong>, s'en souvient-on, était un journaliste, un écrivain et un homme du spectacle vivant du siècle dernier.<br />
D'abord secrétaire de rédaction des <em>Annales africaines</em> d'E. Mallebay, à Alger, il monte au début du siècle à Paris où il entame une carrière de journaliste.<br />Il progresse vite et se trouve, dans les années trente, parmi les signatures du magazine <em>Voilà</em> aux côtés d'André Salmon, Pierre Hamp, Léon-Paul Fargue, Luc Durtain, etc.<br />Bien sûr, il entreprend parallèlement d'écrire des livres, des chroniques du temps et des romans dont plusieurs ont un certain retentissement. <em>Mes Bonnes</em> ou <em>Ia !</em>, par exemple, qui lui vaut des problèmes durant l'Occupation ; il est vrai qu'il prévenait, un peu après Simone Weil, du dangers de l'expansionnisme nazi. Et pour la fine bouche, on peut également signaler que, à l'instar de M. Boulgakov ou de F. Caradec, il s'intéressait assez aux chiens pour les faire exister en littérature dans son tout premier livre, <em>Nous, les chiens</em>.<br />
Bel homme, caboteur des rues de la capitale, Paul Achard aurait été reconnu plus aisément sans doute si un certain Marcel Ferréol n'avait opté durant les années 1920 pour un pseudonyme un rien embarrassant... En devenant Marcel Achard, bientôt académicien et auteur préféré des comiques de certaine émission radiophonique, il jetait sans trop s'en préoccuper un peu d'ombre sur Paul Achard.<br />
La prochaine réédition de <em>La Queue</em> par les éditions Mille et une Nuits vous apportera plus de lumières à son propos.<br />
A suivre donc.</p>
http://www.alamblog.com/index.php?post/2010/11/23/L-autre-visage-de-Paul-Achard#comment-form
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Deux catalogues (François Caradec et Marie Morel)
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2010-10-21T02:38:00+02:00
2010-10-26T10:19:54+02:00
Le Préfet maritime
Ad Usum Bibliofilous
Fernando Arrabal
François Caradec
Gérard Cambon
Le Renard pâle
Marie Morel
Patrick Fréchet
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/CatalogueFrancoisCaradec.jpg" alt="CatalogueFrancoisCaradec.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="CatalogueFrancoisCaradec.jpg, oct. 2010" /><br />
<br />
<br />
<br />
Deux catalogues m'échoient le même jour. Ce sont les petits hasards qui facilitent la vie du blogueur... Comment résister à l'appel de la bibliographie ?<br /></p>
<p>D'autant que la plaquette de Marie Morel et l'ouvrage de <strong><a href="http://www.alamblog.com/index.php/?q=patrick+fr%C3%A9chet">Patrick Fréchet</a></strong> (44 pages au compteur, ça n'est donc pas une plaquette) sont le fruit de patients travaux.<br />
Ceux de Patrick Fréchet, pour commencer, qui accumule depuis des années les informations sur les publications de <strong><a href="http://www.alamblog.com/index.php/tag/Marie%20Morel">François Caradec</a></strong> avec une patience de moine et une opiniâtreté de... bibliographe. Caradec n'ayant jamais été trop disert sur ses titres de gloire, et moins encore sur le détail de ses publications qu'il savait pléthoriques, il a fallu à Patrick Fréchet croiser les indices et suivre des pistes ténues pour retrouver la trace d'écrits plongés dans l'océan de périodiques souvent défunts. Depuis 1944 et le premier article du jeune Caradec sur les "Journalistes en uniforme" (Lettres françaises, n° 35) jusqu'à ses contributions de 2009 aux travaux de l'Oulipo ou des Amis de Valentin Brû, c'est le panorama le plus complet possible à ce jour des travaux du savant Caradec. Et nous aurons l'occasion de reparler du dernier item de cette bibliographie, une somme de 950 pages rassemblant l'essentiel, ou la totalité, nous n'avons pu vérifier pour l'instant, de ces textes intitulée <em>Entre miens. D'Alphonse Allais à Boris Vian</em> (Flammarion, 2010).<br />
<br />
<strong><a href="http://www.alamblog.com/index.php/tag/Marie%20Morel">Marie Morel</a></strong>, de son côté, donne sous couverture plumée le catalogue des livres qu'elle a illustrés ou publiés — en complément du nouveau numéro de sa revue <em>Regard</em> consacré à "l'assembleur" Gérard Cambon. On y trouve <em>Les Rougets</em> d'André Pieyre de Mandiargues aux côtés du poème <em>Clitoris</em> de Fernando Arrabal dont les éditions du Renard pâle donnent des versions toujours différentes, toujours plus originales. Ça frétille !<br />
<br />
<br />
<br />
<strong>Patrick Fréchet</strong> <em>Contribution d'apparence bibliographique à l'étude de l'œuvre de François Caradec</em>. — Tiré à part de la revue <em>Histoires littéraires</em> n° 43 (2010), édition originale réimposée, portrait photographique inédit en frontispice, 44 pages, 25 € auprès de la librairie Patrick Fréchet.<br />
<br />
<strong>Marie Morel</strong> <em>Catalogue des livres de Marie Morel</em>. — Le Petit Abergemont (Place de l'Eglise, 01260), Marie Morel, 2010, 16 p. et <em>Regard, petite revue d'art</em>, n° 109, septembre 2010, 3 euros.<br />
<br />
<img src="http://www.alamblog.com/public/MarieMorelCatalogue.jpg" alt="MarieMorelCatalogue.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="MarieMorelCatalogue.jpg, oct. 2010" /></p>
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François Caradec lauréat du prix de l'Humour noir (1960)
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2010-04-14T03:35:00+02:00
2010-04-14T03:35:00+02:00
Le Préfet maritime
Apostille
François Caradec
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/CaradecHumourNoir.jpg" alt="CaradecHumourNoir.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="CaradecHumourNoir.jpg, avr. 2010" /></p>
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L'eau à la bouche
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2009-11-09T00:17:00+01:00
2009-11-09T11:05:02+01:00
Le Préfet maritime
Dernier reçu Premier servi
Claude Duneton
Claudine Brécourt-Villars
Dictionnaire
Emile Zola
François Caradec
Gastronomie
Henri Duvernois
Lexicographie
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/Brecourt.jpg" alt="Brecourt.jpg" title="Brecourt.jpg, nov. 2009" /><br />
<br />
<br />
<br />
Claude Duneton est un malin, il ne s’y est pas trompé en chroniquant tout récemment la nouvelle édition de <em>Mots de table, mots de bouche</em>, le dictionnaire de <strong>Claudine Brécourt-Villars</strong> consacré au lexique du manger et du boire.<br /></p>
<p>Très largement documenté (chez Emile Zola, Henri Duvernois ou François Caradec, dans les grands ouvrages de la gastronomie, tel le <em>Nouveau traité de cuisine</em> de Menon de 1739, ou dans les chroniques d’autrefois), ce livre de référence (à prix imbattable) qui manquait gravement à notre bibliothèque nous a déjà suggéré quelques tentatives culinaires. Ce qui, sur notre île, n’est pas la moindre des choses, même si l’échec est parfois au rendez-vous.<br /></p>
