L'Alamblog - Mot-clé - Grèce2024-03-28T18:27:22+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearIci seulement nous sommes uniquesurn:md5:18774787f60b974a690849194296daaa2019-09-26T00:29:00+02:002019-09-27T02:58:08+02:00Le Préfet maritimeArchéologieEnfantsEtéGrèceîle <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.9782283032916_0-5830035_m.jpg" alt="9782283032916,0-5830035.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="9782283032916,0-5830035.jpg, sept. 2019" /><br />
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Un seul livre vous frappe, et la rentrée littéraire resplendit...<br />
Par une bizarrerie digne des meilleurs films à suspens, il nous avait échappé que <strong>Christine Avel</strong> avait publié ses premiers livres au Dilettante, puis au Seuil et à l'Ecole des loisirs. C'est bien la preuve que l'ignorance est mère de toutes les bonnes surprises. Pour la simple raison, ô raisonneurs, que la découverte de la prose de Christine Avel, causée justement par le pas-savoir, nous vaut, et c'est là que tout devient salement immoral, un grand plaisir. Un plaisir reporté depuis des années, d'autant plus fort que ce roman est très beau.<br />
C'est tellement vrai qu'après avoir lu <em>Ici seulement nous sommes uniques</em>, la commande de ses trois livres précédents a été passée. Mais il n'y a guère besoin de preuve : le simple survol de quelques pages en librairie vous donnera derechef l'envie de posséder ce petit quadrilatère bleu comme la mer Egée et dense comme une enfance enchantée répétée chaque été sur une île grecque, en toute liberté. Pendant ce temps, les parents tout à coup débraillés fouillent : ils sont archéologues.<br /></p>
<blockquote><p>Notre grande affaire est le chantier. Les plantes croissent autour de la maison, les chats se reproduisent, mais le seul décompte du temps est celui des fouilles: progression des carrés, numéros des tessons, ordre des publications. Si nous grandissons (nous en doutons parfois), c'est à leur seul rythme. Ainsi nous savons qu'Evi est née l'année des premiers sondages du quartier Nu, que le toi de plastique protecteur a été posé pour les neufs ans de Zac.<br /></p></blockquote>
<p>Remuantes figures du chantier d'été, les enfants ont la fierté de participer, parfois, à ces travaux de spécialistes, très valorisants puisque les touristes, qui commencent à faire irruption, n'y ont certainement pas droit. D’ailleurs le grand jeu des gosses est de les chasser nuitamment...<br /></p>
<blockquote><p>Nos puzzles ont plus de dix mille pièces et dorment encore sous terre : les tessons si fragiles ont résisté tous ces siècles, brassés en surface par le soc des charrues, bousculés par les sabots des ânes, et nous les récoltons comme des fruits mûrs.<br /></p></blockquote>
<p>Avec une économie et une grâce rares, Christine Avel signe un très beau livre sur l'enfance qui devient adolescence et voue les enfants à une évasion hors du temps béni de "l'âge d'or du chantier".Des gosses, qui, prenant le large, délient leurs liens.<br />
La langue de Christine Avel, qui fonctionne comme une petite brosse à réveiller saynètes et sensations d'autrefois, forge des images originales et fortes, sur un rythme doux, comprenant jusqu'aux silences compromettants et aux rires revenus d’outre-temps. Mû par le personnel bigarré du camp - où la sexualité plus apparente que jamais, comme toujours en été, est évidemment un tour de Pan destiné à la compagnie enfantine - ce livre qu'on dirait écrit par une descendante de Kenneth Grahame (<em>Jours de rêve</em>), de Louis Pergaud ou de Christiane Rochefort réunis parvient à un équilibre délicat, serein, amusant et beau.
