L'Alamblog - Mot-clé - Josef Váchal2024-03-28T17:40:05+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearAteliers de curiosité par Etienne Cornevinurn:md5:8e83efe68375836808f61c25d526a0962014-04-29T01:24:00+02:002014-04-29T01:24:00+02:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviJosef VáchalÉtienne Cornevin <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.SanLigtitre_m.jpg" alt="SanLigtitre.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="SanLigtitre.jpg, avr. 2014" />
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Paru à l'automne dernier, le numéro de la revue <em>Ligeia</em> consacrée aux "Ateliers de curiosité d'ex-Tchecoslovaquie" vaut nettement le détour.<br />Conçu par Étienne Cornevin, qui connaît particulièrement la région, un dossier de 220 pages très richement illustré permet de faire découvrir des artistes jusqu'ici plutôt ignoré... pour des raisons géo-politiques.<br />
Actifs sous l'autorité soviétique pendant la période de glaciation des rapports Est-Ouest, ils n'avaient guère été examinés par la critique occidentale. C'est donc à une juste réparation que l'on assiste ici pour l’histoire de l’art moderne et contemporain, et pour l'art brut en particulier.<br />
Déjà éditeur de <a href="http://www.alamblog.com/index.php/post/2012/01/01/L-Erotikove-de-Josef-Vachal">Josef Váchal</a>, Étienne Cornevin a fait œuvre utile.<br />
Les amateurs de belles pièces et de bizarreries lui en seront reconnaissants.
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<strong>Sommaire du numéro</strong><br />
Étienne Cornevin, Introduction latérale aux nouvelles merveilles d'artistes alicéens<br />
Albert Marencin, L'invention du pata-surréalisme<br />
Rudolf Fila, Peintre essayiste I et Peintre essayiste II<br />
Rudolf Fila, Aphorismes<br />
Otis Laubert, De la brocante considérée comme un des beaux-arts<br />
Mäk Sorgsky, Portrait de l’artiste en chien truffier<br />
Klára& Milan Bockay, La nostalgique futuriste & le faussaire platonicien<br />
Peter Zajac, Le Biedermeier baroquisé de Klára Bockayova<br />
Rudolf Fila, La radicalité sans bruit de Milan Bockay<br />
Hermann Krankwein, Plus moins vite ! Moins plus vite ! <br />
Igor Minárik & Eva Cisárová-Mináriková, Le grand jeu des mondes parallèles & la tapisserie à voyager dans le temps<br />
Rudolf Fila, L'atomisme cosmique d'Igor Minárik<br />
Peter Zajac, Les tapisser hybrides d'Eva Mináriková<br />
Étienne Cornevin, Chaosmos<br />
Daniel Fischer, Peindre pour rendre visible<br />
Hermann Krankwein, Hommage à la folie du courage<br />
Rudolf Fila, Tentative de portrait d'une personnalité : Josef Váchal<br />
Étienne Cornevin, Du bizarre un démon et la splendeur des antélivres<br />
Rudolf Fila, Celui qui harmonise les éléments : JiríKolár<br />
Rudolf Fila, Tout ce qui se cache sous le nom de Ladislav Novák de Trebic<br />
Jan Svankmajer, Les derniers gardiens de phare<br />
Jan Svankmajer, Le toucher et la vue<br />
Hermann Krankwein, L’imagination au pouvoir<br />
MäkSorgsky, Non tableaux d'une exposition (Frantisek Skála)<br />
Hermann Krankwein, Celle qui fantastique (Xenia Hoffmeister)<br />
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Lors de la présentation du numéro à la Halle Saint-Pierre cet automne, un film d'Alain et WWasthie Comte avait permis de découvrir huit artistes-poètes de Slovaquie, Rudolf Fila, Otis Laubert, Daniel Fischer, Klára & Milan Bočkay, Igor Minárik & Eva Mináriková, Albert Marenčin que l'on retrouve au sommaire du numéro.<br /></p>
<p><em><strong><a href="http://revue-ligeia.com/contenu.php?id=39">Ligeia</a></strong></em> (n° 125-128, juillet-décembre 2013, 25 €)</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2013/10/04/Ateliers-de-curiosit%C3%A9-par-Etienne-Cornevin#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/2250Josef Vachal, artiste révéléurn:md5:7dbe195609c168c073d692274301693c2010-03-10T03:13:00+01:002010-03-12T16:23:23+01:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviComéniusEtienne CornevinJosef VáchalOrbis PictusRoman sanglant <p><img src="http://www.alamblog.com/public/Vachalill.jpg" alt="Vachalill.jpg" title="Vachalill.jpg, fév. 2010" /><br />
