L'Alamblog - Mot-clé - Pitigrilli2024-03-29T01:51:09+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearSagesse de Pitigrilliurn:md5:a7e963d660b779e06a45536d4d1c71722018-07-23T00:02:00+02:002018-07-23T00:02:00+02:00Le Préfet maritimeApostillePitigrilli <p><img src="http://www.alamblog.com/public/pitigrilliSeguierCoc.jpg" alt="pitigrilliSeguierCoc.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="pitigrilliSeguierCoc.jpg, juil. 2018" />
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R. W. Fassbinder souhaitait tourner un film inspiré de ce roman. Il ne l'a pas fait. Séguier édite le livre de <strong>Pitigrilli</strong>, il faut en profiter.<br />
On y découvre un excellent chroniqueur de son temps, mais aussi un moraliste - doublé d'un humoriste à froid - qui ne capitule jamais. Bons mots, pointes, peintures à l'acide, vérités anthropologiques ou sociales, Pitigrilli est un chroniqueur de l'Homme des Roaring Twenties.<br />
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<blockquote><p>Il déambula dans les quartiers excentriques de Turin, comme il faisait à Paris dans ses jours de désolation. Mais en marchant il sentait déjà son corps peser sur ses jambes. C’est là le premier signe de la vieillesse. C’est l’âge où les hommes commencent à s’habiller en marron.<br /></p></blockquote>
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<strong>Pitigrilli</strong> (Dino Segre dit) <em>Cocaïne</em>, traduit de l’italien par Robert Lattes. Postface d’Umberto Eco. - Paris, Séguier, 348 pages, 21 €
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Un précédent billet de l'Alamblog montrait <a href="http://www.alamblog.com/index.php?post/2018/06/28/Pitigrilli-1924">Pitigrilli (1893-1975) en 1924</a> (agence Rol).</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2018/07/23/Sagesse-de-Pitigrilli#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/3595Pitigrilli 1924urn:md5:3f1b174dfd5b1150048d3d441a8f46ad2018-06-29T21:40:00+02:002018-06-29T21:40:00+02:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviCocaïneDino SegrePitigrilliUmberto Eco <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.Pitigrilligiovene_m.jpg" alt="Pitigrilligiovene.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="Pitigrilligiovene.jpg, juin 2018" />
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Parce qu’il est l’heure de lire Cocaïne, de Pitigrilli, tout juste paru avec une magnifique postface d’Umberto Eco.<br />
On se souvient peut-être qu’il fut d’abord traduit en français par Gabriel de Lautrec, amuseur s’il en est. Pitrigrilli, qui a trouvé son pseudonyme « Petit-Gris » dans les peaux d’écureuils cousus sur le manteau de sa mère, l’a probablement rencontré lorsqu’il vivait à Paris.<br />
Il faisait alors dans le journalisme et la vie folle.<br />
Son roman <em>Cocaïne</em> en dit quelque chose.<br />
C’est Paris-Babylone avec une poignée de personnages, et cet Italien qui meurt à la fin.<br />
Il y a aussi une fraîche Maud, une Arménienne ravageuse, des us et coutumes boulevardiers, des voitures automobiles, des fleurs, des papillons d'Amérique latine, et même cet "homme dont on ne sait qui il est » présent dans toutes les rédactions d’alors... et la coco ! la coco !<br />
Bon sang, les mains de cocaïnomanes, voilà ce qui se remarque.<br />
Visite de Paris-Babylone par un bon vivant, celui qui fit rougir la mère d’Umberto Eco...<br />
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<strong>Pitigrilli</strong> (Dino Segre dit) <em>Cocaïne</em>, traduit de l’italien par Robert Lattes. Postface d’Umberto Eco. - Paris, Séguier, 348 pages, 21 €