<p>De la crêpe suzette, du blanc-manger, du marengo, des gaudes, ce <em>Dictionnaire étymologique et historique du vocabulaire classique de la cuisine et de la gastronomie</em> nous apprend tout en y joignant le plaisir des vocables précis — et parfois rares — tout en excitant l’imagination des papilles.<br />
Saviez-vous qu’un biscuit est la version moderne de “bescuit” rencontré dès le XIIIe siècle signifie “cuit deux fois” ? Qu’un “financier” est un hommage aux “héros de la gastronomie” ?<br />
Pour le gratin et la gribiche, je vous laisse découvrir seuls.</p>
<p>Désormais, grâce à Claudine Brécourt-Villards, nous ne consulterons plus la carte en ignare, et nous n’en serons que plus audacieux. Ainsi, nous n’hésiterons plus à commander une escalope de veau à la Foyot. Même si Tailhade y perdit un oeil. Mais c’est une autre histoire…<br />
<br />
<br />
<br />
<strong>Claudine Brécourt-Villars</strong> <em>Mots de table, mots de bouche. Dictionnaire étymologique et historique du vocabulaire classique de la cuisine et de la gastronomie</em>. — Paris, La Table ronde, 440 pages, 10 euros
<br />
<br />
<br />
Dans la même collection, la reparution du livre de Raymond Dumay, <em>De la gastronomie française</em>, devrait séduire les vivants. Du reste, les deux font la paire.<br />
<img src="http://www.alamblog.com/public/DumayGastronomie.jpg" alt="DumayGastronomie.jpg" title="DumayGastronomie.jpg, nov. 2009" /><br /></p>
http://www.alamblog.com/index.php?post/2009/11/09/L-eau-%C3%A0-la-bouche#comment-form
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Les inventions foutraques de Gaston de Pawlowski
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2009-09-04T01:29:00+02:00
2009-09-10T23:55:13+02:00
Le Préfet maritime
Dernier reçu Premier servi
François Caradec
Gaston de Pawlowski
Inventions
Voyages
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/Pawlo.jpg" alt="Pawlo.jpg" title="Pawlo.jpg, août 2009" /><br />
<br />
<br />
<br />
<strong>Gaston de Pawlowski</strong> (1874-1933) fait parler de lui. Ca n’est pas la première fois puisque, depuis 1962, ses deux ouvrages majeurs reparaissent de temps en temps, pour le plaisir des lecteurs avisés et soucieux de se colorier les idées grises.<br />En 1962 d’abord, la collection Présence du futur avait rendu vie à son ouvrage majeur, le <em>Voyage au pays de la quatrième dimension</em> (1912 ; 1923) qui influença tant Marcel Duchamp, donc l’art du siècle dernier, en mettant en fiction la relativité mathématique, avant Einstein, dans la continuation du Grec Zénon d’Elée (1).<br />
Puis, en 1973, vint feu François Caradec, qui dépoussiéra judicieusement les <em>inventions nouvelles</em> les plus fameuses du chroniqueur humoristique (Balland, 1973 ; rééd. 1977). Enfin, ses <em>Paysages animés</em> (La Bibliothèque, 2003), d’autres chroniques préfacées par Eric Walbecq qui revivifièrent le destin posthume du fameux Gaston.<br />
La parution d’une nouvelle sélection d‘“inventions nouvelles” jovialement foutraques - mais parfois aussi très politiquement incorrectes (les femmes, les Allemands et les Provençaux en font les frais) -, éclaire ce que fut l’esprit joyeux des années 1910. Fruits généreux d’une rubrique où le rédacteur en chef de <em>Comoedia</em>, personnalité pipole de son temps, fourbissait ses papiers les plus dépeignés pour amuser le lecteur, les <em><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5452333c.r=pawlowski.langFR">Inventions nouvelles et dernières nouveautés</a> (E. Fasquelle, 1916) préfiguraient l</em>‘Encyclopédie des Farces et Attrapes et des mystifications” que Noël Arnaud et François Caradec publieront un demi-siècle plus tard.<br />
Etonnant chroniqueur, Pawlowski savait être un auteur délicieux, comme les lecteurs de <em>Bizarre</em> purent s’en apercevoir avec <a href="http://www.alamblog.com/index.php/post/2007/09/16/Bibliographie-exhaustive-de-la-revue-Bizarre2">La Faillite de la science</a>, ou bien ses contemporains tête-en-l’air, qui tentèrent de se procurer sa fameuse baignoire à entrée latérale, qui vaut bien les rails en mou de veau de Raymond Roussel ou le mètre élastique de Gabriel de Lautrec.
Témoin des bizarreries de son temps ainsi que de ses vanités, Pawlo semble avoir digéré et l’influence de ses amis Allais et Willy, et celle d’un célèbre Irlandais, comme on le verra, même si en cette année 1916, l’humour et l’esprit ne vont pas plus loin que le bord oriental des tranchées… C’est que la guerre contre les “Boches” est à son comble : les inventions guerrières de Pawlowski sont nettement patriotiques… En général, Pawlowski savait prendre des accents burlesques et swiftiens. Et s’il n’est plus question de manger les enfants, vous verrez que l’on se trouve, par extraordinaire, fort près parfois de notre réalité d’aujourd’hui.
Une dégustation n’ayant jamais fait de mal à personne, en voici donc quelques morceaux :<br />
<br />
<br /></p>
<blockquote><p>Le <strong>Vampire vinivore</strong> est un petit appareil fort simple, inspiré du « vacuum cleaner » et qui permet de récolter, par succion, le jus d’une vigne sans prendre la peine inutile de cueillir les grappes. C’est un procédé rapide, économique, et qui enchante nos vignerons.</p>
<p>
Nous sommes heureux de signaler aux personnes peu fortunées le nouveau <strong>dentier élastique pour familles pauvres</strong>. Ce dentier, composé de rente-deux dents artificielles, est monté sur de fausses gencives en caoutchouc rouge. Il peut être utilisé alternativement par les membres d’une même famille ayant des bouches de grandeurs différentes. Suivant les nécessités du jour, les visites à faire, les démarches à entreprendre, le dentier passe de bouche en bouche et s’adapte exactement aux besoins de chacun.</p>
<p>
Devant l’encombrement toujours plus grand des statues érigées dans Paris, le Conseil municipal à décidé de faire élever quelques <strong>statues-types</strong> en redingote, à cheval ou dans un fauteuil, avec tête et inscription mobiles. Suivant le goût du jour, le grand homme sera changé et la concession du monument ne sera accordée que pour dix ans. Ajoutons enfin que les souscripteurs n’auront à payer que les frais de la tête et la location du corps.</p>
<p>
A signaler, dans les jolies créations qui peuvent constituer un gracieux cadeau d’étrennes, le <strong>nouveau silencieux pour dames</strong>, en soie rose chatertonnée, qui s’adapte exactement sur la bouche et est vendu, prêt à être posé, dans un élégant emballage. Ce silencieux est analogue à celui que l’on emploie pour les voitures automobiles. Il évite tout bruit, toute discussion, toute conversation fatigante, sans empêcher pour cela la dame qui le porte de dire tout ce qui lui plaît. Le silence le plus absolu est obtenu, et c’est là l’essentiel. Le silencieux pour dames préserve, l’hiver, des grippes, des maux de gorge. Il se rejette élégamment sur l’épaule, comme un boa, et son élégance séduira toutes les femmes.
