L'Alamblog - Mot-clé - Gilles Ortlieb2024-03-29T07:58:15+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearMaria Efstathiadi à Parisurn:md5:1f7f40de93da06e32c29ef874578df102019-06-05T18:13:00+02:002019-06-05T18:13:00+02:00Le Préfet maritimeGilles OrtliebLittérature grecqueMaria Efstathiadi_ <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.MariaEdfs_m.jpg" alt="MariaEdfs.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="MariaEdfs.jpg, juin 2019" /><br />
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<strong>Maria Efstathiadi</strong> est la romancière et dramaturge grecque, traductrice des œuvres de Marivaux, Mallarmé, Robbe-Grillet, Sarraute, Genet et Duras dont on a pu apprécier cet automne l<em>'Hôtel Rouge</em> (Quidam, 2018).<br />
Lors d'une rencontre qui sera animée par sa traductrice Anne-Laure Brisac-Chraïbi (1), Maria Efstathiadi, évoquera les allers retours fructueux d’une langue et d’une littérature à l’autre à la BnF (Petit auditorium) jeudi 6 à 18 h 30 (2).<br />
En partenariat avec l'Institut français de Grèce, cette rencontre aura son double le 12 juin prochain à Athènes où Gilles Ortlieb présentera son propre travail et ses réflexions sur un identique sujet : le passage translangagier du texte.<br />
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<strong>Maria Efstathiadi</strong> <em>Hôtel Rouge</em>, traduit du grec par Anne-Laure Brisac-Chraïbi. - Quidam, 2018, 121 pages, 15 €<br />
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(1) Également éditrice à l'enseigne de Signes et Balises.<br />
(2) Quai François-Mauriac 75013 Paris Métro Quai de la Gare (ligne 6) ou Bibliothèque (ligne 14).<br />
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<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2019/06/05/Maria-Efstathiadi-Paris#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/3944Dionysos Solomosurn:md5:544b18255e3c939f7f5af69f07e1ce942009-11-04T02:51:00+01:002009-11-05T10:29:20+01:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviDionysios SolomosGilles Ortlieb <p><img src="http://www.alamblog.com/public/Solomos.jpg" alt="Solomos.jpg" title="Solomos.jpg, oct. 2009" /><br />
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<blockquote><p>(…) et je t’ai encore maudite une heure avant de rendre l’âme, et à présent je te maudis à nouveau, femelle à l’âme mauvaise et tordue<br /></p></blockquote>
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Fable mythologique ou malédiction moderne, <em>La Femme de Zante</em> est un curieux poème grec de l’Hellène <strong>Dionysios Solomos</strong> disparu en 1857, poète national aussi respecté de son vivant que peu publié. Lui accorder le rang de héraut du peuple aura fait partie, selon Gilles Ortlieb, de sa propre malédiction. Un vrai “type” de poète. Et ce type a laissé à sa mort cette étrange <em>Femme de Zante</em> toute d’imprécation et de bile dont les versions sont aussi nombreuses que possible.<br />
On comprend donc que cette publication en français est une gageure, d’autant que le poème, parfois sous-titré <em>Le Songe prophétique du moine Dionysios</em>, était resté inachevé, ou plus exactement fut conclu par son auteur longtemps après sa rédaction dans une tonalité très différente qui le rend in fine un tantinet plus mystérieux qu’il n’est déjà.<br />
Alors ?<br />
Alors, <em>La Femme de Zante</em> ne manque pas de sel. Nous avons eu plaisir à faire sa connaissance, bien éberlué de découvrir sa terrible figure et nous remerçions GIlles Ortlieb de son entremise et son éditeur de son audacieux amour des lettres.<br />
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<strong>Dionysios Solomos</strong> <em>La Femme de Zante. Edition bilingue traduite et présentée par Gilles Ortlieb</em>. — Paris, <strong><a href="http://www.lebruitdutemps.fr/">Le Bruit du temps</a></strong>, 2009, 96 pages, 12 euros</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2009/10/10/Dionysos-Solomos#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1172