L'Alamblog - Mot-clé - Jean-Paul Morel2024-03-29T01:51:09+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearElie Faure : un coup pour rien !urn:md5:71f1b357e7bb99b16f9f328813438f862011-04-15T02:42:00+02:002014-12-18T10:08:17+01:00Le Préfet maritimePlouf !Elie FaureElisée ReclusJean-Paul Morel <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.RoordaIllustrationBLOG_m.jpg" alt="RoordaIllustrationBLOG.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="RoordaIllustrationBLOG.jpg, avr. 2011" />
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Spécialiste d'Elie Faure, Jean-Paul Morel nous informe que la "nouvelle" édition de sa légendaire et indispensable <em>Histoire de l'art</em> est.. un coup d'épée dans l'eau.<br />
Bien utile à compère Malraux, qui y puisa beaucoup de sa science, cette monumentale <em>Histoire de l'art</em>, première entreprise universelle dans le domaine, ne cesse de subir les avanies de l'inattention et de l'irrespect. Une nouvelle "réédition" en fait la démonstration, ainsi que l'expliquera en détail Jean-Paul Morel, biographe de Faure, dans un prochain numéro d<em>'Histoires littéraires</em>.<br />
Disparu le 29 octobre 1937, Élie Faure est tombé dans le domaine public le 1er janvier 2008, ce qui laisse supposer que le droit moral attaché à son oeuvre n'est plus qu'une vague idée. Or, il y a tout lieu de s'en inquiéter puisqu'on ne peut guère éditer aujourd'hui cette somme dans l'état où les éditions antérieures l'ont laissée.
En effet, de nombreux travaux ont permis d'éclairer le cheminement de la pensée de ce neveu d'Elisée Reclus, qui n'avait cessé d'enrichir son travail à la suite de ses deux premières éditions Floury (1909) et Crès entre 1919 et 1921, ensemble désormais incomplets donc.
A l'iniative de son fils Jean-Pierre Faure, Yves Lévy avait proposé chez Pauvert une imposante édition en trois volumes de ses <em>Oeuvres complètes</em> en 1967 puis une édition scientifique avait parue chez Denoël (1976-1977, 5 vol.), reprise en poche (Folio Essais)... Et il se trouve que la "nouvelle" édition donnée comme "intégrale" par la maison Bartillat ces jours part du texte des années 1920 auxquelles sont seulement adjointes les préfaces de l'édition Pauvert...<br />
Manquent donc des pièces capitales, comme les « Réflexions sur l’art mexicain », la campagne pour la défense de Cézanne ou de Renoir, ses interventions en faveur de Picasso, Matisse, Van Dongen ou Soutine, et surtout, surtout les chapitres consacrés aux « deux arts du XXe siècle », à savoir le cinéma et l’architecture...<br />
Bref, une occasion ratée, et dans les grandes largeurs. Pour se consoler, on ira plutôt lire <img src="http://www.alamblog.com/public/ElieFaure.jpg" alt="ElieFaure.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="ElieFaure.jpg, avr. 2011" /><br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2011/04/08/Elie-Faureencore-un-coup-pour-rien-%21#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1567Le sort de Camille (Claudel contre Claudel)urn:md5:9b44ac2e94226472fa2752dd2fc1a0d72009-10-11T02:03:00+02:002009-11-28T15:14:17+01:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviCamille ClaudelJean-Paul MorelPaul Claudel<p><img src="http://www.alamblog.com/public/Claudel.jpg" alt="Claudel.jpg" title="Claudel.jpg, oct. 2009" /><br />
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Que les histoires de famille sentent fort. Et qu’elles sentent longtemps…<br /></p>
<p>Les histoires de famille bourgeoise ont cela de plus que les autres - forcément - que leurs motifs sont notablement hypocrites, mais restent aussi sordides que les secrets de la paysannerie - <em><a href="http://www.alamblog.com/index.php/post/2009/08/23/Le-Monstre-selon-Gaston-Ch%C3%A9rau">Le Monstre</a></em> de Gaston Chérau nous renseigne sur le sujet… L’être humain est consternant d’instincts, de redites, de banalité, et en cela la bourgeoisie est aussi vulgaire que le vulgaire. Sauf que, confite dans la bienséance et l’abus perpétuel de position dominante et de pouvoir, la bourgeoisie ne déchoit pas. C’est du reste son souci premier, sa mission essentielle, sa raison d’être. C’est bien peu. A quoi sert donc la bourgeoisie ?<br /></p>
<p>A la carrière du fils et à la bienséance, évidemment.<br /></p>
<p>Ah, la carrière du fils ! Que la bourgeoisie n’a-t-elle sacrifié aux carrières de ses fils…</p>
<p>Dans le cas de la famille Claudel, c’est Camille que l’on aura sacrifiée. Elle était la mauvaise tête, l’aventureuse, la tempétueuse, l’originale. Et elle a couché avec Rodin hors des liens du mariage… Paul, lui, était le bon grain, confit en dévotions, entré dans la Carrière (d’où l’on n’extrait nulle roche), poète de la maison NRF. La Carrière, voyez-vous — et la carrière littéraire donc ! — ont des exigences que la morale humaine n’approuve pas toujours.
