L'Alamblog - Mot-clé - Presse2024-03-29T01:51:09+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearAndré Baillon, auteur des maisons Rieder et Héros-limiteurn:md5:257efc14377f24911a958edab4dd63aa2020-02-17T06:46:00+01:002020-02-17T10:20:24+01:00Le Préfet maritimeApostilleAndré BaillonEditions RiederPresseSecrétaire de rédaction <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.Andre_BaillonPhotoPromoReider_m.jpg" alt="André BaillonPhotoPromoReider.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="André BaillonPhotoPromoReider.jpg, fév. 2020" /><br />
<br />
<br />
<br />
<br /><strong>André Baillon</strong> <em>Par fil spécial. Carnet d'un secrétaire de rédaction</em>. Préface. - Héros-Limite, 2020, coll. "Tuta Blu", 173 pages, 18 €<br /><img src="http://www.alamblog.com/public/.AndreBaillonTutaBlu_m.jpg" alt="AndreBaillonTutaBlu.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="AndreBaillonTutaBlu.jpg, janv. 2020" /><br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2020/02/17/Baillon%2C-auteur-Rieder#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/4223Rayas Richa, le dynamiteur de prose qui clin-d'oeille !urn:md5:457104ef212d573e32bf61a6408971c72016-04-02T12:50:00+02:002016-04-02T16:04:57+02:00Le Préfet maritimePresseRayas Richa <p><img src="http://www.alamblog.com/public/RR1Liberation02042016light.jpg" alt="RR1Liberation02042016light.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="RR1Liberation02042016light.jpg, avr. 2016" /><img src="http://www.alamblog.com/public/.RR2Liberation02042016light_m.jpg" alt="RR2Liberation02042016light.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="RR2Liberation02042016light.jpg, avr. 2016" />
<br />
<br />
<br />Sacré samedi : la presse s'éveille et nous sert deux très beaux papiers sur <em>Les Jeunes Constellations</em> de <strong>Rayas Richa</strong>.<br />
Et la meilleure preuve que le livre a vraiment été lu par Jean-Didier Wagneur et Corinne Patraque : ils ont adoré.<br />
Le papier du premier est détendu et synthétique comme un café en terrasse le samedi matin, dans <em>Libération</em>, l'autre évoque cette riche lecture dans la jubilation et ne se prive pas de le dire en prenant toute la place que lui offre le site Salon Littéraire. Son article s'intitule "<a href="http://salon-litteraire.com/fr/l-arbre-vengeur/review/1940646-les-varietes-chromatiques-de-l-existence-note-sur-les-jeunes-constellations-de-rayas-richa">Les Variations chromatique de l'existence</a>" et invoque les noms d'Arno Schmidt, Tieck, Diderot, Sterne, et Queneau !<br />
C'est vraiment agréable de savoir lecteurs et critiques à l'affût.<br />
<br />
<br />
<strong>Rayas Richa</strong> <em>Les Jeunes Constellations</em>. Illustrations de Donatien Mary. — Talence, L'Arbre vengeur, 23 février 2016, 223 pages, 18 €<br />
<br />
<br />
<br /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2016/04/02/Rayas-Richa%2C-le-dynamiteur-de-prose-qui-clin#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/2949Le conte, par Henri Duvernoisurn:md5:d2b9aa7bf099e7f1b7e09c844bd709522014-07-31T21:54:00+02:002014-08-05T16:25:44+02:00Le Préfet maritimeApostilleConteHenri DuvernoisJournalismeNouvellesPresse <p><img src="http://www.alamblog.com/public/Henri_Duvernois004.jpg" alt="Henri_Duvernois004.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Henri_Duvernois004.jpg, juil. 2014" />
<br />
<br />
<br /></p>
<blockquote><p>Il reste entendu que le journalisme seul, mais pratiqué librement, peut servir une vocation littéraire. Une ressource s'est créée vers 1892 : le conte. Beaucoup, et de merveilleux — je l'ai constaté moi-même — n'ont jamais été réunis en volumes et dorment à tout jamais dans de vieilles collections où nul ne s'avise de les réveiller. J'ai eu l'occasion, récemment, d'écrire un avant-propos sur ce genre littéraire à la fois adoré et décrié. Nul ne le soutient, d'ailleurs, et dans les controverses littéraires il n'en est jamais question. C'est pourtant par le conte que le grand public a été amené à la littérature (...)<br /></p></blockquote>
<p><br />
<br />
<br />
<strong>Henri Duvernois</strong> <em>Mes apprentissages. Souvenirs des années 1885-1900</em>. — Paris, Hachette, 1930, 219 p. coll. "C'était hier".<br />
<br />