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C’est la saison des livres extraordinaire : après <em><a href="http://www.alamblog.com/index.php/post/2009/11/30/Tante-Chinoise">Tante chinoise</a></em>, de Marguerite Bonnevay, cette jeune devancière de la bande dessinée moderne, voici l<em>‘Orbis pictus</em> du tchèque <strong>Joseph Váchal</strong>, un créateur fort singulier, comme on les aime, écrivain, graveur, éditeur, imprimeur, homme-orchestre pour tout dire.<br />
Après avoir fréquenté les cercles artistiques de son pays, il devint une sorte d’ermite tout entier consacré à son travail. Ses réalisations, maîtrisées de A jusqu’à Z, éditées par ses propres soins, sont d’une extrême rareté, car publiés à très petits nombres. Mais quelles splendeurs ! On comprend très bien l’engouement d’Etienne Cornevin, son traducteur, éditeur et exégète.<br />
Pour lui donner raison, la petite image placée ci-dessus donne une idée de la richesse de l’univers esthétique de Joseph Váchal, artiste singulier si l’on peut dire, répugnant aux conventions et aux effets de réseaux (nous encourageons la lecture de l’appareil critique de l’album, mais aussi celui qui a été placé par les éditions Engoultemps dans son édition du Roman sanglant dudit Váchal il y a trois ans).<br /></p>
<p>Conçu comme un complément moderne au « <a href="http://www.archive.org/stream/orbispictusofjoh00comeiala#page/n41/mode/2up">Monde en images (version anglaise)</a> » du fameux Coménius (1592-1670), pédagogue et auteur du premier syllabaire illustré sous le titre d<em>‘Orbis Sensualium Pictus</em> - , l’<em>Orbis pictus</em> de Josef Váchal est donc enfin disponible en français sous forme d’un album superbe dont l’original n’avait été tiré qu’à 25 exemplaires en 1932.<br /></p>
<p>Ce beau livre, qui attendrira tous les amateurs de gravure, de curiosités et de langue, se compose ainsi : chaque page est illustrée d’un bois gravé sur un thème exprimant le monde moderne, comme Coménius exprimait en son temps le monde plus rural dans lequel il vivait. Cette illustration est à son tour expliquée par un petit texte où Vachal fait preuve à la fois de pédagogie, c’est le but, et d’une ironie et d’un humour parfois très caustique.<br />
Pour tout dire, c’est un régal et nous ne pouvons que conseiller la lecture des pages « le bibliophile », « le comédien », « l’esquimau », « la fabrication des films », « l’hôpital », « le littérateur », « les patrons », « le suicide », « le touriste » ou « le bar ».<br /></p>
<p>Nous vous donnerons prochainement, si vous êtes sages, un exemple de ces compositions madrées, réalisées dans le goût expressionniste pour le plus grand plaisir de nos rétines, avec un soupçon de sarcasme vibrant, pour le plus grand plaisir de nos esprits…<br />.</p>
<p>Pour aller un plus loin à la découverte de Joseph Váchal, nous recommandons en outre son <em>Roman sanglant</em>, volume à la fois érudit et fictionneux à mort, où après avoir retracé l’histoire de la littérature populaire, Váchal entreprend d’écrire un “pulp” un lui-même - et dans quelle exaltation ! - avec tout le bataclan du crime, de l’horreur et de sang…<br />
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Un Grand-Guignol tchèque ou rien !<br />
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On ne se fait guère de doute : la redécouverte de Joseph Váchal est aussi importante que celle d’Arno Schmidt et autres personnages poly-symphoniques de cet acabit. N’en ratez rien !<br />
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<strong>Joseph Váchal</strong> <em>Orbis Pictus</em>. - Châteauroux, Céphalophore entêté, 100 pages, 30 euros (port 6,70). 11 exemplaires de tête à 70 euros avec un ex-libris de l’auteur.<br />
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<a href="http://nouvelles-hybrides.fr">Éditions du Céphalophore entêté</a><br />84 rue Montaigne<br />36000 Châteauroux<br />etienne.cornevinATfree.fr<br />
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Et aussi : <strong>Joseph Váchal</strong> <em>Roman sanglant, étude culturelle et historico-littéraire</em>, traduit du tchèque par Myriam Prongué. Postface de Xavier Galmiche. - Woippy, Engouletemps, 325 pages, 21 euros<br />
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Éditions Engouletemps<br />12 rue du Paquis<br />57140 Woippy<br />infoATengouletemps.com</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2010/02/02/Josef-Vachal#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1250