Quoi qu’il en soit, et à distance de près d’un soixante ans, on se demande si le vent n’est pas prêt de tourner en faveur de Camille, au grand désavantage de Paul.<br /></p>
<p>Bon grain, ivraie. Ivraie, bon grain, faites vos jeu.<br /></p>
<p>Reste que Camille Claudel a payé son tribut de plus de trente années d’asile psychiatrique, recluse dans une solitude commandée par sa mère (pas de courrier sinon à Paul et elle, zéro visite autorisée), dans le dénuement tandis que Paul s’offrait le château de Brangues (près de Chambéry) à trois cents kilomètres de là — certes, il lui fera douze visites… douze visites en trente ans. C’est très occupé un poète officiel). <br /></p>
<p>Jean-Paul Morel, l’un de nos meilleurs enquêteurs en histoire esthétique et littéraire, a produit sur le cas Camille Claudel un document assez définitif pour se faire une idée des faits et des causes : ainsi, repris intégralement, relus correctement (les éditions tronquées antérieures sont percluses de coquilles et d’interprétations fautives), les dossiers médicaux démontrent que l’enfermement prescrit par le médecin de famille fut abusif. Et la thèse des psychiatres Capgras et Sérieux, qui considèrent les cas de délires d’interprétation dès 1909 comme ne réclamant pas l’enfermement, vient confirmer le fait.<br /></p>
<p>Fine mouche, Jean-Paul Morel a également mis la main sur les troublants articles d’une campagne de presse, malheureusement écourtée par la déclaration de guerre de 1914, qui réclamait déjà la libération de Camille Claudel, pour les mêmes causes : l’enfermement abusif était déjà dénoncé !<br /></p>
<p>Accusé de tous les maux, Rodin apparaît quant à lui dédouané : usant de fausses identités, il ne cessa d’aider financièrement Camille.<br /></p>
<p>Camille Claudel passa donc près de trente ans de sa vie en asile, dans un isolement cruel et mourra de malnutrition en 1943 (et non en 1920 comme l’ont longtemps indiqué les ouvrages de référence), tandis que sa légende s’était déjà construite. Témoin Paul Morand qui résume ainsi son cas dans ses mémoires : « (…) c’est une histoire très triste. Cette fille est sa meilleure élève ; elle a du génie ; elle est très belle, et elle l’aime ; mais elle est folle. Elle s’appelle Camille Claudel. »<br /></p>
<p>Folle ? pas si sûr. Et si elle avait été rendue amère et paranoïaque en se butant des années durant à la société, refusant à une femme ce qu’elle accorde à des Hommes ? On le serait à moins. D’autant que la vision romantique exposée par Paul Morand peut paraître sommaire puisque la vérité de Camille Claudel s’est montrée difficile à rétablir, jusqu’à aujourd’hui, certains faits ayant été cachés, d’autres — et combien ! — déformés.<br /></p>
<p>Grâce à Jean-Paul Morel, qui au terme de son enquête patiente livre intégralement les éléments subsistants du dossier (archives médicales, de Rodin, articles de presse, correspondance officielle, etc), on a enfin de quoi se faire son idée, d’autant que notre détective s’est gardé d’interpréter à notre place, offrant des documents rétablis, en une pièce, ou tout simplement inédits. Qu’on n’aille pas prétendre que d’autres l’avaient fait avant lui : ce serait outrageusement faux. On sait désormais ce qu’il en est du cas Camille Claudel :<br /></p>
<p>En somme, si Camille Claudel a eu des débuts difficiles, une relation amoureuse difficile, des parturitions difficiles, une vie professionnelle difficile, elle a une existence tragique pour des causes notoires : l’ego de son frère, l’intransigeance criminelle de sa mère — les lettres de Claudel mère sont à cet égard décillantes : on a rarement lu des choses aussi obtuses et délibérément méchantes, d’une mère condamnant sa fille au cauchemar —, et, dans une certaine mesure, le propre caractère de Camille qui l’a mise en porte-à-faux. On sait d’ailleurs très bien et depuis très longtemps à quel virus elle avait été exposée : la bourgeoisie.<br /></p>
<p>Et la bourgeoisie, comme chacun sait, c’est l’équarrissage du génie.
