L'Alamblog - Mot-clé - Jean-Pierre Ohl2024-03-28T12:57:47+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearSaison Ohlurn:md5:ad66becbc47f82bf6599a14ab1b54e212019-04-26T06:38:00+02:002019-04-26T15:09:17+02:00Le Préfet maritimeAnne BrontëBranwell BrontëCharlotte BrontëEmily BrontëJean-Pierre OhlStanley Kubrick <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.RedrumfolSF_m.jpg" alt="RedrumfolSF.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="RedrumfolSF.jpg, avr. 2019" /><br />
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Double parution au format de poche pour <strong>Jean-Pierre Ohl</strong>. On peut appeler ça une consécration.<br />
D'abord son roman <em>Redrum</em>, publié à L'Arbre vengeur revêt les couleurs de la collection Folio SF - une variation de gris lui sert de couverture -, tandis que les trois soeurs Brontë peinte par leur frère Branwell illustrent la couverture d'une biographie familiale des génies du presbytère de Haworth.<br />
Excellent connaisseur de l'Angleterre victorienne, Ohl apporte un livre clair et instructif sur cette fratrie incroyable. Et comme de juste, son essai se lit en roman traversé par la vibrante soif de littérature et de mondes imaginaires des enfants de Patrick Brontë, phénomènes parmi les phénomènes, dont le destin fut tellement contraire et cependant si profitable au reste de l'humanité. Patrick, lui, survit à tous, tragédie.<br />
On a beau s'être endurci à la lecture des grands traités de stratégie militaire du siècle dernier ou des essais économiques de Veblen, par exemple, on ne sort pas du vade-mecum d'Ohl sans se jeter sur <em>Jane Eyre</em> et les <em>Hauts de Hurlevent</em>, c'est dire.<br />
Quand à son propre roman, n'en dévoilons rien : le suspens tient à ce que l'on se passionne pour l'oeuvre cinématographique de Stanley Kubrick, à l'ambiance insulaire qui baigne les esprits de son infime pointe d'angoisse, et à une mystérieuse invention qui offre de revivre aux mânes de nos défunts.<br />
Trouble et troubles, voici donc le menu d'un printemps tout neuf.<br />
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<strong>Jean-Pierre Ohl</strong> <em>Les Brontë</em>. - P., Gallimard, 2019, "Folio biographies" (n° 150), 307 pages-pl., 9,5 €<br />
<strong>Jean-Pierre Ohl</strong> <em>Redrum</em>. - P., Gallimard, 2019, "Folio SF", 227 pages, 7,9 €<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2019/04/18/Saison-Ohl#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/3852Ohl empochéurn:md5:d7da0fa6d347a12fe7714335592aa6c32017-03-07T00:43:00+01:002017-03-07T14:34:38+01:00Le Préfet maritimeJean-Pierre OhlMastaragluMichel Ohl <p><img src="http://www.alamblog.com/public/AAPetitsMichelOhl.jpg" alt="AAPetitsMichelOhl.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="AAPetitsMichelOhl.jpg, mar. 2017" /><br />
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La famille Ohl est au programme cette semaine. Il faut vous y faire.<br />
Plusieurs billets leur seront consacrés.<br />
Pour<strong> Jean-Pierre</strong> (<strong>Ohl</strong>), c'est un nouveau roman attendu chez Gallimard ainsi que la version poche de M. Dick en Petite Vermillon à la Table ronde. Les amateurs de Charles Dickens vont se régaler, comme tous les amateurs de récits à coulisses, diablement vivants et pleins d'ironies sorties avec un air pince-sans-rire. On a toujours dit que Jean-Pierre Ohl était le plus britannique des frères Ohl.<br />
<strong>Michel</strong> (<strong>Ohl</strong>) était, on le sait ici à l'Alamblog, le plus zaporogue des deux, le plus échevelé et, dès lors qu'il avait un crayon en main, le plus jusqu'au-boutiste. Car, sachons-le bien, c'est tout de même <a href="http://www.alamblog.com/index.php/tag/Michel%20Ohl">Michel Ohl</a> qui a inventé le "mastaraglu"...<br />
Explications :<br /></p>
