L'Alamblog - Mot-clé - Henri Chopin - Commentaires2024-03-28T18:27:22+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearNoël Arnaud et le charabia (de Papillon de Lasphrise aux poètes branchés d'aujourd'hui) - Guy Darolurn:md5:68cb3dde6f75619cb6b4e6a2f16f7e842006-10-12T15:57:53+00:002006-10-12T17:40:37+00:00Guy Darol<p>Et à propos d'Hélène Bessette (dont il y a mieux à lire semble-t-il que "Le bonheur de la nuit", roman qui ne justifie pas tout à fait la formule impérative de Marguerite Duras reprise en bandeau par Laureli/Léo Scheer), signalons l'article paru dans La Quinzaine Littéraire. </p>Noël Arnaud et le charabia (de Papillon de Lasphrise aux poètes branchés d'aujourd'hui) - Eric Dusserturn:md5:2b73ba601b783474f480c1d969470b982006-10-11T21:47:53+00:002006-10-11T21:47:53+00:00Eric Dussert<p>Un crocodile volant ! la saison est donc aux crocodiles ! Un grand merci pour ces extraits, Julien. Dans l'impatience de lire les autres !</p>Noël Arnaud et le charabia (de Papillon de Lasphrise aux poètes branchés d'aujourd'hui) - julien doussinaulturn:md5:24d5b1dfb5d3b3e35dd635bb47ca2cdd2006-10-11T20:26:34+00:002006-10-11T21:46:52+00:00julien doussinault<p>A propos d’André Martel, je vais essayer de faire coïncider la diffusion de l’émission sur France Culture avec la mise en ligne de douze (oui, mais zoui !) lettres de l’auteur du « Paralloïdre » à son amie Hélène Bessette. <br />
Mais déjà pour l’Alamblog et en exclusivité deux extraits de cette fabuleuse correspondance:<br />
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"Vincennes <br />
26 juin 1957,<br />
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Chère Madame<br />
Bessette,<br />
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Je comprends votre méprise. Vous êtes toute excusée puisque vous ne me connaissiez pas.<br />
Si je vous ai écrit c’est parce que M. Queneau m’a remis vos œuvres qu’il estime beaucoup. Moi aussi d’ailleurs car je les ai lues. J’y ai trouvé un vif intérêt : elles entrent très bien dans le cadre de mes études.<br />
(…)<br />
Si je vous ai proposé le Flore ce n’est pas une indication sur mes goûts car je ne suis ni existentialiste, ni surréaliste, ni malrautiste, ni rien en iste. Je suis André Martel, c’est tout. Si mon Paralloïdre a fait quelque bruit ici, sans grande importance d’ailleurs, cela n’a pas été pour qu’on me remarque mais parce que c’était là ma manière de m’exprimer. Moi aussi j’ai été l’objet de plaisanteries, mais je trouve ça normal. Quand on heurte la routine des autres, on passe toujours pour un original fantaisiste : ce qui ne correspond à rien dans ma façon très régulière de vivre. Et puis le Flore c’est un café comme les autres ; je n’y ai jamais vu que des gens très bourgeois et parfaitement corrects. Tout cela c’est la légende. Un effet de mythe. J’y vais quelquefois parce que c’est central et j’y prends un café ou un demi. Je vous enverrais volontiers mon « Paralloïdre des Corfes », mais je n’en ai plus et c’est épuisé, car il y a 7 ans de cela bien qu’on en parle encore quelquefois dans la presse. »<br />
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« Ce venusdi quinzier du novembrrre cincantasète, aux Vinchênes en Panamie.<br />
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Chère Madamamie,<br />
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Dac porleu jovédivin tun au Spirt’prest’ en Bessétie. <br />
Jasserai danla garavouz de l’arrive à l’oratrèze é cinque sila locomote ellapas dela retarde.<br />
A bénéto.<br />
Amicalement vostre<br />
André Martel »<br />
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Où il sera aussi question du Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, de la bouche du métro Alma, d’une lourde bague au doigt, d’un crocodile volant, d’une bombe atomique, de fous bien sûr, d’un « caminofer », d’un « florador »… et d’un acte manqué. <br />
Très bientôt à l’adresse : www.lnbessette.fr<br />
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</p>