L'Alamblog - Mot-clé - Guy Girard2024-03-29T07:58:15+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearLa zoologie de Guy Girardurn:md5:89f433734eff1f6f41db76e071cd59df2013-08-24T00:03:00+02:002013-08-27T09:34:26+02:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviGuy GirardZoologie <p><img src="http://www.alamblog.com/public/GuyMZool.jpg" alt="GuyMZool.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="GuyMZool.jpg, mai 2013" /><br />
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Comme il est beaucoup question du règne animal dans <a href="http://www.alamblog.com/index.php/post/2013/08/05/Manquer-g%C3%A9sir">''Faillir être flingué'' de Céline Minard</a> (Rivages), agitons le fanal pour saluer la parution autonome des petits livres concoctés en parfaite autonomie par le peintre et poète <strong>Guy Girard</strong>.<br />
Et en particulier son <em>Petit Manuel de zoologie onirique</em>.<br /></p>
<p>Nous en extrayons ces "Loutres caféinées" (nous aurions pu choisir le "Dragon des pommiers" ou le "Caribou danseur") :<br /></p>
<blockquote><p>Après avoir pris des trains qui ne partaient jamais à l'heure, emprunté des bicylettes aux pneus dégonflés et une moto tout terrain sans freins, j'arrive enfin en vue d'une belle maison en bois sur une colline. Je venais d'échapper à une fusillade devant un supermarché. Mais je dois bientôt quitter cette maison et longer à pied un lac. Dans ses eaux des centaines de minuscules crocodiles sont dévorés par quelques animaux très voraces, des espèces de loutres croisées avec des grains de café.<br /></p></blockquote>
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Ne dirait-on pas un <em>Vent dans les saules</em> stupéfiant ?<br />
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Demain, la <em>botanique</em> fantasque, quoique <em>parallèle</em>, de Leo Lionni<br />
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<strong>Guy Girard</strong> <em>Petit Manuel de zoologie onirique</em>. Frontispice de Pierre-André Sauvageot. - A Saint-Ouen, chez l'auteur, hiver 2012-2013, prix non mentionné.<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2013/05/20/GuyGirardZoool#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/2164Des Nouveautés (Macquet, Desjardins, de Mûval)urn:md5:891db0e0c7373404f7157a969bd4e9512012-08-06T08:58:00+02:002012-12-04T09:47:09+01:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviChristophe MacquetGuy GirardLélio de MûvalRemy de Gourmont <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.KBACH-CouvOK3-Coul_m.jpg" alt="KBACH-CouvOK3-Coul.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="KBACH-CouvOK3-Coul.jpg, juil. 2012" /><br />
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L'été apporte son lot de nouveautés, et nous l'en remercions.<br /></p>
<p>Christophe Macquet le voyageur publie un court livre poétique inspiré par une boxe d'Asie, <em>Kbach</em>, "C’est une parade, c’est une menace, c’est un salut, c’est une esquive, c’est une imploration. Musique. Percute. Démultipliée-nasillante. Tu provoques la pitié du souverain et son désir précieux." <br />
<strong>Christophe Macquet</strong> <em>Kbach</em>. — Toulouse, Le Grand Os, 2012, 60 pages, avec deux photographies de l'auteur, 8 €<br /></p>
<p>D'Asie aussi, le peintre Guy Girard rapporte <em>Trois Poèmes coréens</em>, et de l'Afrique de ses lectures de Philip Jose Farmer, <em>Tarzan est un autre</em>, un article diffusé en brochure. (Peut-être se souvient-on que c'est Farmer qui imagina la rencontre de Tarzan et de Holmes dans <em>The Adventure of the Peerless Peer</em> en 1974.)<br />
<strong>Guy Girard</strong> <em>Trois Poèmes coréens (suivis d'un contrepoint)</em>. — Saint-Ouen, chez l'auteur, 12 pages, prix non mentionné<br />
— <em>Tarzan est un autre</em>. — Saint-Ouen, chez l'auteur, 15 pages, prix non mentionné<br />
