L'Alamblog - Mot-clé - Jean-Baptiste Charcot2024-03-28T18:27:22+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearA la recherche de Percy Harrison Fawcetturn:md5:aa8669827724cc155793f57d8bae00c52011-05-25T02:07:00+02:002011-05-26T09:48:51+02:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviArthur Conan DoyleJean-Baptiste CharcotMalek AbbouPercy Harrison FawcettRoger Dévigne <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.MalekAbbou_m.jpg" alt="MalekAbbou.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="MalekAbbou.jpg, mai 2011" /><br />
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Membre fort discret de la rédaction de la <em><a href="http://www.alamblog.com/index.php/tag/Fabrique%20des%20Icebergs">Fabrique des Icebergs</a></em>, <strong>Malek Abbou</strong> est un critique et écrivain lyonnais. Son premier livre largement diffusé <em>Métanoïa</em> (2002) avait été fort remarqué. En s'attaquant à un mythe, il est fort probable que fassent de même ses <em>Vies de Percy Harrison Fawcett</em>, superbement sous-titrées <em>Du chien-tigre à double truffe aux lianes de l'illimité solaire</em>. <br /></p>
<p><strong>Percy Harrison Fawcett</strong>, si l'on s'en souvient, est ce colonel-explorateur britannique qui disparut en 1925 lors de sa huitième expédition à la recherche d'une cité perdue d'Amazonie (Fawcett recherchait en réalité des traces de l'Atlantide, la grande passion du moment, cf. Roger Dévigne par exemple) au coeur de la jungle bolivienne...<br /></p>
<p>Son instinct le portait, son goût de la forêt équatoriale l'a retenu... Ou bien autre chose encore qui pourrait à voir avec la colorimétrie...<br /></p>
<p>Bien entendu, ses "mondes perdus" eurent une influence conséquente sur l'imaginaire de son temps. Arthur Conan Doyle lui-même, qui se trouvait en relation avec Fawcett, se basa sur ses récits pour imaginer son roman <em>Le Monde perdu</em>. En 1911, Fawcett avait publié en effet le compte-rendu de ses premières explorations (la traduction a été rééditée chez Pygmalion) et la version que donne aujourd'hui Malek Abbou est la substantifique moëlle de fascination que peut provoquer un tel destin.<br /></p>
<p>A l'instar du <a href="http://www.alamblog.com/index.php/post/2006/10/22/167-charcot-pourquoi-pas">commandant Charcot</a> ou de Lawrence d'Arabie, Fawcett est une figure majeure des aspirants à l'aventure.<br /></p>
<p>Le fait que ses restes ne furent jamais découverts, non plus que celui de son fils et de ses partenaires, suscita beaucoup de rumeurs, de racontars et d'espoirs insensés... Avait-il atteint la cité de l'Atlantide qu'il cherchait ? douze expéditions successives se succèderent...<br /></p>
<p>Et Malek ABbou conclut son livre en publiant une brèves de l'AFP... que vous découvrirez vous-mêmes. Nous n'allons pas gâcher le suspens.<br /></p>
<p>Ajoutons cependant que des illustrations trament le récit, lequel est délectable, vif et ne donne d'importance qu'à l'essentiel. Une réussite adoncque, qui n'oblitère aucun rêve...<br />
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<strong>Malek Abbou</strong> <em>Vies de Percy Harrison Fawcett. Du chien-tigre à double truffe aux lianes de l'illimité solaire</em>. - Perrières (Calvados), Impeccables, 2011, 40 pages, 12,50 €<br />
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<br /><strong>Bibliographie de Malek Abbou</strong><br />
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<em>Métanoïa</em> (Paris, Hachette littératures, 2002)<br />
<em>Dream-drame, Christian Lhopital</em>. Traduit en anglais par John Doherty (Lyon : Fage, 2007)<br />
Catalogue de l'exposition <em>Alain Jouffroy, poésie vécue</em> (Lyon, Musée de l'imprimerie, 29 avril-28 juin 1999)<br /></p>
<p><strong>Préface</strong><br />
Préface à Alain Jouffroy XXe siècle, essais sur l'art moderne et d'avant garde, suivi de Le fantôme de l'art (Lyon, Fage, 2008, coll. "Actifs")<br /></p>
<p><strong>Collectifs</strong><br />
<em>Une petite cuiller dans le bol. Du surréalisme à l'Externet en passant par l'individualisme révolutionnaire, entretiens avec Gianfranco Baruchello, Renaud Ego, Malek Abbou</em> (Grigny, Paroles d'aube, 1998)<br />