Ajoutons, à titre documentaire, qu’il existe une
variante du silencieux pour dames : le rustre silencieux pour hommes. Mais on nous dispensera d’en parler dans ce recueil entièrement consacré à la
science, aux élégances et au bon goût.</p>
<p>
On s’est étonné, récemment, de voir la préfecture de police repousser les nouveaux <strong>revolvers à viseur lumineux</strong>, cependant si pratiques, puisque le rayon électrique indique exactement sur la cible l’endroit où la balle va frapper. Cet ajournement fut le résultat d’une regrettable erreur. On ne sait pourquoi les expériences ont été faites, en effet, par des agents, non pas sur des cibles ordinaires, mais sur des poissons, que le rapport ne désigne pas d’une façon plus explicite. En raison sans doute de la réfraction de l’eau, les résultats ont dû être négatifs. Espérons que de nouvelles expériences viendront remettre au point ces premiers essais défectueux que l’on avait confiés par erreur au service des moeurs.</p>
<p>
Signalons avec plaisir la nouvelle <strong>robe secrète à double agrafage pour dames du monde</strong>, que lance un grand couturier parisien, pour sa seule clientèle. Cette nouvelle robe s’agrafe normalement dans le dos, comme la plupart des autres robes, mais elle possède sur le côté un second système d’agrafes, entièrement dissimulé sous un minuscule galon. Cette robe est destinée à donner toute satisfaction à certains maris soupçonneux qui désirent, le
matin, agrafer eux-mêmes la robe de leur femme, pour la dégrafer eux-mêmes le soir et constater ainsi que rien n’a été modifié dans la journée aux
petites combinaisons fantaisistes qu’ils ont cru devoir apporter personnellement dans l’agrafage. La nouvelle robe permet, grâce au second
agrafage, de ne rien changer aux dispositions prises et donne ainsi satisfaction à tout le monde. C’est là un innocent subterfuge, analogue au double allumage si apprécié des automobilistes, et qui sera bien accueilli de tous. Il mettra quelque union, cette année, nous en sommes convaincu, dans la plu-
part de nos ménages parisiens.</p>
<p>
Une des reines de l’élégance londonienne a bien voulu m’écrire pour me signaler une nouvelle mode qui sera lancée cette année par les clubmen anglais. il s’agit du <strong>tuyau de poêle à clé</strong>. Ce chapeau est exactement construit comme les tuyaux de poêle ordinaires mais il est muni d’une clé modératrice. La clé, dont la poignée est placée sur le côté, permet à volonté d’aérer l’intérieur du chapeau a haute forme, en faisant simplement tourner le fond sur son axe. Gela permettra à nos élégants de conserver cette coiffure un peu lourde par les temps les plus chauds sans en être incommodés.<br /></p></blockquote>
<p><br />
<br />
<br />
<strong>Gaston de Pawlowski</strong> <em>Inventions nouvelles et dernières nouveautés</em>. Choix et présentation d’Eric Walbecq. - Bordeaux, <a href="http://www.finitude.fr/auteurs/pawlowski.htm">Finitude</a>, 128 p., 13,50 euros.
<br />
<br />
<br />
(1) Deux rééditions ont paru en 2002 et 2004, la première aux éditions de L’Autruche guatémaltèque, succursale d’une petite maison bien connue (dans une édition d’E. Walbceq qui joint au volume un dossier de correspondance), la seconde présentée par Jean Clair aux éditions Images modernes. Voir les superbes illustrations de ce livre par <a href="http://livrenblog.blogspot.com/2009/08/leonard-sarluis-voyage-au-pays-de-la.html">Léonard Sarluis sur Livrenblog</a>.
<br />
<br />
<br />
<br />Pour mémoire, vous trouverez ci-dessous le sommaire des <em>Inventions nouvelles</em> d’origine.</p> <p><strong>Sommaire des <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5452333c.r=pawlowski.langFR">Inventions nouvelles et dernières nouveautés</a></strong> (E. Fasquelle, 1916)<br />
<br />
<br />
<strong>I. - Hygiène, Esthétique, Soins de beauté</strong> p. 1<br />
Le savon antidérapant. - Le réticule adultérin. - Le crachoir-torpille. - Le ratelier-piège. - L’ovimelle muscacide. - L’escarfigaro. - Pour conserver ses dents. - Mouches vivantes. - Machine à écrire les bâtons. - Filtre touriste. - Méphistophone bas parleur. - Hâle artificiel. - - Ongles noirs pour cabarets. - Embrasses pour joues tombantes. - L’éclairage des yeux et du nez. - La baignoire à entrée latérale. - Burettes à huile pour Esquimaux. - Vacuum nasal. - L’électrocuferropaillasse. - Le mammifère natatoire gonflant. - Boucles d’oreilles réveille-matin. - Le crachoir central récupérateur. - Le calorifère à miasmes. - Les peignes pleins pour personnes pelées. - La chenille brosse à dents. - Coton noir pour deuil. - Le genuflectol. - Accroche-coeur tressé pour monocle. - Pâte d’aimant pour cheveux métalliques. - Les cheveux-barbe. - Le ciment ombilical. - Le savon à poils. - Cirage à la graisse de lapin. - L’extenseur sénile. - Le schampooing scolaire. - Criquets tondeurs. - Le cri-cri pinçon. - L’ibis ouvre-gants. - Le crocodile conformateur pour bottes. - La dynamo-pipe et le bouton de gilet électrique pour conversation.<br /></p>
<p><strong>II. - Horticulture, Aviculture, Pisciculture, Elevage</strong> p. 33<br />
Le niveau à bulle d’air des poissons. - Le peigne des raies. - Bancs Touring-Club pour sardines. - Le vampire vinivore. - Le maquillage des pommes ridées. - La serviette-éponge sauvage. - L’Ichtyocinéma. - Les vaches à lait sucré. - Jambes de bois pour moutons. - Le martyr des moules. - Béquilles pour cigales. - Rouleaux pour escargots. - Wagons-restaurants pour moineaux. - Puces caramel pour chiens. - Moutons cotonniers. - Grain de beauté pour poules. - Vaches à café et vaches à bière. - Bassets à boggies. - Raboteuse automobile pour têtes de morues. - Chevaux de course à turbine. - Cochons autruchiens. - Coqs de combats chromés. - Chapeau Saint-François. - Moules perlières. - Poules merlières. - Poules perlières. - Moules merlières. - Perles pour lièvres. - Perles moulières. - Poules moulières. - Merles pour lierres. - Explosions d’oiseaux. - Cigognes pour friser la chicorée. - Monocles pour chevaux. - La santé du veau froid. - L’ovicul de poule enregistreur. - Le travail intensif des poules. - Les fruits-grelots. - Conformateurs pour oeufs carrés. - Le nid gobeur. - Charnières pour bouledogues. - Oeufs de poule d’eau pour tirs forains. - L’élimacié. - Le Marathon limace. <br /></p>
<p><strong>III. - Administration, Bureaux, Finances, Economie politique et sociale</strong> p. 65<br />
Le contrôle ombilical. - Mauvais traitements infligés à un ballon captif. - Les uhlans du Mont-de-Piété. - Les billets de banque ingnifugés. - La plume-doigt-réservoir. - Travaux à rides. - Les affiches horizontales pour ivrognes. - Le S. M. C. - La prise de la Santé. - Machine à couper les dentelures des timbres-poste. - Les petits chiens lécheurs. - Erreurs administratives. - Les inondations et les moulins à eau. - Le scandale des vaches bitumineuses. - Le sulfatage des feuilles de vigne dans les musées. - Affiches grasses pour élections. - Le mont Saint-Michel. - Les téléphones transatlantiques. - Roues à date pour autobus. - Le contrôle des dents d’or. - L’utilisation de la monnaie et des billets de banque.<br /></p>
