L'Alamblog - Mot-clé - Perse2024-03-29T07:58:15+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearLes sabots de la pompe à eauurn:md5:8543015a3ceae8a6bfaaa06ae54368e22018-04-02T00:34:00+02:002018-04-04T14:39:13+02:00Le Préfet maritimeApostilleCoup de bélierPaléo-énergétiquePerseVallée des Assassins <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.belierdc_m.jpg" alt="belierdc.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="belierdc.jpg, avr. 2018" /><br />
<br />
<br /></p>
<blockquote><p>Ce n'était pas là les seules possibilités d'approvisionnement en eau. Dans le rempart est, à mi-chemin environ de sa longueur et tout près de deux citernes extérieures creusées dans des dalles rocheuses en dessous de la muraille, un passage couvert descendait à 270 mètres plus bas vers la rivière. Il en subsistait encore un tronçon d'un mètre de large, pourvu d'une voûte en maçonnerie grossière, épaisse d'environ trente centimètres. Ce tronçon aboutissait au niveau de la rivière, à une tour de trois mère carrés. La terre emplissait à présent passage et tour, mais sans nul doute on y avait établi un escalier rudimentaire, car la pente de la montagne était bien trop abrupte pour une simple sentier. Obéissant à une curieuse tradition, les habitants de Shahristan donnent à ce passage le nom de Gurg-u-Mish - "Le loup et le bélier". Ils me racontèrent que l'on faisait entrer dans le tunnel des béliers portant des outres d'eau attachées sous le ventre. Derrière eux, on lançait des loups. Terrifiés, par la présence des prédateurs qui les poursuivaient, les béliers grimpaient à tout allure et apportaient l'eau au château. Il faudrait l'imagination d'un expert en folklore pour trouver l'origine de cette légende peu banale.</p></blockquote>
<p><br />
<br />
<br />
<strong>Freya Stark</strong> <em>La Vallée des Assassins</em>, traduit de l'anglais par M. Metzger et Yves Coleman. - Paris-Lausanne, Payot, 2002, 427 pages.</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2018/04/01/Les-sabots-de-la-pompe-%C3%A0-eau#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/3488Anet trotteurn:md5:d386c9749f01c806694a12fd4019b2072016-06-27T06:10:00+02:002016-06-27T16:20:47+02:00Le Préfet maritimeCaucaseClaude AnetIspahanPerseRussie <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.AnetPerse_m.jpg" alt="AnetPerse.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="AnetPerse.jpg, juin 2016" /><br />
<br />
Aussi prenant que <em>L'Usage du monde</em> de Nicolas Bouvier, <em>La Perse en automobile</em> (1907) de <strong><a href="http://www.alamblog.com/index.php/tag/Claude%20Anet">Claude Anet</a></strong>, l'auteur bien connu des lecteurs de l'Alamblog.<br />
A reparaître sous peu dans une nouvelle édition.<br />
<br /></p>
<blockquote><p>Un voyage ! il ne faudrait l'écrire que pour soi.<br />
Le voyage donne à l'homme une des plus belles ivresses qu'il puisse éprouver. Découvrir des paysages nouveaux dans une succession rapide, traverser des villes jadis prospères aujourd'hui mortes, courir aux temples dont en pensée on habita les portiques et ne voir que des pierres éparses, trouver le désert et la solitude là où vécurent des peuples puissants, aller plus loin, toujours plus loin, être celui qui ne s'arrête pas, qui passe parmi les vivants et au milieu des ruines, sentir qu'à peine vous les avez possédés ces paysages meurent pour vous, que vous ne les reverrez jamais, — quelle joie et quelle angoisse passionnée !<br />
Je ne sens tout le prix que des choses qui m'échappent. Je cours à elles avec fièvre, mais c'est au moment où je les perds que je les aime le plus fortement.<br />
Peut-être est-ce là le secret de l'ivresse du voyage ?<br />
Mais comment la communiquer à l'aide de mots à qui reste dans son fauteuil ?<br /></p></blockquote>
<p><br />
<br />
<strong>Claude Anet</strong> <em>La Perse en automobile</em>. A paraître dans une nouvelle édition.</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2016/06/27/Anet-trotte#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/3006