<em>Avant post</em>, n °2, nouvelle série, 2001, <em>Second pneumatique, O sole mio, L'indécision n'exclut pas l'action.</em>.. / Malek Abbou, Laurent Perez, Christophe Béguin... (Paris, Avant post, 2001, 1 CD)<br />
<em>Jean Clair ou la misère intellectuelle française</em>. Textes de Malek Abbou, Claude Courtout, Pablo Durán... et al.. Dessins de Jean-Claude Silbermann (Paris, Association des amis de Benjamin Péret, 2002)<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2011/05/16/Malek-Abbou2#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1591De l'aventure avec Théo Varleturn:md5:09799bfb3b4b30ed38814664e6b2f6052009-09-27T05:24:00+02:002009-09-27T05:24:00+02:00Le Préfet maritimeLes Vrais Coupe-FaimJean-Baptiste CharcotThéo Varlet <p><img src="http://www.alamblog.com/public/rOCDoRvARLET.jpg" alt="rOCDoRvARLET.jpg" title="rOCDoRvARLET.jpg, sept. 2009" /><br />
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<strong>LE ROC D’OR, par Théo VARLET. — Plon, éditeur</strong><br /></p>
<p>L’action du roman de Théo Varlet, basée sur la lutte épique engagée pour le redressement du franc contre l’assaut des devises étrangères, semble donc emprunter, en quelque sorte, son actualité à la situation tragique de ces dernières années.<br />
La livre anglaise est montée hypothétiquement à 460 francs. Au plus fort de la crise ’ I où se débat le crédit de la France victorieuse, mais meurtrie, l’or sauveur tombe du ciel au milieu de l’Atlantique sous la forme d’un monstrueux bolide, qu’un navire étranger pense d’abord être un surgissement sous-marin d’origine volcanique. Dans le plus grand mystère, 1’« Erebus II » (1) qui devait partir pour le pôle sud sous les ordres du commandant Barcot (2), frété par le banquier Rivier, est réquisitionné, dirigé vers l’île énigmatique qui se trouve être une mine d’or et de fer. Une première cargaison est ramenée à Cherbourg, non sans de dramatiques incidents. Des croiseurs et des cargos sont d’office expédiés au placer lointain, où le drapeau de la France flotte et, au milieu d’un tumulte qui agite à la fois la rue, la politique et la Bourse, le franc remonte, regagne le pair, dépasse la livre sterling. La chose lie va pas, on le conçoit, sans lutte. La Société des Nations hésite à reconnaître le droit de la France, premier occupant. L’Allemagne intrigue et l’un de ses plus dangereux agents, innocemment secondé par sa fille, vierge sage, vouée à la science pure, surprend le secret du prodigieux revirement, essaye de le combattre par tous les moyens, y compris l’émission . de faux billets de banque, Les convoitises rivales s’agitent, se concertent, s’arment. On est à la veille d’une nouvelle guerre mondiale. Subitement, l’île”, enchantée s’effondre, entraînant ses trésors dans un fond de quatre mille mètres. Imagination débordante qui rend la lecture très attachante. (sic)</p>
<p>Dorine<br />
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<br /><em>L’Africain</em>, 15 avril 1932, p. 5
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<strong>Notes de l’éditeur :</strong><br />
1. <em>Erebus II</em> : du nom du <em>HMS Erebus</em>, construit en 1826, qui portait l’expédition James Clark Ross en 1841 lors de la découverte Mount Erebus, volcan de l’île de Ross (Antarticque).<br />
2. <em>Barcot</em> : référence, et hommage, à l’explorateur français <a href="http://www.alamblog.com/index.php/tag/Jean-Baptiste%20Charcot">Jean-Baptiste Charcot</a>.</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2009/09/01/De-l-aventure-avec-Th%C3%A9o-Varlet#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1139Lectures d'été : Jean-Baptiste Charcoturn:md5:cecc604ddaf0687bbf47fb1f9d26cc962009-08-05T02:10:00+02:002009-08-05T02:10:00+02:00Le Préfet maritimeLes Vrais Coupe-FaimJean-Baptiste Charcot <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.Charcot_m.jpg" alt="Charcot.jpg" title="Charcot.jpg, juil. 2009" /><br />
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Au pays des glaçons, par le plus littéraire des explorateurs.