<p><strong>IV. - Alimentation, Cuisine, Fraudes</strong> p. 87<br />
L’olimacia. - L’escroquerie au téléphone. - Psychiâtrie alimentaire. - Réglisse de lapin. - Huîtres inusables. - Pièces de démonstration. - Les nouveaux moineaux gras. - Evacuations boches. - Choucroute capillaire. - Les juges de Berlin. - La grève des secoueurs de salade. - Chemises pour gruyère. - Boucheries autophagiques de New-York. - Chemins de fer potagers. - Le phonovague. - Cartouches à grains de genièvre. - Haricots sans fils. - Bananes artificielles. - La hausse des viandes. - La porte moulin à café. - Le fusil à broche. - Choucroute zeppelin. - Le chien Touring-Club. - Pains boches au raisin. - Le truffage artificiel. - Cuisine viennoise. - Voitures de crémier empêchant le lait de tourner.<br /></p>
<p><strong>V. - Armement, Marine, Ruses de guerre</strong> p. 109<br />
L’anitra di guerra. - Eperons briquets. - Pigeons biplans. - Les idées de l’aumônier de l’Ernest-Renan. - Singes turcs aviateurs. - Le boomerang français. - Le compas volatile. - Jumelles optimistes. - Viseurs lumineux. - La cartouche chenille. - Les perroquets instructeurs. - Obus allant à 900 kilomètres. - Pièges pour aéroplanes. - Obus planètes. - Le suicide de l’électroaimant. - L’huître électrique. - Colle pour chauffeur. - Gaz asphyxiants. - Bicanons. - Singes pour poux. - Torpilleur haricot turbine. - La suppression des douanes par l’Allemagne. - Bismarck. - L’aéro coupe-cigares. - Les soldats de François-Joseph. - La voix de son maître. - Saucisses pour attacher les mitrailleurs. - La dernière maladie de von Bulow. - Le képi courant d’air. - Les couronnes de François-Joseph. - Le singe dans l’armée. - Economies de bouts de cigares. - Talons tournants pour boches. - Cols et faux-cols autrichiens. - Dans les sous-pirates. - L’arrestation de la Grande-Ourse.<br /></p>
<p><strong>VI. - Chemins de fer, Transports maritimes et urbains</strong> p. 133<br />
Le linocalcium. - Wagons mugisseurs et lampes Apis pour bestiaux. - Tunnels dans la glace. - Le télégraphe musical. - La double ceinture. - Les brûle-parfums du métro. - L’utilisation des émigrants contre les tempêtes. - La voiture à bras Edison. - Le télescope-luxe. - Les rapides à bouillon surchauffé. - Direction automatique des navires. - Panthéon-Courcelles. - La botte de foin dans une aiguille. - L’autotacotvelo local. - Les isolateurs gommés. - Limousines pour culs-de-jatte. - Le basset nettoyeur de rails. - Le hérisson pour trolley. - Soutiens-ventre pour wagons. Caractère(s) non reproduit(s)<br /></p>
<p><strong>VII. - Modes, Elégances, Vêtements, Ingéniosités somptuaires</strong> p. 151<br />
La robe secrète à double agrafage. - Tuyau de poêle à clef. - Skating à mouches vitré. - Postiches pour chiens. - Valise diplomatique pour chiens. - La glace vergognosa. - Mouchoirs aimantés. - Moeurs et vêtements tyroliens. - La bague byzantine. - Chaussette entonnoir pour écoliers. - Feutre artificiel. - Le vestiaire des petits cabots. - Les piquepockets. - Fermé. - Le silencieux pour dames. - La cape gorgone viperine. - Oiseaux vivants pour modes. - Pigeons pour chapeaux de courses. - Le dogcar Westinghouse. - Chaussures à écoulement d’eau. - Brodequins-requins. - Vêtement thermocapte à circulation d’eau. - Le kanguroo réticule. - La fraude sur les cols. - Jupe balai-mécanique pour vieilles dames obèses. - Le rat d’égout zibeline. - Le bouton de col Le Présent.<br /></p>
<p><strong>VIII. - La Maison, l’Ameublement, les Ustensiles de ménage</strong> p. 171<br />
La machine à compter le linge. - Recettes pour enlever le vert-de-gris et les taches de soleil. - Chaînes pour chiens de garde. - Le Xavier de Maistre électrique. - Serrure entonnoir pour ivrognes. - Passoire à un seul trou. - Moustiquaires. - Le dog cleanser. - Le voltaire à minuterie. - Ressorts à pompe pour sommiers. - L’utilisation des marées. - Le plafond damier. - La Louis XVI. - Le drap store. - Le train domestique. - Le fer à repasser électrique. - Le pétard mignon réveille-matin. - Le piano pour débutants. - Dallage en caoutchouc. - Cuiller à niveau constant. - Lit anti-procuste. - Biscuits de cire pour chiens. - Le Redoutable. - Fabrication ingénieuse de passoires dans la zone.<br /></p>
<p><strong>IX. - Automobilisme, Aviation, Alpinisme, Sports cynégétiques</strong> p. 191<br />
L’écureuil pour le montage des pneus de 135. - Le projet Vag. - Plaques indicatrices. - Le phare-cinéma pour agents. - L’auto alibi à pannes commandées. - L’eau peut remplacer l’essence. - Carnier grossissant pour chasseurs. - Le mont Eiffel. - Les 24/30. - Balle cri-cri de tennis. - Voile rigide pour petites voitures. - Le percement des aiguilles alpestres. - L’hélicominet à bouchons. - La lutte contre le clou. - Arbres caoutchouc. - La peur des chevaux entiers. - Breloques américaines pour chaînes d’auto. - Collier-montre pour chiens. - Pédales automobiles pour pianos. - Le faucon réclame pour aviateurs. - Vers luisants pour l’éclairage des bestiaux. - La vaccination des châssis de course. - Le fromage automobile. - Le petit nécessaire de réparation pour toutes les pannes.<br /></p>
<p><strong>X. - Architecture civile et religieuse</strong> p. 211<br />
Les colonnes des temples antiques. - Le moteur à gaz privé. - Chauffage terrestre central. - La transformation de la Madeleine. - Le chantier pousse-pousse. - Les maisons-ascenseurs. - Le fil à plomb rigide. - Ailes pour villas. - L’Excelsior Phénix. - La cure d’altitude du Faubourg Montmartre. - Clôtures musicales. - La concierge-grue centrale. - Le water-gamme. - Les vaches à ciel de Broadway.<br /></p>
<p><strong>XI. - Police, Tribunaux, Voie publique</strong> p. 223<br />
Empreintes digitales moulées. - Cul-de-jatte balai mécanique. - Les agents fillettes. - Les Cerbérines. - Ruse de contrebandiers. - Réverbères en caoutchouc. - Les taxipalfrois. - Contrefaçon d’asphalte. - Postes d’aimantation. - Mendiants artistiques. - Alignements artificiels. - Trottoirs roulants. - Agents flottants. - La petite houille blanche. - Chiens camouflés. - Chaises Janus. - Cyroscope Paoli. - Paons balayeurs. - Escroquerie de charbon. - L’extincteur souricier. - Le blessé artificiel pour pharmaciens. - Le singe à queue prenante. - L’oeil de verre détective.<br /></p>
<p><strong>XII. - Beaux-Arts, Théâtre, Presse</strong> p. 243<br />
Tableaux vivants. - Fauteuils pneumatiques pour cinéma. - Un nouveau quotidien: La Conscience. - Les modèles de la place Pigalle. - Cadre pour peintures cubistes. - Nouveau contenancier. - Société du Cinéma-Métro. - Couronnes d’immortels. - Un scandale cubiste. - Plantes grimpantes pour monter les lettres. - Protection des paysages. - Le miroir orthoptique. - Le salon du daltonisme. - Fers à cheval réclame. - Location de statues. - Résumés cinématographiques. - La maison du Vase Brisé. - Le thémisophone. - L’école trépidante. - L’hermaphrodite au théâtre. - Fatigué d’être Boche. - Le revolver musicographe pour casino.<br /></p>