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<strong>Jean-Paul Morel</strong> <em>Camille Claudel : une mise au tombeau</em>. — Bruxelles, Les Impressions Nouvelles, coll. “Réflexions faites”, 2009, 320 p. 22, 50 €<br /></p> <p><br />
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<br />Sommaire:</p>
<p>Prélude : Camille et Paul, deux tempéraments<br />
• Réponse de Camille au « questionnaire de Proust » <br />
• Réponse de Paul à une variante du questionnaire<br />
Chapitre I - À la recherche de Camille disparue <br />
• « Morte en 1920… » : la conspiration du silence ?<br />
• Masques & visages de Camille Claudel<br />
Chapitre II - Sa vie, un puzzle à reconstituer<br />
• État des lieux <br />
• Génie–Femme–Folie<br />
• Annexe I : Camille, féministe ?<br />
Chapitre III - Les protagonistes de sa mise au tombeau<br />
• Arbre généalogique (restreint) des Claudel<br />
• Les protagonistes (par ordre d’entrée en scène)<br />
• « La faute à Rodin ? »<br />
• Six dessins-charge<br />
• Annexe II : « La mère de famille » par Paul Claudel<br />
• Annexe III : Paul, Rosalie, Ève et les autres<br />
Chapitre IV - Préhistoire de l’enfermement<br />
• Les « raisons » d’une déraison<br />
• À charge : « Rodin ou l’homme de génie » par Paul Claudel<br />
Chapitre V - Internement ou séquestration ?<br />
• La loi du 30 juin 1838 (extraits)<br />
• Prélude : La (re-)découverte des dossiers médicaux<br />
• Première étape :<br />
- Ville-Évrard, 10 mars 1913 – 17 août 1914<br />
- Dossier médical Ville-Évrard<br />
- Lettres et témoignages I<br />
• La campagne de presse pour la révision de la Loi de 1838 et la libération de Camille<br />
• Intermède : La pension des Beaux-Arts… sous le masque de Rodin<br />
• Deuxième étape :<br />
- Montdevergues, septembre 1914 – septembre 1939<br />
- Dossier médical Montdevergues<br />
- Lettres et témoignages II<br />
• Intermède : Clothô, à l’image de Camille, « portée disparue »<br />
- « À la recherche d’un marbre égaré » par Mathias Morhardt<br />
- Judith Cladel à la recherche de la Clothô disparue<br />
Chapitre VI - Dernière étape<br />
• Bilan : Les douze stations de Paul<br />
• « Requiescat in pace »<br />
Bibliographie<br />
Sources<br />
Remerciements<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2009/10/06/Le-sort-fait-%C3%A0-Camille-%28Claudel-et-les-siens%29#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1166Emile Guillaume et Henry Poulaille : deux prolétariensurn:md5:e9764d736876f0ec9c02cb3589f2dfa42006-07-29T09:34:00+00:002009-11-03T08:23:43+00:00Le Préfet maritimeLe Petit porte-voix des gens du métierAmbroise VollardEdmond ThomasEmile GuillauminHenry PoulailleJean-Paul MorelLouis LanoizeléLucien DescavesLéon FrapiéOctave Mirbeau <p>On citait hier son nom parmi les auteurs des éditions <strong>La Fenêtre ouverte</strong> et, coïncidence charmante, le voilà annoncé au nombre des auteurs de la fameuse rentrée littéraire.<br />Parmi les parutions de l’automne, on ne ratera donc évidemment pas l’appétissante livraison des <strong><em>Cahiers Henry Poulaille</em></strong>, qui annoncent la correspondance Henry Poulaille/Emile Guillaumin.<br />Nom d’une pipe !</p>
<p><img src="http://www.alamblog.com/images/eg_vache.jpg" alt="" /> <strong>Emile Guillaumin</strong> (1873-1951), citoyen d’Ygrande et défenseur de la cause paysanne, est l’auteur, notamment, de <em>La Vie d’un simple</em>, qui manqua de peu le prix Goncourt, laquelle distinction fut décernée, cette année-là, à <strong>Léon Frapié</strong>, autre brillant représentant de la veine prolétarienne, qui signait le très beau <em>La Maternelle</em>.<br />
Guillaumin avait, pour sa part, obtenu les suffrages d’Octave Mirbeau et Lucien Descaves. On peut se souvenir en outre que son ami Charles-Louis Philippe était également sur les rangs.<br />Quelle année ! On n’espère plus des prix littéraires autant de bons candidats.</p>