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La librairie La Brèche nous donne l'opinion de Remy de Gourmont sur Ruskin qui nous change de la sempiternelle réimpression de l'essai de Proust, utile certes, mais déjà lu. Cette Promenade philosophique (troisième série) de Gourmont apporte un peu de fraîcheur donc, et ouvre à la connaissance de Ruskin via une chronique biographique synthétique, où est évoqué son rôle dans la création des universités populaires, et où l'on peut lire des traits aussi plaisants que celui-ci : "Peu d'années après paraissaient les <em>Sept Lampes de l'architecture</em>, où, parmi beaucoup de paradoxes et de divagations, il posait quelques nouveaux principes dont le plus fécond est qu'un monument doit paraître ce qu'il est et montrer clairement sa destination. Presque personne ne conteste plus cela maintenant, mais presque personne ne sait encore le mettre en pratique." On n'a donc pas fini de s'interroger sur les architectes et leurs ressorts inavouables...<br />
<strong>Remy de Gourmont</strong> <em>Ruskin, esthéticien & socialiste</em>. — Vichy, La Brèche, 28 pages, 6,30 €
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A coup sûr, c'est le pseudonymique Lélio de Mûval qui apporte la production la plus étonnante. Son <em>Apocalypse merveilleuse</em> est d'un dépeigné achevé, mais d'un dépeigné achevé romanesque, utopique et, ma foi, assez enlevé. Tout cela commence dans un flot de merde, au sens littéral et se poursuit sur une planche à repasser. Interviennent ensuite les fiévreux, puis... D'abord, cette histoire d'apocalypse rappelle un peu à <em>La minute prescrite pour l'assaut</em> de Jérôme Leroy (Mille et une nuits, 2008) cependant le récit bifurque, ô combien. C'est un vrai feuilleton livré d'un seul bloc (en deux volumes tout de même). Très punk, très litt. pop. A suivre.<br />
<strong>Lélio de Mûval</strong> <em>L'Apocalypse merveilleuse</em>. — Lille, Les Âmes d'Atala (82 rue Colbert, porte cochère bleue, 59000 Lille), deux volumes, prix non mentionné.<br />
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Quant à Martine Desjardins, auteuse québécoise, elle fait partie du contingent d'outre-atlantique qui écrit en langue française. Astuce nouvelle du monde de l'édition parisien : on nous sert son livre dans une nouvelle édition au lieu de nous l'importer tout bonnement. L'enjeu est de faire passer la pilule pour nouvelle. Phébus n'est pas la seule maison à tenter ce coup de "billard québécois", d'autres le font aussi avec plus d'outrecuidance encore qui osent annoncer un "premier roman" déjà salué au Canada, redigéré ici sous marque françouaise. Bref. Le <em>Maleficium</em> de Desjardins est plein d'odeurs et d'épices, de squames et de désquamations et aussi de cire d'oreilles. Pour dire ça en deux mots : l'ensemble n'est pas convaincant. On dirait du Daniel Walther, lequel fait du pseudo-Pieyre de Mandiargues. Chez Martine Desjardins, le récit est chantourné certes mais pour amener ses histoires (qui finissent par n'en faire qu'une seule et même), elle se contorsionne comme ses pénitents au pied du confesseur, c'en est éprouvant. Dès les premières lignes de la page 14, elle va à la maladresse du reste et on finit par ne plus s'intéresser qu'à ses moments de glissade à elle, l'auteuse, et plus du tout à son récit — chaque chapitre commençant et finissant par une interpellation du dit confesseur qui sonne mal, et de plus en plus mal.<br />
<strong>Martine Desjardins</strong> <em>Maleficium</em>. — Paris, Phébus, 15 €</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2012/07/21/DesNosMacquetMuval#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1922Guy Girard en volumeurn:md5:301dd96cbbc2f4d522c97e6b964070282010-02-10T02:02:00+01:002010-02-10T10:14:30+01:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviGuy Girard <p><img src="http://www.alamblog.com/public/GuyGirard.jpg" alt="GuyGirard.jpg" title="GuyGirard.jpg, fév. 2010" /><br />
