L'Alamblog - Mot-clé - Hugues Fouras2024-03-29T15:17:35+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearBibliographie lacunaire des éditions du Sablierurn:md5:a94161c63bb85e85cc52bffbf69b9edb2022-02-02T04:46:00+01:002022-02-02T16:22:58+01:00Le Préfet maritimeAd Usum BibliofilousAndreas LatzkoCharles VildracFrans MasereelFrançois BonjeanGeorges ChennevièreGeorges DuhamelHenri BarbusseHugues FourasLucien BoucherMaurice CarêmeMaurice MaeterlinckPanaït IstratiPierre HeuyerRené ArcosRoger MichaelRomain RollandÉmile Verhaeren <p><img src="http://www.alamblog.com/public/Sablier.jpg" alt="Sablier.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="Sablier.jpg, janv. 2012" /><br />
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Après l'expérience éditoriale du groupe de L'Abbaye installé à Créteil, Les Éditions du Sablier ont été créées en 1919 à Genève par l'écrivain René Arcos (1880-1959) qui rencontre à Genève le graveur belge Frans Masereel (1889-1972). Au catalogue, les anciens animateurs de l'Abbaye et des écrivains pacifistes souvent regroupés autour de Romain Rolland. Ces livres sont souvent illustrés de bois de Frans Masereel. Dans son orbe, la revue <em>Europe</em> (créée en 1923) dont Arcos reste le rédacteur en chef jusqu'en 1940.<br />
A noter, un transfert de la maison à une première adresse parisienne 12, rue du Ruisseau (XVIIIe), puis à une seconde : 91, rue de l’Amiral-Mouchez (XIIIe), et, dans les années soixante, une collection "Le Sablier" chez Ides et Calendes à Neuchatel.<br />
A noter aussi le fait que Le Sablier semble avoir accueilli ou diffusé la Collection de la Bouteille à la mer (aux alentours de 1947).<br />
(Merci à Patrick Fréchet pour ses ajouts.)<br />
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<strong>Petit catalogue lacunaire</strong><br />
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<strong>1919</strong><br />
<img src="http://www.alamblog.com/public/.arcossablier_m.jpg" alt="arcossablier.jpg" title="arcossablier.jpg, oct. 2014" /> <strong>René Arcos</strong> <em>Le Bien commun. Récits, avec vingt sept bois dessinés et gravés par Frans Masereel</em>. - Genève, Éditions du Sablier, 1919. 125/170 mm, 183 pp., 2 ff., broché, couverture rempliée. Tiré à 801 exemplaires numérotés dont 750 sur vergé volumineux anglais.<br />
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<strong>René Arcos</strong> <em>Le sang des autres, poèmes, 1914-1917, ornés de 8 bois hors texte par Frans Masereel</em>. - (s. l.), Éditions du Sablier, 1919 (Genève, impr. de A. Kundig), 93 p.-pl.<br />
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<img src="http://www.alamblog.com/public/.poteguer_m.jpg" alt="poteguer.jpg" title="poteguer.jpg, oct. 2014" /> Collectif <em>Les Poètes contre la guerre : anthologie de la poésie française 1914-1919</em>. - Genève, Éditions du sablier, 1920, 145 p. Contient des poèmes de René Arcos, Georges Bonnerot, Banville d'Hostel, L. Charles Baudouin, Joseph Billiet, Loïs Cendré, Georges Chennevière, Georges Duhamel, Edouard Dujardin, Luc Durtain, Louis de Gonzague Frick, Pierre Jean Jouve, Marc Larreguy de Civrieux, Marcel Martinet, Claude Roger Marx, Cécile Périn, Georges Périn, Georges Pioch, Maurice Pottecher, J. M. Renaitour, Jules Romains, Jean de Saint-Prix, Henriette Sauret, Charles Vildrac.<br />
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<strong>Georges Duhamel</strong> <em>Lapointe et Ropiteau, comédie... Neuf bois dont cinq hors-texte dessinés et gravés par Frans Masereel</em>. - (Genève), Le Sablier, 1919, 83 p. Tiré à 750 ex. sur vergé volumineux anglais numérotés de 1 à 750.<br />
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<strong>Pierre Jean Jouve</strong> <em>Heures, livre de la nuit</em>. - Genève, Éditions du Sablier (Genève, Impr. A. Kundig), 1919, 131 p.-(5) p. dont l f. de front. Bois gravé de Frans Masereel en frontispice. - Éd. originale tirée à 234 ex. dont 200 numérotés sur vélin anglais.<br />
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<strong>Frans Masereel</strong> <em>Le Soleil</em>. - Genève, Éditions du Sablier, 1919, non paginé (63). Gravures sur bois.<br />
