L'Alamblog - Mot-clé - Maurice Nadeau2024-03-28T11:46:51+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearLa Quinzaine littéraire a cinquante ansurn:md5:755d7ebec39cb56664cd186baea5d91a2016-04-03T00:13:00+02:002018-10-11T13:52:50+02:00Le Préfet maritimeLes Vrais Coupe-FaimMaurice NadeauPatricia de PasTransmission <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.NQL50ans_m.jpg" alt="NQL50ans.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="NQL50ans.jpg, avr. 2016" /><br />
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Il y a cinquante ans paraissait le premier numéro de <em>La Quinzaine littéraire</em>, un journal imaginé par Maurice Nadeau et François Erval sur le modèle de la <em>New York Review of Books</em>.<br />
Depuis un demi-siècle, le bihebdomadaire a rempli — et comment ! — son office avec le concours d'environ un millier de collaborateurs gracieux, toujours sous la direction de l'imperturbable Maurice Nadeau. Depuis sa disparition et le rachat du titre et des archives du journal par Patricia De Pas, on assiste à un nouvel envol sur un ton qui rappelle bougrement celui des débuts. (Cf. le <a href="https://www.nouvelle-quinzaine-litteraire.fr/mode-lecture/edito-1158">combatif édito de janvier 2016</a>).<br />
Le slogan placé sous le titre du journal dit d'ailleurs très bien la direction prise par l'organe. C'est une phrase de Maurice Nadeau — qui d'autre ? — qui relativise la portée dogmatique du critique et met le journalisme à sa place, celle du reportage de la nouvelle et du transfert de l'information.<br /></p>
<blockquote><p>"L’œuvre vaut toujours plus que le bien, ou le mal, qu'on dira d'elle."<br /></p></blockquote>
<p>L'humilité et le service des lecteurs vaut bien un abonnement sans doute. En somme, La <em>Quinzaine littéraire</em> est un journal littéraire qui va poursuivre son œuvre d'information.<br />
Étant donné l'élimination lente mais sûre de la presse, c'est presque une victoire. D'autant que les quotidiens ne sont plus capables de faire face, que <em>Les Nouvelles littéraires</em> ne reparaissent pas, que <em>Le Monde diplomatique</em> ne traite que de littérature étrangère et que <em>Le Matricule des Anges</em> ne peut pas tout faire tout seul...<br />
Sur un papier couché clair et souple, très agréable à la main, la rédaction dirigée par Patricia De Pas fournit aimablement son lot de surprises, et c'est justement ce que l'on attend d'un journal.<br />
Un exemple : ce numéro anniversaire propose une chronique freudienne d'Yann Diener, des entretiens avec Christian Marcandier et Johan Ferber du site Diacritik, avec Roger Chartier (par Eddy Breuil) et des papiers de Nicolas Poirier (sur l'essai de Béatrice Joyeux-Prunel sur <em>Les Avant-Gardes artistiques 1848-1918</em>) ou de Rafael Pic. Bref, c'est riche, c'est en couleurs et cela va vous conduire sans étape à la librairie la plus proche.<br />
Un anniversaire à fêter avec le sourire !<br />
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<strong><em>La Nouvelle Quinzaine Littéraire</em></strong>, n° 1147, 16-31 mars 2016, 5,50 €
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<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2016/04/03/La-Quinzaine-litt%C3%A9raire-a-cinquante-ans#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/2950Marchand est en coffreturn:md5:45b424f653b83b69f64649af2e293adc2012-07-11T00:34:00+02:002012-07-11T13:15:56+02:00Le Préfet maritimeLes Vrais Coupe-FaimClaire PaulhanGuillaume LouetJean José MarchandJules RenardMaurice NadeauPascal Pia <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.MarchandCoffret_m.jpg" alt="MarchandCoffret.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="MarchandCoffret.jpg, mai 2012" /><br />