<p><strong>XIII. - Anthropologie, Ethnographie, Occultisme, Voyages</strong> p. 263<br />
Le voyage du conquérant. - Le bal des scaphandriers. - Le soldat de Marathon. - Le bénédisiphon. - La boucherie humaine. - Fontaines Wallace lumineuses. - Noël ? - Bons conseils. - Le nouveau tatouage blanc. - Les plongeurs. - Procédés d’orientation dans le Far West. - Verres en tôle. - Plages de sable artificielles. - Le Paterpolitain. - L’élargissement des prisonniers. - Statues utiles. - Plaques tournantes pour prussiens. - Coloration des fantômes. - Le crabe précurseur. - L’Ange Gabriel a dix-huit places. - Matérialisation de beefsteacks.<br /></p>
<p><strong>XIV. - Science pure et appliquée</strong> p. 279<br />
Le cadran lunaire. - Pulsomontre de voyage. - Les cirons industriels. - Parapluie pour cigare. - Muscasonne antivibrateur. - La lumière noire. - Photographies sans retouches. - Colonnes monocylindriques. - Le pas de vis pour monocles. - Réforme musicale des pendules. - Poucettes rotatives. - Nouveau mètre court. - Gants à écrire. - Parapluie rotatif lumineux. - Négatifs pour nègres. - L’heure exacte. - Protège-pointe pour moustiques. - Cure-oreilles électrique. - Un scandale aux Longitudes. - Le phonographe pour sourds-muets. - Machine à coudre sans fil. - Routes aériennes. - Le nouveau funiculaire à grenouilles. - Le gaz misérable. - L’équilibreur de tartines.<br /></p>
<p><strong>XV. - Moeurs et coutumes, Vie privée, Folk-lore</strong> p. 301<br />
La leçon mal comprise. - La destruction des pipes. - Les mouchoirs sinapisés. - L’antimigrateur tzigane. - Hachette dominicale. - La conversation. - Un incident postal. - Les méfaits du collier d’ambre. - Le house-pyjama housse. - Chasseurs champignons. - Le tabouret chameau. - L’auto-cigare. - Baromètre à sonnerie pour ivrognes. - Litres en verre dépoli. - Appareil à sécher les larmes. - Le cadeau boomerang. - Jouets rationnels pour enfants. - Le réveil P. T. T. - Le pain gratuit pour riches. - Le fauteuil-éclipse. - Le crabe casse-noisettes. - Lit flagrant délit. - Le sourieur bonhomme.<br /></p>
<p><strong>XVI. - Médecine, Chirurgie</strong> p. 321<br />
Dentier élastique pour familles pauvres. - Cols perforés pour furoncles. - Lit d’hôpital radiateur. - Limace vivante pour maux de gorge. - La limace chirurgicale. - Nécessaire pour fièvreux. - Pieds antidérapants. - Horrible mutilation des petits chinois. - L’herbe purgative. - Le rebouchage des trous de variole. - Bi-tétard équilibreur pour nourrices. - Dents dynamitées. - La diète des opérés. - La compagnie du Métroténia. - Le mussicide marmoréen. - La saponification des personnes grasses. - Un cheval dans le ventre. - Pose de la première pierre d’un hospice américain pour vieux calculateurs graveleux. - Médecins aveugles. - Instruction intra-utérine. - Fâcheuse distraction d’un grand chirurgien.</p>
http://www.alamblog.com/index.php?post/2009/08/31/Les-in%C3%A9dites-inventions-de-Gaston-de-Pawlowski#comment-form
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Lectures d'été : François Caradec
urn:md5:ed5b10d2d6ccb0d465d18ab64d380f3f
2009-08-04T02:06:00+02:00
2009-08-04T02:06:00+02:00
Le Préfet maritime
Les Vrais Coupe-Faim
François Caradec
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/.CaradecEntrezdonc_m.jpg" alt="CaradecEntrezdonc.jpg" title="CaradecEntrezdonc.jpg, juil. 2009" /><br />
<br />
<br />
<br />
Un recueil posthume de contes, saynètes, nouvelles par l’historique Oulipien, qui n’était pas que cela.<br />
Des surprises pour se rafraîchir et s’assouplir l’esprit.<br />
<br />
<br />
<strong>François Caradec</strong> <em>Entrez donc, je vous attendais</em>. - Paris, Mille et une nuits, 158 pages, 4 euros</p>
http://www.alamblog.com/index.php?post/2009/08/04/Lectures-d-%C3%A9t%C3%A9-%3A-Fran%C3%A7ois-Caradec#comment-form
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Bibliographie lacunaire des Presses littéraires de France (François Caradec was here)
urn:md5:26421700dd03d45a1bd5165d9f7497fb
2009-06-09T00:07:00+02:00
2015-06-10T10:10:23+02:00
Le Préfet maritime
Ad Usum Bibliofilous
François Caradec
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/.Jonas_m.jpg" alt="Jonas.jpg" title="Jonas.jpg, mai 2009" /><br />
<br />
<br />
<br />
Il est notoire que <strong><a href="http://www.alamblog.com/index.php/post/2008/11/14/Je-nai-pas-ete-viole-par-une-boulangere-entretien-avec-Francois-Caradec">François Caradec</a></strong> était typographe. Il a tout naturellement travaillé dans l'imprimerie. C'était juste après la guerre, du côté de Massy, à l'imprimerie des Presses littéraires de France, maison bien oubliée qui va néanmoins laisser des traces dans l'histoire littéraire.<br />
<br />
Grâce à François Caradec, ou à cause de lui...<br /></p> <p>En effet, le plaisant typographe a relaté cette expérience apparemment cocasse dans un texte merveilleux, <em>Monsieur Tristecon chef d'entreprise</em> (Temps mêlés, 1960), l'un de ses plus beaux écrits avec <em>Nous deux mon chien</em> et <em>La Compagnie des zincs</em>, récit hilarant qui aurait reparu pour l'édification de tous les salariés dans la collection "L'Alambic", si...<br />
Avec l'humour qui le caractérisait et un vaillant air de ne pas y toucher, François Caradec y dressait le portrait du patron de la maison en grotesque et inorganisé marchant à l'aveuglette, aussi vaniteux qu'inutile.
C'est néanmoins sous le régime de ce M. Prudhomme parvenu que François Caradec a fait ses débuts d'auteur — et d'observateur — dans les publications que pourvoyaient <strong>les Presses littéraires de France</strong>. Et tout d'abord dans la revue <em>Arts et Lettres</em> (1946-1949), puis en volumes indépendants.
Les Presses littéraires de France étaient installées au 166 de la rue de Grenelle (Paris VIIe) et possédaient donc une imprimerie à Massy, celle-là même où Caradec composa et imprima ses deux premiers livres (une édition annotée du <em>Dialogue entre un prêtre et un moribond</em> de Sade, en 1949 et <em>Semeur Melon</em>, le pur fruit de son imagination personnelle, l'année suivante).
C'est également dans ces ateliers qu'il composa les quelques livraisons de la revue <em>Jonas, petit observateur des lettres et des arts</em>, mais nous en reparlerons.<br />
Pour l'heure, concentrons-nous sur le catalogue de la maison Les Presses littéraires de France, dont la bibliographie est à coup sûr un exercie aléatoire tant les annonces de parution fantaisistes foisonnent. C'est à dire autant que le compte d'auteur s'y plaisait, apparemment.<br />
<br />
Pour les amateurs d'histoire factuelle, notons que les Presses littéraires de France changent de marque aux alentours de 1952 en devenant les éditions M. Brient et en se spécialisant dans l'art dramatique et l'histoire du théâtre, les techniques graphiques et la photographie.<br />
En 1968, la marque devient M. Brient et Gouraud puis, finalement, se raccourcit à nouveau en "éditions M. Brient". Elle paraît avoir été logée alors, depuis 1955 au moins, 64 rue de Saintonge (Paris IIIe).<br />
Voilà pour les premières bribes.