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<strong>Romain Rolland</strong> <em>Liluli, avec trente-deux bois dessinés et gravés par Frans Masereel</em>. - Genève, Éditions du Sablier, 1919, 149-(2) p. Édition originale tirée à 797 ex. numérotés 17 sur japon + 3 HC, tous signés par l'auteur et l'artiste, 30 sur vergé ingres d'Arches et 750 sur vélin volumineux anglais.<br />
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<strong>Charles Vildrac</strong> <em>Le paquebot Tenacity</em>. - Éditions du Sablier, 1919. In-12 broché comprenant 12 bois gravés de Masereel. 8 exemplaires hors commerce n° sur vélin, justifiés & signés par l'éditeur. Complet de la feuille programme avec liste des acteurs pour la pièce représentée au théâtre du Vieux Colombier.<br />
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<strong>Walt Whitman</strong> <em>Calamus</em>. Version nouvelle de Léon Bazalgette. 10 bois dessinés et gravés par Frans Masereel. - Genève, Éditions du Sablier, 1919. Édition originale tirée à 706 ex. num dont 35 ex. sur vergé Ingres d’Arches et 650 ex. sur vergé volumineux anglais.<br />
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<strong>1920</strong><br />
<strong>René Arcos</strong> <em>Pays du soir, avec un bois frontispice par Frans Masereel</em>. - Genève, Éditions du Sablier, 1920, 69 p.-(1) ill.<br />
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<strong>Andreas Latzko</strong> <em>Le Dernier Homme</em>. Version nouvelle. Avec une présentation par Stefan Zweig. - Genève, Éditions du Sablier, 1920, in-16 broché, couverture rempliée, 115 p. Edition originale française librement traduite par René Arcos et David Roget, illustrée de 11 bois par Frans Masereel, Tirage limité à 806 exemplaires, celui-ci numéroté sur vergé volumineux anglais.<br />
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<strong>Frans Masereel</strong> <em>Histoire sans paroles. 60 images dessinées et gravées sur bois</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1920, non paginé (60) gravures sur bois.<br />
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<strong>Romain Rolland</strong> <em>Pierre & Luce</em>, avec 16 bois hors-texte dessinés et gravés par Frans Masereel. - Genève, Éditions du Sablier, 1920, 176-(3) p. Édition originale tirée à 1346 ex. numérotés 16 sur japon impérial contenant chacun un des dessins originaux de Frans Masereel et une suite des bois sur chine (signés par l'auteur et l'artiste), 25 sur japon impérial contenant une suite des bois sur chine + 4 HC, 55 sur hollande Van Gelder et 1250 sur vélin pur fil du Marais.<br />
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<strong>Émile Verhaeren</strong> <em>Cinq récits, illustrés de bois dessinés et gravés par Frans Masereel</em>. - Genève, Éditions du Sablier, 1920, 100 p.<br />
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<strong>1921</strong><br />
<strong>Henri Barbusse</strong> <em>Quelques coins du cœur</em>. - Genève, Éditions du Sablier, 1921, 92 pages.<br />
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<strong>Maurice Maeterlinck</strong> <em>Le trésor des humbles, orné de bois dessinés et gravés par Frans Masereel</em>. - Paris, Éditions du Sablier (Genève, Impr. A. Kundig), 1921, 300-(10) p. Tiré à 188 ex. dont 13 (1-13) sur japon impérial, réimposés sur double format et contenant chacun un dessin original de Frans Masereel ; 35 ex. (14-48) + 5 ex. h.c. (A-E) sur japon impérial ; 140 ex. (49-188) sur hollande Van Gelder.<br />
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<strong>Frans Masereel</strong> <em>Souvenir de mon pays.</em> - Genève, Éditions du Sablier, 1921, non paginé, (16) gravures sur bois.<br />
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<strong>Romain Rolland</strong> <em>La Révolte des machines ou La pensée déchaînée. Bois de Frans Masereel</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1921, 70 p.<br />
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<strong>Émile Verhaeren</strong> Le Travailleur du soir et autres récits. 26 bois dessinés et gravés par Frans Masereel. - Paris, Éditions du Sablier, 1921, "Collection du Sablier" (n° 17) Édition originale, 512 ex. num. et 25 ex. hors commerce sur Hollande<br />
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<strong>1922</strong><br />