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<strong>Jean José Marchand</strong>, homme de télévision et de culture est mort le 8 mars 2011. Il était, à l’instar de Pascal Pia, un érudit indépendant et un lecteur forcené, un critique et une référence de la recherche en histoire littéraire - certains se souviennent de l’inestimable série d’entretiens intitulée « Les Archives du XXe siècle » qu'il donnait à la radiodiffusion-télévision française (il y était chef de service) entre 1969 et 1974. Contrairement à Pascal Pia qu’il suivit à l’agence Express après son départ de <em>Combat</em>, il a eu droit ce printemps, de manière posthume il est vrai, à l'édition de ses œuvres critiques complètes grâce aux soutiens de jeunes chercheurs et à des éditeurs plutôt audacieux puisqu'ils ont admis qu'il fallait reprendre l’intégralité de ses articles littéraires en quatre volumes conséquents. Chance que n’a pas eu, malheureusement, Pascal Pia jusqu’à présent.<br /></p>
<p>Jean José Marchand, c’est d’abord un esprit, l’esprit d’indépendance, et un temps celui qui prévaut pour certains encore, le temps qui mit l’humanisme et la culture devant toute autre préoccupation. Une forme d’universalité qui lui faisait dire : « Mieux vaut trop de richesses que pas assez ». Maurice Nadeau, dans sa nécrologie de <em>La Quinzaine littéraire</em> dont il fut un pilier, le présentait comme un personnage « hors normes, franc-tireur, doué de trop d’humour et de curiosité pour ne pas déplaire à ceux qui font l’opinion ».<br /></p>
<p>Ne donnons pas ici le détail des sommaires, sachez toutefois qu’il y est question d’art, d’idées, de cinéma, de vie culturelle et politique, d’idées politiques, de littérature ancienne, moderne et contemporaine, d’expositions, etc. C’est au fond une véritable agenda culturel de la seconde moitié du siècle dernier qui nous est offert. C’est passionnant et riche d’enseignements et de sagesses. A propos de Jules Renard, par exemple, lors de la parution du volume de la Pléaide, on peut lire ceci :</p>
<blockquote><p>« Le vrai classique, tel Descartes, s’avance masqué. Le faux classique, Anatole France, par exemple, a des qualités de mesure, d’élégance, de clarté, qui donnent à sa prose un léger parfum d’archaïsme ; que les années passent et ce qui semblait une belle statut est appréciée comme un joli bibelot. Il en est tout autrement du vrai classique ».</p></blockquote>
<p>On est admis à se demander si avec Jean José Marchand on n’a pas perdu l'un des derniers exemplaires d’une grande époque de la critique journalistique libre, cultivée et ferme dans ses connaissances comme dans ses convictions.
Et pour commencer, on constatera d'abord la pertinence du tout jeune homme qui écrivait en 1941 – il a alors 21 ans - à propos de <em>L’Anthologie de la poésie française</em> de Marcel Arland (Stock, 1941) : « il est remarquable de sentir, à l’heure actuelle, le besoin général de témoignages encyclopédiques, d’anthologies, etc. C’est comme si l’on pensait qu’une grande nuit va s’étendre sur la civilisation et que l’on veuille au moins sauver un florilège »</p>
<p>Jean José Marchand va rater ensuite son départ pour Londres et le regrettera toute sa vie, lui qui voulait être un héros de guerre ou un héros en littérature... <a href="http://www.alamblog.com/index.php/post/2010/11/21/Les-moustaches-de-Jean-Jos%C3%A9-Marchand">Il ne lui resta donc que les livres et les femmes ; il s'en pourlécha.</a>.</p>
<p>En ce qui concerne les livres, J. J. Marchand opposait la culture démonétisée qui fait parler du bruit médiatique de certaines œuvres à ce que l’on appelle la culture au sens traditionnel, l’expérience vécue des œuvres. Ce sont donc bien soixante-dix ans d’écrits critiques et d’humeur qui sont rassemblés ici. Depuis son premier article dans <em>L’Écho des étudiants</em> de Montpellier (1941) jusqu’à son article cité ici sur la culture publié sur son blog – car il avait un blog – et repris dans <em>La Quinzaine littéraire</em> dont il fut le collaborateur à partir des années 1970 et jusqu'à une préface rédigée sur son lit d’hôpital.</p>
<p>Le travail d’annotation a été effectué sous la responsabilité de Guillaume Louet, jeune chercheur associé à l’IMEC et collaborateur de la <em>Revue des Revues</em>. Bref, une somme remarquable qui se livre sous coffret.</p>
<p>Aussi, soyez d'avant-garde, lisez du lourd.