Une annonce anticipée de <em>Jonas</em> avait paru dans le numéro 13-14 d<em>'Arts et Lettres</em> sous ces espèces :<br /></p>
<blockquote><p><em>Caradec</em> Il faut bien que Jonas se pêche<br /></p></blockquote>
<p><br />
Et, de fait, il le faut bien.<br />
<br />
<br />
<strong>Ouvrages et contributions de François Caradec aux Presses littéraires de France</strong><br />
<br />
<em>Arts et Lettres</em> (17 numéros en 15 fascicules, 1946-1949) : les interventions de François Caradec, bibliographiées par Patrick Fréchet, y sont parfois de très belle eau. "Simple police", par exemple, article contre André Breton, qui tenta d'en empêcher la parution par sbire interposé.<br />
<br />
<strong>D. A. F. de SADE</strong> <em>Dialogue entre un prêtre et un moribond</em>. Paris, Les Presses littéraires de France, 1949 (a. i. à Massy, 26 février 1949), 53 p. 1000 ex. et qq HC. A noter : deux exemplaire au dépôt légal : l'un au 24 mars 1949, l'autre au 30 janvier 1952, date probable de la fin des grandes heures de la maison PLF. Intervention de F. Caradec :"Origines du dialogue", pp. 31-36 et "Notes", pp. 36-52.<br />
<br />
<strong>Auguste SEMEUR</strong> (i. e. François Caradec) <em>Semeur melon</em>. s. l. (Paris), PLF, 1950, n. p. (20) p. agrafé. Tirage unique à 150 exemplaires numérotés et quelques hors commerce, dont l'un fut "plus spécialement pour A(natole) J(akovsky)". Il s'agit en fait d'un texte de Caradec lui-même, publié dans <em>Arts et Lettres</em> (n°16, octobre 1950). C'est son deuxième livre, probablement un tiré-à-part (cela reste à vérifier, un peu de patience). Biographie tapuscrite de l'auteur jointe.<br />
<br />
<em>Jonas: petit observateur des Lettres et des Arts</em> (nous y reviendrons).<br />
<br />
<br />
<strong>CATALOGUE</strong><br />
<br />
<strong>Jean BODIN</strong> <em>Loi et loi</em>. - Massy, Presses littéraires de France, 1948, 62 p.<br />
<strong>Pierre-Emmanuel DUVILLARS</strong> <em>Clamavi : sept poèmes</em>. Ill. de dessins au trait par Pascal Renous. Préface d'André Salmon. - (Paris), les Presses littéraires de France, 1948, 45 p.<br />
<strong>Adalbert de CHAMISSO</strong> <em>L'Homme qui a perdu son ombre. Peter Schlemihl</em>. Introduction et notes de Jean-Gérard Chauffeteau. Paris, les Presses littéraires de France, 1949, 109 p.<br />
<strong>Alain MESSIAEN</strong> <em>Poésie de cinéma</em>. Paris, les Presses littéraires de France, 1949, 26 p. n. ch.<br />
<strong>Frédéric NIETZSCHE</strong> <em>Poésies complètes</em>. Traduction de P. Arnold et Y. Delétang-Tardif. Paris, les Presses littéraires de France, 1949, 2 vol.<br />
<strong>Gabriel POMERAND</strong> <em>Les Méditations d'un Bâtard (ou les divertissements d'un Archange)</em>. Paris, les Presses Littéraires de France, 1949 (a. i. 28 juin), en feuilles 280x230, couverture imprimée rempliée. le tirage comprend quelques exemplaires hors commerce sur pur chiffon à la forme comme les 20 numérotés de tête, et 80 sur alfa du Marais.<br />
<strong>Pierrette SARTIN</strong> <em>Visages de l'amour</em>. Paris, l'auteur (Massy, imp. des presses littéraires de France), 1949, 31 p.<br />
<strong>Kostas ZAROUKAS</strong> <em>Fugue et cantate</em>. Paris, les Presses littéraires de France, 1950, in-4° , 31 p.<br />
<strong>Maurice RAPHAEL</strong> <em>Jean Martin-Bontoux</em>. Paris, PLF, 1951. 10 exemplaires de tête sur pur fil, n°3 signé par Jean Martin Bontoux. Tirage limité à 510 exemplaires.<br />
<strong>Anatole JAKOVSKY</strong> <em>Gaston Chaissac homme orchestre</em>. Paris, les Presses littéraires de France, 1952, in-12 br., n. p. 20 exemplaires de tête numérotés sur papier "quelconque strictement réservés aux spéculateurs" dont des exemplaires marqués HC. Avec un encart sur papier vert illustré d'une photographie : "le chant de l'oiseau encagé avec le serpent repu, voilà mon art...". Treize reproductions.<br />
<strong>Jean CAZENEUVE</strong> <em>Psychologie de la joie</em>. - (Paris), les Presses littéraires de France, 1952, 87 p. Egalement annoncé sous le titre de "Esthétique de la joie". Reparaît sous la marque "M. Brient et Cie" en 1962.<br />
<strong>Marie-Thérèse VIETE</strong> <em>Sylvie, ma bien-aimée</em>. Paris, les Presses littéraires de France, 1952, 189 p.<br />
<strong>Général LEGRAND-GIRARDE</strong> <em>Un quart de siècle au service de la France. Carnets 1894-1918 : Madagascar, Élysée, Chine, loi de trois ans, guerre de 1914-1918</em>. Paris, les Presses littéraires de France, 1954, 648 p., portrait.<br /></p>
<p><br />
<br />
<strong>Collection Univers poétiques</strong><br />
n° 1 <strong>Marc BASTARD</strong> <em>Les Paradis intermédiaires</em> (parution non avérée)<br />
n° 2 <strong>Paul VERDEVOYE</strong> <em>Essayer sa danse</em> (parution non avérée)<br />
n° 3 <strong>Tristan d'ARUZY</strong> <em>Chemins détournés</em> (a. i. 24 mai 1950 à Massy, tiré à 240 ex.)<br />
n° 4 <strong>Pierre SARTIN</strong> <em>L'Ombre et le Dieu</em>, 1950, n. p. (23 p.).<br />
<br />
<br />
<strong>Collection Artistes de ce temps (dirigée par Pierre Descargues et Denys Chevalier, 1950-1954)</strong><br />
n° 1 <strong>Pierre DESCARGUES</strong> <em>Rebeyrolle</em>, 1951, 19 p. n. ch. pl., portrait<br />
n° 2 <strong>Pierre DESCARGUES</strong> <em>Piaubert</em>, 1950, 19 p. n. ch. : pl.<br />
n° 3 <strong>Pierre DESCARGUES</strong> <em>Y. Alde</em>, 1950, 15 p. n. ch. : pl.<br />
n° 4 <strong>Pierre DESCARGUES</strong> <em>Volti</em>, 1950, 19 p. n. ch. : pl., portrait<br />
n° 5 <strong>Pierre DESCARGUES</strong> <em>Bernard Buffet</em>, 1950, 17 p. n. ch. : pl.<br />
n° 6 <strong>Pierre DESCARGUES</strong> <em>Gili</em>, 1951 (3e éd.), 27 p. n. ch. : pl.<br />
n° 7 <strong>Pierre DESCARGUES</strong> <em>Vieira da Silva</em>, 1950, 12 p. n. ch. : pl.<br />
n° 8 <strong>Raymond COGNIAT</strong> <em>Rufino Tamayo</em>, 1951, 23 p. n. ch. : pl.<br />
n° 9 <strong>Giuseppe MARCHIORI</strong> <em>Viani</em>, 1950, 23 p. n. ch. : pl., portrait<br />
n° 10 <strong>Michel SEUPHOR</strong> <em>Hajdu</em>, 1950, n. p. (27) p. : ill.<br />
n° 11 <strong>Denys CHEVALIER</strong> <em>Clavé</em>, 1951, 27 p. n. ch. : pl.<br />
n° 12 <strong>Jean BOURET</strong> <em>Simon Segal</em>, 1950, 19 p. n. ch. : pl., portrait<br />
n° 13 <strong>Jean BOURET</strong> <em>Joseph Pressmane</em>, 1951, 19 p. n. ch. : pl.<br />