<p>En somme, nous nous réjouissons de cette nouvelle, et nous en profitons pour souligner <em>ubi et orbi</em> la qualité, l’audace et la nécessité des éditions Plein Chant. <strong>Edmond Thomas</strong>, en sa Charente, a construit depuis trente ans un catalogue qui fera baver, c’est sûr, des générations de bibliophiles, de savants et, évidemment, de lecteurs exigeants.</p>
<p><strong>Les <em>Cahiers Henry Poulaille</em></strong> sont accessibles à ces deux adresses :<br /></p>
<p><strong>Plein Chant</strong>, 16120 Bassac<br />
ou<br />
<strong>Jean-Paul Morel</strong> (qui met le point final à une biographie d’<strong>Ambroise Vollard</strong> dont nous vous donnerons bientôt des nouvelles), 33, rue Taine, 75012 Paris.</p>
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Signalons aux plus curieux cette référence :
<strong>Louis Lanoizelé</strong>, <em>Emile Guillaumin écrivain et paysan</em>. — Paris, Plaisir du Bibliophile, 1952, plaquette, avec un avant-propos d’Edouard Peisson, des lettres inédites et une bibliographie.<br /><br />
De plus, il existe un <a href="http://musee-emile-guillaumin.planet-allier.com/">Musée Emile Guillaumin</a> à Ygrande, lequel offre cette bibliographie de Guillamin :</p>
<p>1899 <em>Dialogues bourbonnais</em>
Crépin-Leblond, 1899.</p>
<p>1901 <em>Tableaux champêtres</em>
Crépin-Leblond, 1901 ; 1905 ; 1931.</p>
<p>1902 <em>En Bourbonnais. La Propriété et l’agriculture, les moeurs, les divers catégories de travailleurs</em>
Pages libres, Paul Delagrave 1902.</p>
<p>1903 <em>Ma Cueillette</em>
Crépin-Leblond, 1903.</p>
<p>1904 <em>La Vie d’un simple</em>
Stock, 1904 ; Livre de poche, 1973 ; Stock, 1974.</p>
<p>1905 <em>Près du sol</em>
Calman-Lévy 1905 ; Pleint Chant, 1979.</p>
<pre></pre>
<p>1906 <em>Albert Manceau, adjudant</em>
Fasquelle, 1906.</p>
<p>1908 <em>Rose et sa parisienne</em>
Calmann-Lévy, 1908 ; Cahiers du Boubonnais, 1970.</p>
<p>1909 <em>La Peine aux chaumières</em>
Cahiers Nivernais, 1909.<br /></p>
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1911 <em>Baptiste et sa femme</em>
Fasquelle, 1911.</p>
<p>1912 <em>Le Syndicat de Baugignoux</em>
Fasquelle, 1912 ; La Fenêtre Ouverte, 1960 ; Ipomé, 1982.<br /></p>
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1912 <em>Au Pays des ch’tits gars</em>
Cahiers du Centre, 1912 ; Plein Chant, 1978.<br /></p>
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1913 <em>La Ruche viticole de Prunet</em>
Cahiers Nivernais, 1913 ; 1976.<br /></p>
<p>1914 <em>La Retraite d’un cultivateur</em>
Cahiers du Centre, 1914.</p>
<p>1925 <em>Notes paysannes et villageoises</em>
Bibliothèque d’Education, 1925.</p>
<p>1931 <em>A Tous vents sur la glèbe</em>
Valois, 1931.</p>
<pre></pre>
<p>1935 <em>Panorama de l’évolution paysanne</em>
L’Emancipation Paysanne, 1935-1936.</p>
<p>1937 <em>François Péron, enfant du peuple</em>
Crépin-Leblond, 1937 ; Les Marmousets, 1982.</p>
<p>1942 <em>Mon Compatriote Charles-Louis Philippe</em>
Grasset, 1942.</p>
<p>1944 <em>Comment j’ai vaincu la misère. Mémoires de Henri Norre</em>
Editions Balzac, 1944.<br /></p>
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1949 <em>Sur l’appui du manche</em>
Crépin-Leblond, 1949.<br /></p>
<p>1953 <em>Paysans par eux-mêmes</em>
Stock, 1953 ; 1980.</p>
<p>1969 <em>119 lettres d’Emile Guillaumin présentées par Roger Mathé</em>
Klincksieck, 1969.</p>
<p>1970 <em>Les Mailles du réseau</em>
Cahiers du Bourbonnais, 1970.</p>
<p>1973 <em>Au vieux temps et Contes et Légendes</em>
Cahiers du Bourbonnais, 1973.</p>
<p>1974 <em>Histoires bourbonnaises, Contes</em>
Bassac, Plein Chant, 1974.</p>
<p>1975 <em>Fleurs d’Alsace</em>
Plein Chant, 1975.</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2006/07/29/86-emile-guillaume-et-henry-poulaille#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/290