<blockquote><p>C’est par pur altruisme que Michel Ohl a rejoint le groupe des écrivains imaginatifs débordants, et s’est laissé classer dans ce club informel des gens d’esprit avec ses pairs Maurice Roche, Jean-Pierre Verheggen, Alphonse Allais, Raymond Queneau, Boris Vian, Alfred Jarry et quelques moralistes carabinés du genre de Félix Fénéon. Ajoutez à cela son goût personnel pour les collages à usage épistolaire, vous avez le portrait de l’original bravant les conventions d’un monde codifié qui n’apprécie rien tant que le sérieux et la morgue. Dans ces pages où se percutent les notes de zinc, les détournements, les anagrammes, les calembours, les anecdotes, les récits de rêves fous et ses méditations de lecteur frénétique, ces pages où résonne le «mastaraglu», la langue des morts de son invention, on retrouve toute la jubilation et toute la déflagration de la littérature en marche.</p></blockquote>
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<strong>Michel Ohl</strong> <em>Petites Scènes de la vie en papier</em>. Anthologie établie par Dominique Nogués et Jean-Pierre Ohl. Préface du Préfet maritime. - Paris, La Table ronde, 256 pages, 8,70 €</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2017/03/07/Ohl-empoch%C3%A9#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/3228Deux hommages à Michel Ohlurn:md5:f92a41b67b6ce9bcf2f63c59aae8e4ad2014-12-07T07:16:00+01:002014-12-07T13:27:40+01:00Le Préfet maritimeLe Petit porte-voix des gens du métierDaniel CrumbEdmond ThomasFrançois MaugetJean-Pierre OhlMichel OhlPierre Ziegelmeyer <p><img src="http://www.alamblog.com/public/OhlMichelhommage.jpg" alt="OhlMichelhommage.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="OhlMichelhommage.jpg, déc. 2014" /><br />
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La librairie Georges située à Talence, dans la proche banlieue de Bordeaux, organise le vendredi 12 décembre 2014 à 18 h 30 une lecture par Daniel Crumb et François Mauget de l’œuvre de Michel Ohl, récemment disparu.<br />
On aurait aimé pouvoir y être...<br />
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Nous nous rattraperons en lisant l'<a href="http://www.pleinchant.fr/Varia/bibliographieohl/ziegelmeyer.html">Hommage</a> de Pierre Ziegelmeyer mis en ligne sur le site des éditions Plein Chant d'Edmond Thomas dont Michel Ohl fut un pilier littéraire.
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<strong>Librairie Georges</strong><br />
300, cours de la Libération<br />
33400 Talence<br />
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<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2014/12/05/Une-lecture-Michel-Ohl-%C3%A0-Talence#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/2571Bientôt... Redrum !urn:md5:43790497b7ac53d2288b645842e4cf492012-08-26T12:01:00+02:002012-08-27T12:06:55+02:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviJean-Pierre OhlStanley Kubrick <p><br />
<img src="http://www.alamblog.com/public/big-redrum.jpg" alt="big-redrum.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="big-redrum.jpg, août 2012" /><br />
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<br /><em>Redrum</em>, le nouveau roman de <strong>Jean-Pierre Ohl</strong> est en librairie depuis mercredi.<br /></p>
<p>C'est une variation assez étonnante sur le thème de l’œuvre de <strong>Stanley Kubrick</strong> à laquelle on se laisse prendre bien volontiers.<br /></p>
<p>D'autant que l'amateur de <strong>Charles Dickens</strong> a choisi de plonger ses personnages dans l'oeuvre même de Kubrick, pour faire suite à l'idée du grand Britannique de vivre, et même de pénétrer physiquement dans son œuvre.<br /></p>
<p>Suspense, fantômes, détournement des codes, dépaysement d' île écossaise abandonnée, satire du monde universitaire, technogourou génial et nouvelles technologies, tous les ingrédients y sont pour appâter les lecteurs de fiction et les amateurs de tablettes électroniques.