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<strong>Jean José Marchand</strong> <em>Ecrits critiques</em>. Édition établie et annotée par Guillaume Louet. - Paris, Éditions du Félin & Éditions Claire Paulhan, 2012. Volume I : 1941-1948 / Volume II : 1949-1957 / Volume III : 1958-1981 / Volume IV : 1982-2011. 3000 pages/ Volume V : index, 3000 pages, 120 €</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2012/05/24/Marchand-est-en-coffret#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1890Hommage à Jean José Marchand (souscription à ses Écrits critiques)urn:md5:a72aa78a4a8e708f2f5a606a33753cd12012-02-06T00:33:00+01:002012-02-06T00:33:00+01:00Le Préfet maritimeLes Vrais Coupe-FaimAlbert ThibaudetJean José MarchandMaurice NadeauPascal Pia<p><img src="http://www.alamblog.com/public/JJM_2003ter.jpg" alt="JJM_2003ter.jpg" title="JJM_2003ter.jpg, fév. 2012" /><img src="http://www.alamblog.com/public/JJM_1977_ter.jpg" alt="JJM_1977_ter.jpg" title="JJM_1977_ter.jpg, fév. 2012" /><img src="http://www.alamblog.com/public/JJM_1962_ter.jpg" alt="JJM_1962_ter.jpg" title="JJM_1962_ter.jpg, fév. 2012" /><img src="http://www.alamblog.com/public/JJM_1940_ter.jpg" alt="JJM_1940_ter.jpg" title="JJM_1940_ter.jpg, fév. 2012" /></p>
<p>Les Éditions du Félin et les Éditions Claire Paulhan se sont associées pour publier en mars 2012 les <em>Écrits critiques</em> de Jean José Marchand.<br /></p>
<p>Un vaste chantier de 2910 pages repartis en cinq volumes, couvrant les années 1941 à 2011, mené par Guillaume Louet qui a annoté l'ensemble, une gageure.<br /></p>
<p>Ceux qui ont lu Marchand dans <em>Combat</em>, <em>Preuves</em> ou la <em>Quinzaine littéraire</em> savent quel intérêt peut représenter cette intégrale : c'est un panorama complet — et indépendant ! — de la vie culturelle des années 1941-2011, une référence désormais incontournable à qui imagine pouvoir parler de la seconde moitié du XXe siècle culturel et politique en France.<br /></p>
<p>Pour en avoir lu de bonnes pages, attendez-vous à des surprises...<br />
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Topo de l'éditrice :<br /></p>
<p>« Jean José Marchand (1920-2011) comptait parmi les plus grands érudits de son époque... de notre époque. Après sa disparition, son complice Maurice Nadeau rappelait qu'il avait été "toujours un peu hors normes, franc-tireur, doué de trop d'humour et de curiosité pour ne pas déplaire à ceux qui font l'opinion".<br /></p>
<p>Les <em>Écrits critiques</em> de Jean José Marchand font penser, par leur savoir et leur clarté, à l’œuvre d'Albert Thibaudet ou de son ami Pascal Pia, mais il est avant tout "un homme à sa propre hauteur", qui s'est intéressé très jeune au mystère de la littérature :<br />"C'est parce que, à l'âge de 13 ans, j'ai découvert dans la bibliothèque de mon père une édition (d'ailleurs imparfaite) des Fleurs du mal que ma passion - bien antérieure - pour la lecture s'est transformée en passion littéraire. J'ai lu et relu ce livre, jusqu'à ce que je l'aie su par cœur, d'un bout à l'autre ; j'ai entrevu ce qu'est la littérature. À vingt ans, j'ai commencé à collaborer aux revues littéraires (et non politiques) Poésie 41 et Confluences ; en 1944, j'ai rencontré à la rédaction de Combat, sortant du bureau de Pascal Pia et Roger Grenier, Maurice Nadeau, qui partageait avec moi une passion pour l'histoire du surréalisme. Donc c'est tout naturellement qu'ensuite j'ai donné quelques 'papiers' aux Lettres Nouvelles et à La Quinzaine."