<strong>Georges Duhamel</strong> <em>Lettres d'Auspasie</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1922, 119 p. "Collection du Sablier" (n° 18).<br />
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<strong>1925</strong><br />
<strong>Romain Rolland</strong> <em>Le Jeu de l'amour et de la mort</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1925, 160 p.<br />
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<strong>Georges Duhamel</strong> <em>Suite hollandaise. Géographie cordiale de l’Europe</em>. Illustrations de Gabriel Pinta. - Paris, Éditions du Sablier, 1925, 90 p. 560 ex. sur vélin pur fil du Marais.<br />
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<strong>Charles Vildrac</strong> <em>Poèmes de l'abbaye ; suivis de Esquisse d'un Pégase</em>. Préface de Georges Duhamel ; bois frontispice de Berthold Mahn et portr. de l'auteur par lui-même. - Paris, Éditions du Sablier (Impr. en Suisse), 1925, 121 p., planche, portrait. Édition originale numérotée, tirage à 700 ex. dont 50 hors commerce.<br />
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<strong>1926</strong><br />
<strong>Panaït Istrati</strong> <em>Kir Nicolas. Codine</em>. - Paris, Éditions du sablier, 1926, 157 p.-(1) f. de pl., « Œuvres originales » (n° 22).<br />
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<strong>Romain Rolland</strong> <em>Pâques-Fleuries</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1926, 170 p.<br />
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<strong>1927</strong><br />
Alphonse de Châteaubriant <em>La Meute</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1927, 123 p.-(24) f. de pl., « Œuvres originales » (n° 23).<br />
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<strong>1928</strong><br />
<strong>René Arcos</strong> <em>Médard de Paris</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1928, 114 p., « Œuvres originales » (n° 27).<br />
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<strong>Georges Duhamel</strong> <em>Images de la Grèce</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1928, 122 p., « Œuvres originales » (n° 26).<br />
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<strong>Romain Rolland</strong> <em>Beethoven. De l'Héroïque à l'Appassionata. Les grandes époques créatrices</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1928, 438 p.<br />
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<strong>Romain Rolland</strong> <em>Les Léonides</em>. Bois gravés de Lucien Boucher. - Paris, Éditions du Sablier, 1928, 205 p.<br />
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<strong>1929</strong><br />
<strong>Geroges Duhamel</strong> <em>Chant du Nord</em>. Illustré par G. Pinta. - Paris, Le Sablier, 1929, 113 p. Couverture rempliée. Edition originale tirée à 550 ex. ornée de lettrines et bandeaux rouges et de 6 gravures hors texte sur bois par G. Pinta. Avec 1 fac-similé. Des exemplaires sur vélin.<br />
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<strong>Georges Duhamel</strong> <em>Lapointe et Ropiteau, comédie</em>. Bois dessinés et gravés par Frans Masereel. - (Paris), Éditions du Sablier, 1929, 82 p.<br />
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<strong>Romain Rolland</strong> <em>Beethoven. De l'Héroïque à l'Appassionata. Les grandes époques créatrices</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1929, 378-(32) p.<br />
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<strong>1930</strong><br />
<strong>Romain Rolland</strong> <em>Goethe et Beethoven</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1930, 287 p., pl. et fac-similé.<br />
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<strong>1931</strong><br />
<strong>Romain Rolland</strong> <em>Empédocle d'Agrigente, suivi de L'Éclair de Spinoza</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1931, 130 p.<br />
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<strong>1935</strong><br />