n° 14 <strong>Jean BOURET</strong>, <strong>John DEVOLUY</strong> et <strong>Jean-Pierre AUDOUIT</strong> <em>'L'âge atomique' de Bernard Lorjou : études, ensemble, détails, 1949-1950 : toile exposée au Salon des Tuileries, Galerie Charpentier, Paris, octobre 1950</em>, 1950, (31) p.<br />
n° 15 <strong>Denys CHEVALIER</strong> <em>Rivière</em>, 1950, 23 p. n. ch. : pl., portrait<br />
n° 16 <strong>Denys CHEVALIER</strong> <em>André Minaux</em>, 1949, 19 p. n. ch. : pl.<br />
n° 17 <strong>Denys CHEVALIER</strong> <em>Carzou</em>, 1950, 27 p. n. ch. : pl.<br />
n° 18 <strong>Pierre DESCARGUES</strong> <em>Gabriel Zendel</em>, 1952, 19 p. n. ch.<br />
n° 19 <strong>Pierre DESCARGUES</strong> <em>Bertholle</em>, 1952, 23 p. n. ch. : pl.<br />
n° 20 <strong>Jean BOURET</strong> <em>Vinay</em>, 1952, 15 p. n. ch. pl.<br />
n° 21 <strong>Jean BOURET</strong> <em>A. Hambourg</em>, 1952, 17 p. n. ch., pl.<br />
n° 22 <strong>Philippe SOUPAULT</strong> et <strong>Horacio FLORES-SANCHEZ</strong> <em>La personnalité de Cuevas. Le peintre José Luis Cuevas</em>. Préface de Jean Cassou. - Paris, M. Brient (impr. M. Brient), 1955, 55 p. n. ch., pl., portrait<br />
n° 23 <strong>Pierre DESCARGUES</strong> <em>Paul Aïzpiri</em>, 1952, 20 p. n. ch.<br />
n° 24 <strong>Guy WEELEN</strong> <em>J. Biala</em>, 1952, 15 p. n. ch. : pl.<br />
n° 25 <strong>Pierre-Miguel MERLET</strong> <em>Reichel</em>. Préface de Bissière, 1953, 19 p. n. ch.<br />
n° 26 <strong>Georges BOUDAILLE</strong> <em>Néjad</em>, 1953, 22 p. n. ch. : pl. <br />
n° 27 <strong>Jacques LASSAIGNE</strong> <em>Hilding Linnqvist</em>, 1954, 12 p. n. ch.<br />
n° 28 <strong>Pierre DESCARGUES</strong> <em>Roger Montané</em>, 1954, 27 p. n. ch. : pl.<br />
<br />
<br />
<strong>Collection Paroles dégelées</strong><br />
n° 1 <strong>François VILLON</strong> <em>Les Ballades en jargon, ou le jobelin de M. François Villon, authentifiées par divers clercs</em>, 1949. Titre annoncé dans le n° 15 de la revue : "Onze ballades en jargon".<br />
n° 2 <strong>PARACELSE</strong> <em>L'Art d'alchimie et autres écrits de Théoph. Paracelse...</em>, 1950, 111 p. Titre annoncé en 1949 : "De la Pierre philosophale et autres grimoires".<br />
n° 3 <strong>D. A. F. de SADE</strong> <em>Français, encore un effort si vous voulez être républicains</em>. Brochure tirée de la ″Philosophie dans le Boudoir″. Tiitre annoncé en 1949 : Choix de Lettres.<br />
<br />
Annoncés en 1949 et apparemment non publiés :<br />
<strong>NOSTRADAMUS</strong> <em>Prédictions pour l'an 1949</em>. 125 exemplaires sur Lana pur fil<br />
<em>Le Cantique des Cantiques</em><br />
<br />
<br />
<strong>Collection Danseurs et danseuses (dirigée par Martine Cadieu)</strong><br />
n° 1 <strong>Martine CADIEU</strong> <em>Lycette Darsonval</em>, 1951, n. p., (19) p.<br />
n° 2 <strong>Martine CADIEU</strong> <em>Janine Solane</em>, 1951, n. p., (20) p.<br />
n° 3 <strong>Claude HERVIN</strong> <em>Serge Golovine</em>, 1951, n. p., (23) p.<br />
n° 4 <strong>Martine CADIEU</strong> <em>Rosella Hightower</em>, 1951, n. p. (19 p.)<br />
<br />
<br />
<strong>Collection L'Art abstrait</strong><br />
n° 1 <strong>Jean DEWASNE</strong> <em>Vasarely</em>, 1952, n. p., 30 p.<br />
n° 2 <strong>Pierre DESCARGUES</strong> <em>Jean Dewasne</em>, 1952, n. p., 28 p.<br />
n° 3 <strong>Gabrielle BUFFET-PICABIA</strong> <em>Jean Arp</em>, 1952, n. p., 34 p.<br />
<br />
<br />
<strong>Collection Les décorateurs de théâtre</strong><br />
n° 1 <strong>André WARNOD</strong> Y<em>ves-Bonnat, suivi de La technique au service de la personnalité</em> par Denis Bablet. Paris, Presses universitaires de France, 1954, (36-8p. de pl.), ill., couv. ill. <br />
<br />
<strong>Collection Les Metteurs en scène (dirigée par Catherine Valogne)</strong><br />
n° 1 <strong>Léon CHANCEREL </strong>''J.-L. Barrault ou l'« Ange noir du théâtre » , 1953.<br />
n° 2 <strong>Raymond COGNIAT </strong><em>Gaston Baty</em>, 1953, 57 p.<br />
n° 3 <strong>Paul-Louis MIGNON</strong> <em>Jean Dasté</em>, 1953, 63 p.<br />
n° 4 <strong>Léon CHANCEREL</strong> <em>Molière</em>, 1953, 73 p.<br />
n° 5 : ?<br />
n° 6 <strong>Paul-Louis MIGNON</strong> <em>Jean Dasté</em>, 1953, 61 p.<br />
<br />
<br />
<strong>Collection Art de demain</strong><br />
n° 1 <strong>Collectif</strong> <em>Christine Boumeester</em>. Textes de Francis Picabia, Gaston Bachelard, Max Clarac-Serou... (et al.). - Paris, Instance-Presses littéraires de France, 1951, n. p. (19 p.). Seul paru ?<br />
<br />
<br />
<strong>Collection Le Serpent de poche</strong> (non avérée)<br />
<br />
<br />
<strong>Co-édition</strong><br />
<strong>Edouard GLISSANT</strong> <em>Un champ d'îles</em>, avec un frontispice de Wolfgang Paalen. Paris, Instance, 1953 (imp. des Presses littéraires de France), non paginé (50 p.). Tiré à 555 ex.<br />
<br />
<br />
<strong>Editions annoncées mais non avérées</strong><br />
<strong>Adalbert BERNY</strong> <em>Essai sur l'origine du langage et sa crise</em><br />
__Miche BOUET <em>Barogramme. Notes dans un Carnet de Vol à Voile</em>. sur Alfa du Marais<br />
<strong>Martine CADIEU</strong> <em>Soif</em>. 200 exemplaires sur alfa du Marais<br />
<strong>CARADEC</strong> <em>Il faut bien que Jonas se pêche</em><br />
<strong>Malcolm de CHAZAL</strong> <em>Point d'impact</em><br />
<strong>Pierre CUVILLIER</strong> <em>La Chine Froide</em>. 150 exemplaires sur Lana pur fil, BFK de Rives, bouffant suédois<br />
<strong>Roger DUGERRY</strong> <em>Contes nocturnes</em><br />
<strong>Robert EDOUAD</strong> <em>Je suis né d'une sans étoile</em>. 550 exemplaires sur pur fil, alfa et vergé<br />
<strong>Benjamin GORIELY</strong> <em>Le Chant du justicier</em>. Paraît en 1953 chez P.-J. Oswald avec un frontispice de I. Nomikossof<br />
<strong>Max JACOB</strong> <em>Lettre du garçon de café par nécessité</em>.<br />
<strong>Claude REIGNOUX</strong> <em>L'Enfant pendu</em><br />
<strong>Anne ROUGERES</strong> <em>Les Fleurs de la prairie</em><br />
<strong>Gabriel VENAISSIN</strong> (i. d. G. Soumille) <em>Contre-manifeste général</em> (collection "Le Serpent de poche").<br />
<strong>Guy WEELEN</strong> <em>Bernard Buffet</em><br />
<strong>Guy WEELEN</strong> <em>Etoile-Nation par Denfert-Rochereau, suivi d'autres poèmes</em>. 175 exemplaires sur Alfa et bouffant suédois<br />
<strong>Guy WEELEN</strong> <em>Crucifixion pour rien</em>.<br />
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<strong>Sous la marque M. BRIENT</strong><br />
<br />
<strong>Roger LIDOREAU</strong> <em>Ma palette en forme de lyre</em>. Paris, impr. M. Brient, 1960, non paginé, figure. H. C.<br />