Somme d'érudition, d'honnêteté (et de malice), les Écrits critiques de Jean José Marchand traitent de littérature, de philosophie, d'histoire, mais aussi de cinéma, d'art, de sociologie, de politique. Pendant les sept décennies où il exerça généreusement son infatigable regard de lecteur, ses chroniques, articles, recensions, enquêtes et préfaces donnèrent, non sans une saine distance - fruit d'innombrables lectures, de recherches, d'efforts permanents de synthèse -, son sentiment profond qu'il n'a jamais trahi. »<br />
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<strong>Jean José Marchand</strong> <em>Écrits critiques</em>. — Paris, Éditions du Félin-Éditions Claire Paulhan, 2012, 5 volumes sous coffret (dont 1 vol. d'index), 2910 pages, 120 € (80 € en souscription jusqu'au 15 mars 2012)
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Bulletin de souscription ci-dessous :<br /></p> <p>SOUSCRIPTION AUX ÉCRITS CRITIQUES 1941-2011 DE JEAN JOSE MARCHAND<br />
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À paraître aux éditions du Félin (en co-édition avec les éditions Claire Paulhan) en mars 2012<br />
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Nous vous invitons à souscrire à l’édition des Écrits critiques 1941-2011 de Jean José Marchand (1920-2011), édition établie, présentée et annotée par Guillaume Louet, avec la collaboration de Claire Paulhan et Olivier Bourreau, et le soutien des « Amis des Archives du XXe siècle ».
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<p>L’œuvre critique de Jean José Marchand fait parfois penser à celle d’Albert Thibaudet, parfois à celle de son ami Pascal Pia, mais il est avant tout « un homme à sa propre hauteur » : « Je conçois le travail de critique comme une réaction en profondeur à ce que j’ai lu. Ceci n’empêche pas l’érudition, si elle n’est pas intempestive, si elle aide à mieux comprendre le texte. » (La Quinzaine littéraire n°1000, 1er octobre 2009). La grandeur à laquelle atteignent les Écrits critiques de Jean José Marchand est le produit magique de la saine distance (fruit d’innombrables lectures, méditations, recherches dans le détail et efforts permanents de synthèse) et de son sentiment profond qu’il n’a jamais trahi.<br />
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Chef d’œuvre d’érudition – de près de 3000 pages – qui a trait principalement à la littérature, mais aussi au cinéma, à l’art, à la philosophie, à l’histoire, ces Écrits critiques offrent un panorama gigantesque de l’histoire littéraire et intellectuelle française du XXe siècle.
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Pour établir cette édition, Guillaume Louet, en accord avec Jean José Marchand, a adopté l’ordre chronologique et distingué quatre périodes qui suivent sa vie professionnelle, et forment quatre volumes, réunis sous coffret :<br /></p>
<p>• le volume I (1941-1948) comporte trois sections : littérature, cinéma, art. Jean José Marchand a commencé sa carrière de critique littéraire à vingt ans, sous l’Occupation, dans les revues Poésie de Pierre Seghers, Toutes Aures, Les Cahiers du Sud, et surtout Confluences, dirigée par René Tavernier. Après la Libération, il poursuit sa carrière de critique littéraire dans Franc-tireur dirigé par Georges Altman et donne des textes d’une très grande qualité à la revue de Kléber Haedens, Le Magasin du Spectacle. De décembre 1944 à 1947, il est aussi critique de cinéma et publie des chroniques hebdomadaires dans les journaux Volontés de ceux de la Résistance et Climats. Puis à partir de 1947, il écrit des « Tours d’exposition » et des critiques d’art pour Combat, dirigé par ses amis Pascal Pia et Albert Camus, puis, d’une manière plus étoffée, dans Paru qu’anime Aimé Patri.<br /></p>
<p>• le volume II (1948-1958) est placé sous le signe de l’engagement politique : après le Discours de Strasbourg en avril 1947, Jean José Marchand s’engage dans le RPF du général De Gaulle et devient délégué national à la diffusion de l’organe de ce mouvement, Le Rassemblement qui, sous la direction d’Albert Ollivier, réunit les plumes d’André Malraux, Pascal Pia, Roger Nimier (avant qu’il devienne anti-gaulliste). Dans ce journal de belle tenue, il écrit de 1948 à 1954 quelques centaines d’articles. Parallèlement il collabore à Liberté de l’esprit dirigé par Claude Mauriac, revue où écrivent des intellectuels liés au RPF tel que Raymond Aron avec lequel Jean José Marchand partage bien des analyses politiques. Nous avons réparti les articles couvrant cette période en trois sections : Idées et société, Littérature, Arts. De 1954, fin du Rassemblement, jusqu’en 1957, Jean José Marchand écrit dans Arts. Il effectue notamment pour cet hebdomadaire dirigé par Jacques Laurent de très roboratives enquêtes sur les Ciné-clubs, l’Avant-garde musicale, etc. Enfin il collabore jusqu’en avril 1958 à la revue qui incarne, selon l’expression du sociologue Pierre Grémion, « l’intelligence de l’anticommunisme » : Preuves…<br /></p>