<img src="http://www.alamblog.com/public/.capitalefm_m.jpg" alt="capitalefm.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="capitalefm.jpg, oct. 2014" /> Frans Masereel__ <em>Capitale, 66 dessins</em>. - Paris, Éditions du Sablier 1935, in-8 carré, 66 dessins avec légende en pied, broché, couverture rempliée. Edition originale imprimée à 1560 exemplaire, le nôtre un des 1500 sur vélin typo, seul papier après 60 Hollande.<br />
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<strong>1936</strong><br />
<strong>Romain Rolland</strong> <em>Compagnons de route (Essais littéraires).</em> - Paris, Éditions du Sablier, 1936, 226 p. + 9 feuillets catalogue. Couverture ornée d'un motif floral. Edition originale, 3300 exemplaires numérotés sur papier d'édition (après sur 60 velin pur fil).<br />
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<strong>1939</strong><br />
<strong>René Arcos</strong> <em>L'Homme est seul. I. Autrui</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1939.<br />
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<strong>François Bonjean</strong> <em>Confidences d'une fille de la nuit</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1939, 286 p.<br />
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<strong>Romain Rolland</strong> <em>Beethoven. De l'Héroïque à l'Appassionata. Les grandes époques créatrices</em>. Nouvelle édition revue et corrigée. - Paris, Éditions du Sablier, 1939, 372 p.<br />
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<strong>1940</strong><br />
<strong>Georges Chennevière</strong> <em>Le cycle des fêtes, poèmes</em>. Préface de Jules Romains. - Paris, Éditions du Sablier, 1940, 217 p. Edition collective dont 75 exemplaires sur velin pur fil, seul grand papier.<br />
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<strong>1943</strong><br />
<strong>Romain Rolland</strong> <em>Beethoven. La Cathédrale interrompue. Les grandes époques créatrices</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1943-1945, 3 vol. : vol. I : La Neuvième symphonie ; vol. II : Les Derniers quatuors ; vol. III : Finita comœdia.<br />
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<strong>1947</strong><br />
<strong>Romain Rolland</strong> <em>Beethoven. Le Chant de la résurrection. Les grandes époques créatrices. La Messe solennelle et les dernières sonates</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1947, 605 p.<br />
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<strong>Romain Rolland</strong> ''Beethoven. Les grandes époques créatrices. (I), De l'Héroïque à l'Appassionata. - Paris, Éditions du Sablier, 1947, 372 p.<br />
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<strong>Romain Rolland</strong> <em>Beethoven. Les grandes époques créatrices. (III). Le Chant de la résurrection : "la Messe solennelle" et les Dernières sonates</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1947, 605 p.<br />
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<strong>Romain Rolland</strong> ''Beethoven : les grandes époques créatrices. <a href="http://www.alamblog.com/index.php?post/2012/01/06/IV-VI" title="IV-VI">IV-VI</a>, La Cathédrale interrompue. - Paris, Éditions du sablier, 1947-1948, 3 vol., 256, 307, 284 p.<br />
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<strong>1948</strong><br />
<strong>René Arcos</strong> <em>De source</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1948, 277 p.<br />
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<strong>Pierre Heuyer</strong> <em>Fin des hasards (Poèmes).</em> Paris, Éditions du Sablier, (1948). 244- (5) pages-(1) feuillet. Édition originale tirée à 1000 exemplaires.<br />
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<strong>1949</strong><br />
<strong>Romain Rolland</strong> <em>Les Aimées de Beethoven</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1949, 121 p. (Supplément à "Beethoven : les grandes époques créatrices".<br />
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<strong>1951</strong><br />
<strong>Romain Rolland</strong> <em>Goethe et Beethoven</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1951, 262 p.<br />
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<strong>1954</strong><br />
<strong>Roger Michael</strong> <em>Grandeur nature</em>. - Paris, Éditions du sablier, 1954, 101 p.<br />
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<strong>1955</strong><br />