<strong>Institut international du théâtre</strong> <em>Les Entretiens d'Helsinki ou les Tendances du théâtre d'avant-garde dans le monde, présentés par Paul-Louis-Mignon</em>. Paris, M. Brient, 1961, 67 p.<br />
<strong>Jean CAZENEUVE</strong> <em>Psychologie de la joie</em> (2 éd.). Paris, M. Brient et Cie (impr. M. Brient et Cie), 1962, 121 p.<br />
<strong>Yvon BOURDET</strong> <em>Communisme et marxisme, notes critiques de sociologie politique</em>. Paris, M. Brient et Cie (impr. M. Brient et Cie), 1963, 159 p.<br />
<strong>Philippe JOLIVET</strong> <em>Le Théâtre de Jean Anouilh</em>. Paris, M. Brient et Cie (impr. M. Brient et Cie), 1963, 199 p., pl.<br />
<strong>Jacques BARIL</strong> <em>Janine Charrat, la tentation de l'impossible</em>. Paris, M. Brient (impr. M. Brient), 1964, 37 p. n. ch.<br />
<strong>Bernard GEORGE</strong> <em>Edouard Boubat</em>. Paris, M. Brient, 1966, n. p., pl., portr., couv. ill.<br />
<strong>Institut international du théâtre</strong> <em>Les Entretiens de Vienne ou les Droits et devoirs du metteur en scène, présentés par Paul-Louis Mignon</em>. Paris, M. Brient et Cie, 1963, 87 p., pl. 7.<br />
<strong>Commune de Pointe-à-Pitre</strong> <em>Bicentenaire de la fondation de la ville de Pointe-à-Pitre. 1765-1965. (Iconographie)</em>. Paris, impr. M. Brient et Cie, 1965, 149 p. dont 1 dépl., ill., fac-sim.<br />
<strong>Jacques-Louis DELPAL</strong><em>Paris la nuit</em>. Paris, M. Brient et Gouraud, 1968, in-16 agenda (19 x 11), 196 p., couv. ill.<br />
<strong>Daniel BECOURT</strong> <em>Le Droit de la personne sur son image</em>. Paris, M. Brient, 1969, 95 p., couv. ill. en coul.<br />
<br />
<strong>Collection Artistes de ce temps</strong> (à partir du n° 22, 1952 : voir plus haut)<br />
<br />
<strong>Collection Ecrits sur le théâtre</strong> (dirigée par Catherine Valogne)<br />
<strong>Jean de BEER</strong> <em>Julien Bertheau</em>, 1957.<br />
<br />
<strong>Collection Le Théâtre dans le monde</strong><br />
<em>Marionnettes du temps présent</em>. Paris, M. Brient, 1966, (88) p., ill., couv. ill.<br />
<em>Marionnettes hors Europe</em>. Paris, M. Brient, 1965, n. p. (73) p., ill. couv. ill.<br />
<em>Réalisme en 1965</em>. Paris, M. Brient, 1965, (102) p.; ill., couv. ill.<br /></p>
<p><strong>REVUES</strong><br />
<strong><em>Techniques graphiques</em></strong> (mensuelle puis bimestrielle, dirigée par Serge Gille Chain, avril 1956-1968)<br />
<strong><em>Arts et techniques graphiques</em></strong> (1968-?972) fait suite à <em>Techniques graphiques</em><br />
<strong><em>Terre d'Images. Revue des arts et techniques photographiques</em></strong> (1964-1966).<br />
<strong><em>Revue d'Histoire du Théâtre</em></strong> (elle donna lieu à plusieurs tirés-à-part :<br />
Nicole Bourdel. ''L'Établissement et la construction de l'Hôtel des Comédiens français, rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés (Ancienne Comédie), 1687-1690 (1956).<br />
<em>50e Anniversaire de la mort d'Henrik Ibsen. Allocutions prononcées le 29 novembre 1956 par Gabriel Marcel, Jacques de Lacretelle et Maurice Gravier et le 15 février par Jacques Robichez. L'Exposition Ibsen à la Bibliothèque nationale, par Oyvind Anker</em> (1957).<br />
<em>Pour le centenaire de la mort de Rachel</em>, par Sylvie Chevalley ; <em>Auguste Rondel (1858-1934), à l'occasion du centenaire de sa naissance</em>, par Madeleine Horn-Monval (1958).<br />
Pierre Moisy <em>Eglises et Théatres</em> (1960).<br />
<br />
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Complément fourni par Patrick Fréchet (2015) :<br />
<strong>Pierre Mac Orlan</strong> <em>Essai pour Paul Elsas</em>, 24 Mai 1952, 20 p. + 8 planches hors-texte. Tirage : 1000 ex. num. sur bouffant, 20 ex. num. sur Vélin d'Arches accompagnés chacun d'une œuvre originale de Paul Elsas et quelques ex. hors-commerce.
<br /><img src="http://www.alamblog.com/public/PauElsasMac.jpg" alt="PauElsasMac.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="PauElsasMac.jpg, juin 2015" />
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<p>Sous réserve d'inventaire.<br />
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Copyright E. Dussert, 2009. Aucune reproduction n'est autorisée sans accord préalable.</p>
http://www.alamblog.com/index.php?post/2009/05/26/Petite-bibliographie-lacunaire-des-Presses-litt%C3%A9raires-de-France#comment-form
http://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1047
Régis Messac accueille François Caradec
urn:md5:2f5d81777f914c5d6f418e768a1cff6e
2009-06-07T00:29:00+02:00
2009-06-10T21:04:36+02:00
Le Préfet maritime
Les Vrais Coupe-Faim
François Caradec
Régis Messac
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/MessacCaradecMalet.jpg" alt="MessacCaradecMalet.jpg" title="MessacCaradecMalet.jpg, juin 2009" /><br />
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Excellente livraison de <em>Quinzinzinzili</em>, l’organe de la société des amis de Régis Messac.<br />
On y trouve “La complainte des bouquinistes” de Léo Malet (1965), un bel hommage à François Caradec par Olivier Messac, un dossier sur la science-fiction des années 30 par Régis Messac (1935), un projet d’article de Raphal Messac sur Léo Malet ( circa 1987-1992) et un article sur le même par le même (<em>Le Populaire</em>, 1949), ainsi que moult autres choses délectables sur Fortuney de Boisgobey, Edward Brooker, etc. par Claude Hermier. Hélène Cée a quant à elle retrouvé la trace du viaduc de Tolbiac, démonté et remisé le long d’une voie de chemin de fer d’intérêt local près de Chartres.<br />
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Un colloque Régis Messac se prépare pour le mois de février 2010 à l’université Montaigne (Bordeaux 3).<br />
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<a href="http://www.regis-messac.fr">Société des amis de Régis Messac</a><br />
71, rue de Tolbiac<br />
75013 Paris<br />
abonnement 18 euros
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<br /><strong>Et toujours</strong><br />
<img src="http://www.alamblog.com/public/quinzinzinzili.jpg" alt="quinzinzinzili.jpg" /><br />
<strong>Régis MESSAC</strong> <em>Quinzinzinzili.</em> — L’Arbre vengeur, 28 septembre 2007, coll. “L’Alambic”, 200 pages, 13 euros.<br /></p>
http://www.alamblog.com/index.php?post/2009/06/07/R%C3%A9gis-Messac-accueille-Fran%C3%A7ois-Carade#comment-form
http://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1057