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<br /><strong>Jean-Baptiste Charcot</strong> <em>Le Français au pôle Sud</em>. - Paris, José Corti, 365 p.-16 pl., 20,00 euros.</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2009/08/05/Lectures-d-%C3%A9t%C3%A9-%3A-Jean-Baptiste-Charcot#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1101Charcot ? Pourquoi pas...urn:md5:48afed393c423609c309b1301321b9b32006-10-22T20:28:00+00:002009-09-24T12:16:14+00:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviJean-Baptiste Charcot <p><img src="http://www.alamblog.com/images/Charcot Pourquoi Pas.jpg" alt="" />
<em>Jean-Baptiste Charcot à sa toilette, sur le pont du</em> Pourquoi pas ?</p>
<p>C’est une rude surprise que les éditions José Corti nous font là : le journal d’expédition de <strong>Jean-Baptiste Charcot</strong>, fils de l’aliéniste, un siècle après sa parution, se révèle un livre aussi enthousiasmant que possible, emballant tout à fait, stupéfiant même par certains aspects.<br />Rapporté au jour le jour, le récit d’une campagne scientifique destinée à étudier des terres inconnues, ou plutôt des glaces, à hiberner en fait, ce périple du <em>Français</em>, navire de l’expédition, nous vaut beaucoup plus qu’un livre de Loch, il s’en faut.<br />La personnalité de Charcot y est, évidemment, pour tout : homme cultivé, issu des meilleurs salons, de la plus éclatante des capitales, il ne peut tenir une plume comme un marin ou comme un scientifique. Certes, il est médecin, à l’instar de son père, mais il a lu, et cela se sent immédiatement. S’engage-t-il sur les eaux glacés qu’il convoque Dante ou Michelet, avant d’adresser à Jules Vernes ou Poe de multiples saluts.<br />
L’homme se signale par son allant, doublé d’une ferme audace — on en retrouve d’ailleurs la trace sur la coque de son prochain navire, le fameux <em>Pourquoi pas ?</em> dont la perte, corps et âmes, en 1936, secoua le pays tout entier. Témoin encore ce fragment :</p>
<blockquote><p>Nous réussirons, car il faut que nous réussissions et la phrase de M. Bouquet de la Grye, lorsque j’allais, il y a un an déjà, exposer à lui, l’un des premiers, le plan de l’expédition me revient toujours à l’esprit comme un encouragement et un conseil : “C’est très beau, mon enfant, ce que vous voulez faire là, mais vous aurez bien du mal ! Si vous voulez aboutir, dites-vous tout le temps à vous-même : “Je veux” et autres “Ça marche bien.” C’est ce que j’ai fait, c’est ce que je continuerai à faire, mais je ne puis, surtout ce soir, chasser toutes ces pensées, hôtes absorbants de mon cerveau, pas plus que je ne peux m’empêcher de songer, avec plus d’intensité que jamais, aux événements qui ont hâté ou accompagné mon départ, aux amis dévoués laissés en Argentine ou en France, et aux miens. A tous, j’envoie un au revoir qui peut singulièrement ressembler à un adieu ; et, plus que jamais aussi il me semble que le retour, s’il doit avoir lieu, sera plus angoissant que le départ… C’est une nouvelle page de ma vie que je tourne lentement et gravement, et je ne puis déchiffrer la suivante, dans le grand calme de cette nuit, dans la pénombre des hautes falaises des Terres Magellaniques.”</p></blockquote>
<p>Réédité avec une éloquente et agréable postface de Pierre Escudé — qui a fait cette extraordinaire découverte que le texte de Charcot fut la source majeure de Jean Giono rédigeant ses étranges <em> Fragments d’un paradis</em> (1948) —, <em>Le</em> Français <em>au pôle Sud</em> nous convie au grand spectacle des voyages extraordinaires et des mondes inconnues.
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<p><strong>Jean-Baptiste CHARCOT</strong> <em>Le</em> Français <em>au pôle Sud</em>. Postface (riche) de Pierre Escudé. Paris, José Corti, 368 p., 20 €</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2006/10/22/167-charcot-pourquoi-pas#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/361