<strong>Romain Rolland</strong> <em>Beethoven. De l'Héroïque à l'Appassionata. Les grandes époques créatrices</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1955, 372 p.<br />
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<strong>Oulas Samtchouk</strong> (pseud. de Oulas Danyltchouk)__ <em>Mariya</em>, roman traduit de l’ukrainien. Préface de René Arcos. - Paris, Éditions du Sablier (Imprimerie F. Paillart, Abbeville), 1955, 156 p. Tirage : 100 ex. sur vélin.<br />
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<strong>1956</strong><br />
<strong>Romain Rolland</strong> <em>Beethoven. La Cathédrale interrompue. Les grandes époques créatrices</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1956, 284 p. (Comprend vol. III : "Finita comœdia").<br />
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<strong>1958</strong><br />
<strong>Paul de Stœcklin</strong> <em>Là-haut sur la montagne !</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1958, 113 p.<br />
<br />
<strong>Romain Rolland</strong> <em>Beethoven. La Cathédrale interrompue. Les grandes époques créatrices</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1958, 258 p. (Comprend vol. I : "La Neuvième symphonie").<br />
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<strong>1961</strong><br />
<strong>Romain Rolland</strong> <em>Compagnons de route, essais littéraires</em>. - Paris, Éditions du Sablier, 1961, 226 p.<br />
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<strong>Diffusion</strong><br />
<strong>Hugues Fouras</strong> <em>Abattre son jeu</em>. - Paris, les Éditions du Sablier, 1947 (Aurillac, Impr. Moderne), 66 p., « Collection de la Bouteille à la mer » (n°5).<br />
<br />
<strong>Huges Fouras</strong> <em>Tombés du nid</em>. - Paris, les Éditions du Sablier, 1949 (Aurillac, Impr. Moderne), 46 p., « Collection de la Bouteille à la mer » (n°6).<br />
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<strong>Jacques Bibes </strong> <em>L'Autre monde</em>. - Paris, les Éditions du Sablier, 1949 (Aurillac, Impr. Moderne), 61 p., « Collection de la Bouteille à la mer » (n°7).<br />
<br />
<strong>Maurice Carême</strong> <em>Petites légendes</em>. - Paris, les Éditions du Sablier, 1949 (Aurillac, Impr. Moderne), 70 p., « Collection de la Bouteille à la mer » (n°8).<br />
<br />
<strong>Jean Béchade-Labarthe</strong> <em>Monsieur Regret</em>. - Paris, les Éditions du Sablier, 1949 (Aurillac, Impr. Moderne), 62 p., « Collection de la Bouteille à la mer » (n°9).<br />
<br />
<strong>Jacques Arnold</strong> <em>Cristaux de mémoire</em>. - Paris, les Éditions du Sablier, 1950 (Alençon, Impr. de Poulet-Malassis), 78 p., « Collection de la Bouteille à la mer » (n°10).<br />
<br />
<strong>Roger Michael</strong> <em>Passe noire</em>. - Paris, les Éditions du Sablier, 1951 (Alençon, Impr. de Poulet-Malassis), 77 p., « Collection de la Bouteille à la mer » (n°11).<br />
<br />
<strong>Hugues Fouras</strong> <em>Les fées de Coucouru, lever de rideau</em>. - Paris, les Éditions du Sablier, 1951 (Alençon, Impr. alençonnaise), 32 p., « Collection de la Bouteille à la mer » (n°12).<br />
<br />
<strong>Geneviève de Louvencourt</strong> <em>Reine de rien Geneviève de Louvencourt</em>. - Paris, les Éditions du Sablier, 1953 (Alençon, Impr. de Poulet-Malassis), 47 p., « Collection de la Bouteille à la mer » (n°13).<br />
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<strong>Jacqus Arnold</strong> <em>Sonate de la Marne</em>. - Paris, les Éditions du Sablier, 1954 (Alençon, Impr. de Poulet-Malassis), 63 p., « Collection de la Bouteille à la mer » (n°14).<br />
<br />
<strong>Paul-Marie Fontaine</strong> <em>Tournesol</em>. - Paris, les Éditions du Sablier, 1954 (Alençon, Impr. alençonnaise), 61 p., « Collection de la Bouteille à la mer » (n°15).<br />
<br />
<strong>Jean Béchade-Labarthe</strong> <em>La terre insolite</em>. - Paris, les Éditions du Sablier, 1956 (Alençon, Impr. alençonnaise), 31 p., « Collection de la Bouteille à la mer » (n°16).<br />
<br />
<strong>Jacques Arnold</strong> <em>L'oiseau roi</em>. - Paris, les Éditions du Sablier, 1956 (Abbeville, Impr. de F. Paillart), 67 p., « Collection de la Bouteille à la mer » (n°17).<br />