<p>• le volume III (1958-1982) s’ouvre sur des chroniques pour le Journal du Parlement (dans lequel différentes tendances politiques étaient représentées, Jean José Marchand incarnant pour sa part la tendance gaulliste). Une première section regroupe les comptes rendus de livres qu’il donna à ce journal et celles publiées à partir de 1960 dans l’hebdomadaire gaulliste, Le Courrier républicain. Une deuxième section rassemble ses articles politiques dans le Journal du Parlement, qui nous conduit ensuite aux quelques articles qu’il donna à La Nation française de Pierre Boutang, à Arguments et à Évidences, revue soutenue par l’American Jewish Comittee. Mais, étant de plus en plus accaparé par ses fonctions de chef du service cinéma à l’ORTF (il crée alors la fameuse série des Archives du XXe siècle), il suspend son activité de critique de 1962 à 1975, à l’exception de quelques contributions notables à La Quinzaine littéraire en 1970, où il fait part de ses minutieuses et passionnantes recherches sur un méconnu, précurseur de la science-fiction, Charlemagne-Ischir Defontenay, d’une préface aux souvenirs de Willy de Spens, et de participations à des catalogues d’exposition. De 1975 à 1981, Jean José Marchand rédige d’excellents articles (sur Philippe Ariès par exemple, dont il était un « fanatique », ainsi qu’il le disait) dans la revue anti-communiste Contrepoint que dirige le gendre de Jules Supervielle, Ricardo Paseyro. Il écrit aussi sur Henry de Montherlant, Roger Caillois, Pascal Pia.<br /></p>
<p>• le volume IV (1982-2011) : Jean José Marchand qui, après l’éclatement de l’ORTF, était devenu conseiller à la SFP, prend sa retraite en 1982. À partir de ce moment, il se consacre entièrement à son activité critique. Et quelle activité ! Par les « Journaux de lectures » qu’il donne à La Quinzaine littéraire, avec une très grande fréquence, ses chroniques à La Nouvelle Revue de Paris (dirigée par Michel Bulteau) ou dans la Revue des deux mondes, et ses comptes rendus très réguliers au Bulletin critique du livre français, sans oublier ses préfaces (à René Boylesve par exemple), il devient alors évident que Jean José Marchand est l’un de nos plus grands érudits, et un critique « hors de pair ».<br /></p>
<p>• un 5e volume, constitué d’index et de tables, permet au lecteur de circuler avec facilité dans cet ensemble particulièrement dense.<br />
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Nous vous invitons à envoyer, avant le 15 mars 2012, date de l’échéance de cette souscription, un chèque à l’ordre des Éditions du Félin (7, rue du Faubourg-Poissonnière, 75009) d’un montant de 80 € (soit 20 € le volume + l’index gratuit), ce qui vous permettra de bénéficier ainsi d’une réduction de plus de 33 % par rapport au prix de vente en librairie (120 €), qui sera valable à partir du Salon du Livre.<br />
Vous pourrez venir récupérer vos volumes au Salon du Livre (15-19 mars 2012), au stand des éditions Claire Paulhan (Région Île-de-France, parc des expositions de la porte de Versailles) : claire.paulhan@orange.fr ou directement au siège des éditions du Félin, 7, rue du Faubourg-Poissonnière, 75009 , après avoir pris contact avec Stéphane Goulhot : s.goulhot@kiron-espace.com<br />
Les Écrits critiques de Jean José Marchand peuvent aussi vous être envoyés par poste (Colissimo access : « distribution sans signature »), moyennant participation aux frais, suivant destination). Ou être livré (gratuitement) dans Paris et en proche banlieue.</p>
<p>À retourner aux Éditions du Félin, 7, rue du Faubourg-Poissonnière, 75009<br />
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• Commande exemplaire(s) des Écrits critiques de Jean José Marchand au prix de 80 € les 5 volumes sous coffret et joint un chèque à l’ordre des Éditions du Félin
• Souhaite un envoi par poste : participation aux frais de poste selon destination : + 10 €.<br />
Ou une livraison (gratuite pour Paris ou proche banlieue)<br />
• Et souhaite une facture : oui/non.<br />
• Lieu, date<br />
Signature<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2012/02/05/Souscription-aux-%C3%89crits-critiques-de-Jean-Jos%C3%A9-Marchand#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1813