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<strong>Jean-Pierre Ohl</strong> <em><a href="http://www.arbre-vengeur.fr/?p=4278">Redrum</a></em>. — Talence, L'Arbre vengeur, 264 pages, 15 €<br />
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<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2012/08/26/BientotRedrum#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1939Charles Dickens, badeau à malicesurn:md5:2574b389baf6d54800ab6dc58f54ff8e2009-09-15T04:28:00+02:002011-08-25T09:34:46+02:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviCharles DickensJean-Pierre OhlMisèreMorguePauvreté <p><img src="http://www.alamblog.com/public/DickensVoCo.jpg" alt="DickensVoCo.jpg" title="DickensVoCo.jpg, sept. 2009" />
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Des chroniques inédites de Charles Dickens, n'est-ce pas une réjouissante opportunité ?<br />
Fruit des articles que l'écrivain publiait dans les années 1860 dans les pages de son journal, <em>All the year round</em>, sous le pseudonyme narquois du "Voyageur sans commerce", il y établissait sa chronique, parfois étonnante.</p>
<blockquote><p>Les grands vents de ces derniers jours m'ont entraîné en différents endroits — et, en vérité, qu'il y ait du vent ou non, j'ai toujours, de manière générale, de nombreuses activités en rapport avec l'air.</p></blockquote>
<p>Choisis par le libraire et écrivain Jean-Pierre Ohl, les textes publiés ici pour la première fois en français donnent une image plus qu'émouvante de Dickens, et une belle idée de son talent d'observateur. Déambulant à Londres, en Angleterre, dans les Alpes, il rapporte des faits originaux, qu'il tisse en larges couronnes d'images plus stupéfiantes les unes que les autres, d'expériences singulières. On pouvait ignorer jusqu'ici son insomnie qui le conduit à arpenter les rues jusqu'à l'aube à la recherche des rares lieux encore vivants, sinon éclairés et cette attirance si forte qu'il éprouve pour les lieux de mort (la morgue parisienne, notamment).
Analyste des moeurs, de l'Homme, on se régale de son observation la plus clinique, celle qui concerne une étrange maladie sociale, que nous avons peut-être tous cotoyée sans y prendre garde, la Pourriture sèche :</p>
<blockquote><p>C'est une maladie bien curieuse que cette Pourriture Sèche chez l'homme, et difficile à détecter à ses débuts. Elle avait conduit Horace Kinch dans les murs de la vieille prison de King's Bench, et l'en avait fait sortir les pieds devant. C'était un homme agréable à regarder, dans la fleur de l'âge, fortuné, avec l'intelligence dont il avait besoin, et très apprécié de ses nombreux amis. Il avait une femme qui lui était bien assortie, et des enfants en bonne santé et mignons. Mais, comme il arrive parfois aux belles maisons ou aux beaux bateaux, il fut atteint de Pourriture Sèche. La première manifestation de la Pourriture Sèche chez l'homme est une tendance à traîner à l'abri des regards, à se trouver à des angles de rue sans raison intelligible, à errer sans but quand on le rencontre, à être en plusieurs endroits plutôt qu'en un, à ne rien faire de concret, mais avoir l'intention d'accomplir une multitude d'actions concrètes le lendemain ou le surlendemain. Lorsqu'il constate cette manifestation de la maladie, l'observateur la relie généralement à une vague impression, déjà ancienne ou récente, que le patient avait une vie un peu trop difficile. Il aura à peine eu le temps d'y penser et d'émettre le terrible soupçon de "Pourriture Sèche", qu'il remarquera une dégradation dans l'apparence du patient : un certain manque de soins, une sorte de détérioration, dus ni à la pauvreté, ni à la saleté, ni à l'alcool, ni à la mauvaise santé, mais simplement à la Pourriture Sèche. A ceci succède une odeur comme de fortes eaux, le matin ; ensuite un certain laxisme quant à l'argent ; puis une odeur plus forte comme d'eaux très fortes, tout le temps ; et encore un certain laxisme envers toutes choses ; enfin, un tremblement des membres, une somnolence, une tristesse et un effondrement en miettes.<br /></p></blockquote>
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Voici donc un pan documentaire de l'oeuvre de Charles Dickens, il est passionnant. Le livre paraît aujourd'hui.
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<strong>Charles Dickens</strong> <em>Le Voyageur sans commerce</em>. Traduction de Catherine Delavallade. Préface de Jean-Pierre Ohl. Illustrations de David Prudhomme — L’Arbre vengeur, 224 pages, 13 euros. Parution le 15 septembre 2009</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2009/09/15/Charles-Dickens-le-badeau-%28reportages-%C3%A0-malice%29#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1135