Avec <em>Ici seulement nous sommes uniques</em>, il est difficile de ne pas sentir qu'un auteur aimable est en marche.<br />
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<strong>Christine Avel</strong> <em>Ici seulement nous sommes uniques.</em> - Paris, Buchet-Chastel, 2019, 251 pages, 16 €<br />
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<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2019/09/26/Ici-seulement-nous-sommes-uniques#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/4056Pétros Márkarīs cicerone athénienurn:md5:46b6f68a884ac59849ddb56483fe24f52019-04-14T07:02:00+02:002019-04-14T12:36:32+02:00Le Préfet maritimeAthènesGrèceGuide urbainPétros Márkarīs <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.sansnom_m.jpg" alt="sansnom.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="sansnom.jpg, avr. 2019" /><br />
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Les lecteurs de polars connaissent bien <strong>Pétros Márkarīs</strong>, ce romancier grec, auteur de polars largement diffusés en France. On connait un peu moins ses pièces de théâtre ou ses scenarii destinés au cinéma ou à la télévision.<br />
Au Miel des Anges, la maison du couple Volkovitch, voici que paraît un très joli livre, en tout cas un livre très plaisant, où l’Athénien qu’est Márkarīs nous fait les hommages de sa ville, déambulant à travers tous ses quartiers — autant d’univers — comme on a rarement l’occasion de les pénétrer.<br />
BIen sûr, au retour des Cyclades, tout le monde se promet de visiter Athènes, et puis, chaleur et pollution aidant, on préfère reprendre l’avion car l’été athénien n’est pas particulièrement agréable au vacancier. Serait-ce donc une invitation à voir Athènes en hiver, au printemps, en automne ?<br /></p>
<blockquote><p>L'étranger qui surmontera le choc causé par la place Omonia constatera que s'ouvrent devant lui six rues différentes et que ces six rues se prêtent à la promenade. (...) Le quartier de la place Omonia est le plus lyubrinthique d'Athènes, celui qui présente les plus grands contrastes, mais aussi le seul à conserver un parfum "oriental". Quand ma ville natale me manque - la Ville, comme disent les Grecs - et que je veux respirer son odeur, je m'offre une promenade dans les rues Athinas, Sofollèous, Evripidou et je complète mon tour avec les rues Sokràtous et Menàndrou.<br />
Le point culminant de cette promenade est le marché central de la rue Athinas et le marché aux victuailles qui se trouve autour. Le marché central a toujours exercé sur moi une fascination particulière. Je crois que la première raison en est que c'est un marché couvert comme les bazars fermés de la Ville. La deuxième raison, c'est la vente à la criée des marchandises, exactement comme au grand bazar de Kapali Carsi et surtout au bazar égyptien de la Ville, qui se trouve être, d'ailleurs, par sa plus petite taille, plus proche du marché d'Athènes.<br />
Les Athéniens, pour abréger, appellent souvent le marché central le marché aux viandes. Bien sûr, celui-ci en constitue la plus grande partie, mais le arché central vend aussi du poisson, de la charcuterie, des légumes au vinaigre et de l’épicerie. Ce marché est une « presqu’île » : on peut y accéder par la rue Athinas et par les deux rues latérales, la rue Sokoflèous et la rue Evripidou. En revanche la rue qui se trouve derrière, la rue Eolou, est une sorte d’ »arrière-pays » avec des magasins qui sont dans la ligne de veux d ela rue Ermou et non de veux de la rue Athinas. (...)</p></blockquote>
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<br /><img src="http://www.alamblog.com/public/.AtraversAhetes_m.jpg" alt="AtraversAhetes.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="AtraversAhetes.jpg, avr. 2019" />
<strong>Pétros Márkarīs</strong>À travers Athènes, traduit du grec par Michel Volkovitch, Carole Wessel et Hélène Zervas. — Le Miel des Anges, 132 pages, 12 €<br />
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<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2019/04/12/Ptros-Mrkarcicerone-athnien#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/3848Le Sourire qui mord (Edmond About)urn:md5:7b2e86bde2974cd6170dba9b1d0f007a2014-06-22T08:17:00+00:002014-06-22T13:28:33+00:00Le Préfet maritimeAd Usum BibliofilousBanditsEdmond AboutGrèceJacques LacarrièreVieux de la Montagne <p><img src="http://www.alamblog.com/public/about2.jpg" alt="about2.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="about2.jpg, juin 2014" /><br />
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Voici ce que donne le fringant "Sourire qui mord", <strong>Edmond About</strong> lui-même.<br /></p>
<p>Une incitation à lire ou relire son <em>Roi des montagnes</em> !<br />
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<strong>Edmond About</strong> <em>Le Roi des montagnes</em>. Préface de Jacques Lacarrière. — Paris, Phébus, 2005, 288 pages, 19,75 €.<br />
<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2006/11/12/197-le-sourire-qui-mort-edmond-about#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/388