<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2012/01/06/Bibliographie-lacunaire-des-%C3%A9ditions-du-Sablier#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/22Louis Chéronnet et les nouveaux vêtements de la publicitéurn:md5:4be8279014c564a72bab7e52d36f095d2015-10-16T03:37:00+02:002015-10-17T16:08:08+02:00Le Préfet maritimeAndré LaudeArtEtalagesHenri JeansonHugues FourasJean-Marc CampagneLouis ChéronnetPublicitéPuffVitrinesYvonne de Brémond d Ars <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.CouvCheronnet_m.jpg" alt="CouvCheronnet.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="CouvCheronnet.jpg, oct. 2015" /><br />
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Grand absent de la librairie contemporaine, le journaliste, critique et historien d'art <strong>Louis Chéronnet</strong> (1899-1950) s'est rendu le témoin du renouveau de la publicité durant l'entre-deux-guerres. Fils d'un libraire qui avait pour clientèle les académiciens de diverses obédiences qui ont fleuri sur les quais de Seine, il avait pour les rues de Paris une dilection singulière, et un goût tout particulier pour les devantures. A tel point que lorsqu'il fut fait prisonnier par les Allemands durant la Première Guerre Mondiale, il tint le coup moralement en se remémorant les vitrines de Paris et en se composant de mémoire des parcours thématiques en choisissant tel jour un parcours avec enseignes, tel autre avec nom des magasins en lettre métalliques, etc.<br />
Ce Léon-Paul Fargue de la vitrine, piéton de Paris comme on n'en fait plus, fut le témoin de l'apparition des formes modernes de la publicité dans les années 1920 et décida de s'en faire le héraut dans une série d'articles, "La publicité, art du XXe siècle". C'est cet ensemble auquel nous avons ajouté quelques articles épars qui paraît ces jours chez La Bibliothèque de Jacques Damade sous une belle couverture kraft.
Devantures, composition des vitrines, typographies commerciales, bilboquets et affiches, colonnes Morris, c'est l'essor d'un nouvel artisanat qu'évoque Louis Chéronnet, fasciné par les nouveaux ajustements du monde, par ce média qui mute et les rapports qu'il entretient avec le monde de l'art. Enfant de Paris, il a encore dans la rétine l’éléphant de Capiello ne fumant « que le Nil », ce papier à rouler qui démontre à posteriori que le surréalisme n’inventa rien que ses piétons Aragon ou Desnos n’aient capté en musant dans les rues de la Capitale. La civilisation du « passage » chère à Walter Benjamin est remplacée par l’univers de la Berlin Alexanderplatz d’Alfred Döblin et du Moscou de Mikhaïl Boulgakov. Et dans le Paris d’Anna de Noailles où transitent maintes princesses au nom exotique venues d’Asie ou de la Sublime Porte, de la péninsule arabique ou de la vaste Russie, l’installation de mannequins féminins dans les vitrines des magasins de couture, hautement sophistiquée déjà, ne pouvaient qu’aggraver le magnétisme des rues et des passages. Utilisés depuis le XVIIIe siècle par les artistes, les mannequins vinrent dès la fin du XIXe siècle redoubler la magie féminine qui nimbe toujours les villes. Lorsque les gens d’affaire ont cédé le haut du pavé pour assouvir ailleurs d’autres appétits, les poètes, les peintres et les flâneurs — ces derniers restant les meilleurs observateurs du monde —, amoureux de la beauté sans brevet, se rêvent chevalier prompt à chevaucher pour sauver la dame en détresse. Elles sont si nombreuses derrière la paroi de leur prison de verre.<br />
Henri Jeanson, le grand ami de Chéronnet, rappelle dans ses souvenirs, <em>Soixante-dix ans d’adolescence</em> (Stock, 1971) une paire d’anecdotes qui illustrent leur jeunesse partagée :<br /></p>
<blockquote><p>« Lorsqu’en compagnie de Louis Chéronnet, je quittai le lycée, tous les espoirs nous étaient permis. Déjà, bien des voies s’ouvraient aux jeunes intellectuels en quête d’une brillante situation.<br />
« La maman de Chéronnet, grand cliente du Bon Marché, nous recommanda à la direction. Et, bientôt, nous nous retrouvâmes Chéronnet et moi dans les sous-sols du Bon Marché, faisant des paquets pour les clients de la province. Situation d’avenir… Et je compris alors que le travail est un trésor. Le travail des autres, cela va de soi.