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Illustration du billet : Pitigrilli (1893-1975) en 1924 (agence Rol).</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2018/06/28/Pitigrilli-1924#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/3572Jour Jauneurn:md5:7791f81e25751c1b6a7be7e2fdaa54922018-05-27T06:37:00+02:002018-05-27T17:33:06+02:00Le Préfet maritimeLes Vrais Coupe-FaimAugusto Roa BastosCouvertureDerek MarloweDino BuzzatiGuyla KrudyJaunePitigrilliSilvio D ArzoTizinao TerzaniTristan BernardUmberto Eco <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.JourJauneOK_m.jpg" alt="JourJauneOK.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="JourJauneOK.jpg, mai 2018" /><br />
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La concomitance de la parution de couvertures d’un jaune parfaitement effronté nous offre de procéder à une nouvelle page colorée. Et canaille.<br /></p>
<p>On y découvre le nouvel ouvrage du fameux <strong>Sylvain-Christian David</strong>, tombé amoureux d’une muse évanescente d’autrefois, <strong>Tristan Bernard</strong> qui balance fort en riant net de la balle de son sur quelques faces de ses environs, <strong>Krudy</strong> qui voyage en train auprès d’un bavard à ressort épique, et <strong>Pitigrilli</strong>, que nous présente d’outre-tombe <strong>Umberto Eco</strong>, dans les exercices de la décadence.<br />
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Un hommage tout particulier à Augusto Roa Bastos dont le roman célèbre — mais non disponible, avis aux éditeurs — était imprimé le 17 mai 1968. Il paraît qu’on fit pour l’occasion quelques mouvements.<br />
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Le jaune se rit des orages, c’est parfait pour la saison.<br />
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<strong>Sylvain-Christian David</strong> <em>Fanny. Histoire de Fanny Zessinger, qui disparut</em>. — Editions du Sandre, 336 pages, 22 €<br />
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<strong>Tristan Bernard</strong> <em>Le Jeu de Massacre</em>. Illustration de Stéphane Trapier. — L’Arbre vengeur, coll. « L’Exhumérante », 2018, 230 pages, 14 €<br />
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<strong>Guyla Krudy</strong> <em>Le Compagnon de voyage</em>. Traduction et postface de François Gachot. Avant-propos de Sandor Marai. — La Baconnière, coll. Ibolya Virag, 2018, 152 pages, 10 €<br />
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<strong>Pitigrilli</strong> <em>Cocaïne</em>. Traduit de l’Italien par Robert Lattes, postface d’ Umberto Eco. — Séguier, coll. « L’Indéfinie », 2018, 348 pages, 21 €<br />
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<strong>Stephen Steele et Anne-François Bourreau-Steele</strong> <em>Louis de Gonzague Frick dans tous ses états. Poète, soldat, courriériste, ami</em>. — Paris, Classiques Garnier, 2017, 536 pages, 69 €<br />
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<strong>Derek Marlowe</strong> ‘'Mémoire d’un laquais de Vénus''. Traduit par Hortense Chabrier — L’Arbre vengeur, 2017, 254 pages, 17 €<br />
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<strong>Dino Buzzati</strong> ‘’Chroniques terrestres''. Traduit par Delphine Gachet — Denoël, 2014, 447 pages, 22 €<br />
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<strong>Tizinao Terzani</strong> ‘’Un devin m’a dit. Voyages en Asie''. Traduit par Isavel Violante, avec le concours de Ioana Herman — Intervales, 2010, 480 pages, 24 €<br />
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<strong>Silvio D'Arzo</strong> ‘’A l’enseigne du Bon Coursier''. Traduit par Bernard Simeone — Verdier, 1998, 125 pages, 12,17 €<br />
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<strong>Augusta Roa Bastos</strong> ‘’Le Feu et la lèpre''. Traduit de l’espagnol (Paraguay) par Jean-Francis Reille — Gallimard, 1968, « La Croix du Sud » (R. Caillois dir.), 315 pages, Epuisé.<br /></p>
<p><br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2018/05/27/Jour-Jaune#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/3544