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Guy Girard est un peintre et poète qui a jeté sa gourme dès 1986 en publiant ses premiers poèmes à l’enseigne de la maison Camouflage.<br />
Nous avons garde d’oublier qu’il a également produit en collaboration une traduction d’Antonio Jose Forte (<em>Un couteau entre les dents</em>).<br />
Sept recueils plus tard, dont le très beau <em>Sibylle infuse</em> (2005), il nous offre un nouveau recueil où pointe comme dans sa peinture un surréalisme personnel, délicat.<br />
Pour l’heure, voyez ces poèmes sur beau papier couché, dédiés à une absente, et illustrés de nombreux dessins et monotypes de Sabine Levallois<br />
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Ce poète est un tendre.<br />
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<blockquote><p>A la dame blanche<br />
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Ne t’inquiète pas<br />
Les vitriers viendront<br />
avec la marée montante<br /></p></blockquote>
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<blockquote><p>Les Crapauds<br />
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Depuis les Gaulois<br />
Les crapauds restent de grands chimistes<br />
Broutant et martelant toute rouille<br />
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A la marée du siècle<br />
Certains s’accouplent avec des pieds de biche<br />
Pour forcer le destin<br />
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Ils naissent toujours sous une bonne étoile<br />
Et se font enterrer dans la neige<br />
Par dit-on la même étoile<br />
Encore plus vertueuse<br />
<br /></p></blockquote>
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<strong>Guy Girard</strong> <em>L’Oreiller du souffleur</em>. Dessins et monotypes de Sabine Levallois. — Paris, éditions surréalistes, 100 pages, 15 euros</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2010/02/10/Guy-Girard-en-volume#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1257C'est ce soir !urn:md5:f05261e0ad3308187010d03faba487672009-06-12T00:01:00+02:002010-09-28T16:23:43+02:00Le Préfet maritimeDernières nouvelles du Préfet MaritimeAndré DervalAnne SerreBenjamin FranklinChristian LaucouChristophe DavidCéline MinardDominique PoncetFabrique des IcebergsFlorent ChopinGilles DesrozierGuy GirardJean-Baptiste ParaKarine LaniniMalek AbbouPhilippe GarnierPierre VellaSéverine Weiss <p><img src="http://www.alamblog.com/public/FabIce3.jpg" alt="FabIce3.jpg" title="FabIce3.jpg, mai 2009" /><br />
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Rendez-vous à la galerie <strong>Objet Trouvé</strong>, de 18 à 21 heures, où nous serons accueillis par le maître de maison, Christian Berst, pour fêter la parution de la troisième livraison de <strong>La Fabrique des Icebergs</strong>.<br />
Tous ne viendront peut-être pas, mais sachez toujours qu'ils sont au sommaire du numéro : Benjamin Franklin (lui a déjà déclaré forfait), Dominique Poncet, Céline Minard, André Derval, Anne Serre, Jean-Baptiste Para, Sylvaine Viel-Notte, Pierre Vella, Philippe Garnier, Séverine Weiss, Karine Lanini, Christophe David, Christian Laucou, Florent Chopin, Malek Abbou, Guy Girard, Gilles Desrozier et le Préfet maritime.<br /></p>
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<p><strong>Galerie Objet Trouvé-Christian Berst</strong><br />
24 rue de Charenton<br />
75011 Paris (métro Bastille)<br />
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<strong>La Fabrique des Icebergs (n° 3)</strong><br />
16 pages, 3 euros</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2009/06/12/C-est-ce-soir-%21#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1050