« Au bout d’un mois, nous étions remerciés.
« Rien ne pouvait nous être plus agréable. Nous remontâmes à la surface. (…) Nous errions, Chéronnet et moi, à travers le Quartier latin. Premières grisettes, premières amours et aussi premières visites dans ces maisons que la police tolère et que la morale réprouve. (…) Nous hantions les cafés du boulevard Saint-Michel <a href="http://www.alamblog.com/index.php?post/2015/07/28/…" title="…">…</a> » Un jour qu’ils croisent Paul Fort, le prince des Poètes leur apprend que Mounet-Sully demeure en face du café où il leur a offert un verre de vin blanc, Jeanson se souvient du conseil de son ami : « Puisque tu veux faire du théâtre, tu devrais aller le voir, me dit Chéronnet, tu lui réciterais tes stances du Cid, car les stances du Cid, mon cheval de bataille, étaient devenues aux yeux de Chéronnet ma propriété personnelle. »<br /></p></blockquote>
<p>Jeanson ne fit jamais de théâtre mais il fut reçu par le tragédien ; c’est le grand Antoine qui se chargea de le rebuter définitivement, offrant ainsi au cinéma un dialoguiste de talent. Les deux garçons suivirent des routes peu différentes à tout prendre, et ils restèrent unis, partageant une existence largement vouée au journalisme, engagé chez l’un, artistique chez l’autre.<br />
La publicité est une hydre, et parfois malfaisante lorsqu'on l'a vu, vraiment, sous ses oripeaux de couleur. En 1977, le poète révolutionnaire André Laude (1936-1995) dénonçait dans la revue <em>Silex</em> le mensonge de la publicité :<br /></p>
<blockquote><p>« Sous son apparence anodine, la photo publicitaire est directement branchées sur l’idéologie dominante, celle du travail, de la réussite, de l’aisance, de l’obéissance aux règles générales. <a href="http://www.alamblog.com/index.php?post/2015/07/28/…" title="…">…</a> Toute photographie publicitaire est donc d’abord un mensonge. En ce sens qu’elle propose toujours un objectif de bonheur, de luxe, d’harmonie, d’épanouissement que les formes mêmes de la société rendent totalement impossible. Recourant à la “magie” qu’elle sait posséder, la photo publicitaire tend à intégrer encore plus l’individu au système de la consommation <a href="http://www.alamblog.com/index.php?post/2015/07/28/…" title="…">…</a> elle vise littéralement à “mobiliser” l’individu, l’acheteur potentiel, à faire en sorte que celui-ci n’ait de cesse d’avoir assouvi le désir né de la contemplation de l’image. »<br />
« Que l’annonceur ait préféré le vers, si pauvre qu’il soit, à la prose frappée en slogans, au dessin, à la caricature, à la charade, à l’énigme ; qu’il ait jugé que le lecteur sera fatalement attiré par des lignes inégales dont la fin s’annonce, comme sur une machine à écrire, au tintement des rimes, voilà qui devrait nous plonger dans quelque émerveillement. »<br /></p></blockquote>
<p>Et dans le même numéro de <em>Silex</em>, Hugues Fouras de servir les propos de la fameuse antiquaire Yvonne de Brémond d’Ars (1894-1976), arbitre des élégances d’un temps, qui organisait le « Salon de Paris » et colloquait d’enthousiasme devant une salle Gaveau pleine au sujet de l’art étalagiste. Au départ, expliquait-elle, il était strictement publicitaire cet art, n’ayant d’autre but que d’aider à la vente des marchandises, or « la publicité veut et doit frapper vite pour surmonter l’usure sensorielle du passant », il fallut rejoindre les rivages du décoratif spectaculaire pour exciter son attention. Et avec la guerre, le goût des vitrines originales n’est pas passé puisque, alors, face au manque de produits à commercialiser, les vitrines se sont remplies de bouquets de fleurs…<br />
Forte d’une succession de tels coups vraiment remarquables, la publicité est invitée formellement à l’exposition universelle qui se tient à Paris en 1937. Son pavillon porte tout simplement le nom de « Palais de la publicité ». Le journaliste Jean-Marc Campagne s’y rend en reportage pour <em>Art et Décoration</em> :<br /></p>
<blockquote><p>« L’effort accompli depuis dix ans pour la mise au point d’un art où tout était à faire : liquider la désuète “réclame” et imposer par des moyens nouveaux une publicité vivante, efficace et rationnelle, a, dans un temps très court porté des fruits inespérés et créé dans le monde une nécessité nouvelle. Cela est assez beau. »<br /></p></blockquote>
<p>Les « campagnes » publicitaires pensées par Raoul Dufy, Jean Hugo, Cassandre ou Raymond Cogniat y sont exposées. Avant l’arrivée des « techniciens » de la spécialité promotionnelle, la publicité était le domaine exclusif des artistes. Mais Campagne le note judicieusement :<br /></p>
<blockquote><p>« Dans la dernière salle, on verra comment s’opère la synthèse complète d’une proposition commerciale dans un temps minimum et les différentes interprétations de la forme, de la couleur et du réel. Les travaux de l’École technique de Publicité <a href="http://www.alamblog.com/index.php?post/2015/07/28/fondée en 1927" title="fondée en 1927">fondée en 1927</a>, rappellent que l’élève doit être initié à la psychologie et aux arts autant qu’aux techniques publicitaires et que la somme de son savoir constitue une formation assez complète, ce que le public ignorait peut-être. »<br /></p></blockquote>
<p>Sous les auspices de la psychologie des foules (Gustave Le Bon) perce le culte de l’efficacité et de l’innovation qui vaudra tant de célébrité à quelques figures du métier. En 1929, le cinéma s’est déjà emparé du personnage en produisant <em>L’As de la publicité</em> (M. Aubyn, 1929), ce winner ! Mais gare, car au-delà de ses prétentions techniciennes, le métier ne veut tout de même pas déchoir au rang d’utilité en perdant sa vertu magicienne. Dans son article, Campagne s’en fait le héraut paradoxal :<br /></p>
<blockquote><p>« Ce pavillon, voué au plus récent des arts – car la publicité est réellement un art – remporte le plus légitime succès et sa section graphique, qui est de premier ordre, aidera fort, nous en sommes certains, à la vulgarisation des arts graphiques, lesquels, pour la première fois, auront été présentés de la seule façon qui puisse retenir le grand public. »</p></blockquote>
<p><br />Cette immense ambivalence subie par Jean-Marc Campagne ne frappe cependant pas Louis Chéronnet qui reste l'enfant enchanté par la nouveauté et la beauté mise en oeuvre – A la fois plus expérimentés mais non plus sages, nous observons les avancées de la mercatique, ses soubresauts et ses astuces de vieux comédien blanchi sur les planches, et nous pouvons tenir, ébahis parfois, les grâces de son histoire passée pour celles d’une comédienne d’Ancien Régime singulièrement rouée.<br />
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<strong>Louis Chéronnet</strong> <em>La Publicité, art du XXe siècle</em>, édition établie et présentée par le Préfet maritime. - Paris, la Bibliothèque, Collection "Les billets de la Bibliothèque", 115 pages, 14 € Parution le 22 octobre 2015</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2015/07/28/Louis-Cheronnet#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/2759