Toujours disponible : <em><a href="http://www.alamblog.com/editeurs/L-homme-qui-s-est-retrouve.html">L'Homme qui s'est retrouvé</a></em> (L'Arbre vengeur, 2009).</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2014/07/31/Le-conte%2C-par-Henri-Duvernois#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/2484Les sources graphiques du surréalisme révéléesurn:md5:20a76256a024f834dd9e0c9040f2ee412012-12-15T00:15:00+01:002012-12-16T17:36:32+01:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviBruno FuligniFaits diversPressePérirréalismePérirréalistes <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.MadoIII_m.jpg" alt="MadoIII.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="MadoIII.jpg, déc. 2012" /><br />
<br />
<br />
<br />Était-ce son but ? En mettant en valeur cent cinquante unes magnifiques du supplément dominicale du <em>Petit Journal</em>, Bruno Fuligni vient de dévoiler une source fondamentale de l'histoire culturelle du siècle dernier. Bien connue des amateurs d'histoire et d'images, cette fameuse entreprise de création d'icônes qu'était <em>Le Petit Journal</em> aux temps d'avant le téléphonographe (1923) a abreuvé la France d'icônes.<br />
Fruit d'un temps désormais réduit aux clichés - par la magie même des images colorées qui nous le montre - <em>Le Petit Journal</em> a bénéficié de la qualité fabuleuse d'illustrations qui emportaient le lecteur — et il a fait un tantinet plus.<br />
Les couleurs n'y étaient pas pour rien, bien entendu, comme l'extrême adresse des illustrateurs, rodés à l'expression des symboles et des attributs et à la narration figée des drames, des batailles et des hauts faits de l'homme moderne d'alors. Depuis les « canards sanglants » d’Ancien Régime, le faits-divers constituait pour la presse la plus populaire une matière de première importance. Sa préférence allait naturellement aux événements sanglants et sordides. Les feuilles mettaient volontiers en scène drames familiaux, accidents, attentats, duels (beaucoup de duels) et tout autre crime commis par les « apaches », « surineurs », « chauffeurs » ou, plus tard, par les fameux « bandits en auto », tous personnages et épisodes que l'on retrouve ici.<br />
Les progrès techniques de l’imprimerie autorisant une large utilisation des couleurs n’eut pas pour effet de limiter les à-plats de rouge « sang de bœuf », bien au contraire, tandis que la vente à la criée des journaux ne pouvait quant à elle qu’exciter la curiosité des passants, des badauds, parmi lesquels les fils de bourgeois et les apprentis poètes à vocation bouleversante.<br />
Ainsi, Bruno Fuligni, tout en rendant à l'image d'actualité d'avant les fresques cinématographiques et son lustre et son rôle vient de nous mettre sous les yeux le matériel essentiel dont usèrent des jeunes gens pleins d'ambition, qui, guidés par le plus ambitieux de la bande, devinrent les surréalistes. Ils n'étaient en réalité que les périrréalistes.
A contempler le scaphandrier attaqué par une pieuvre (juin 1912) et ces accidents ferroviaires si complaisamment reproduits, ces coups de revolver et ces incongruités sociales que sont le duel d'amants, on constate les points communs. Et la mode du revolver et de l'attentat qui suscita chez ces jeunes bourgeois tant de frénésies et de désirs homicides, portant le tir aveugle dans la foule au rang de geste etc., ne contredira pas certaines pages, automatiques ou "inspirées". Bref, la poétique surréaliste revient nettement à l'esprit l'on a sous les yeux les paysages que contemplaient ses concepteurs. Éloquente leçon qui nous apprend comment s'attrape l'inspiration.<br /></p>
<p>Transcendé par Robert Desnos, celui qui de la bande avait la plus belle étoile au front, ce riche imaginaire devint la source de ses chefs-d’œuvre et de ses fééries. On peine d'ailleurs à trouver un équivalent...<br /></p>
<p>En résumé :<br />
La Belle Époque, son actualité et ses faits divers (ses guerres, ses voyous, ses affaires politiques, ses attentats, ses duels) ;<br />
Des illustrateurs et des graveurs d'un talent inouï ;<br />
Une poésie intense parfois ;<br />
L'exotisme de la Colonie (il n'est pas sans sel de savoir ces cent cinquante images réimprimées en Chine) ;<br />
La puissance évocatrice du revolver.<br /></p>
<p><img src="http://www.alamblog.com/public/.madoII_m.jpg" alt="madoII.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="madoII.jpg, déc. 2012" /><br />
<br />
<br />
<br />
<strong>Bruno Fuligni</strong> <em>Les Frasques de la Belle Époque. Les plus belles unes du Petit Journal</em>. — Paris, Albin Michel, 239 pages, 39,90 €<br />
<br />
<img src="http://www.alamblog.com/public/.mado_m.jpg" alt="mado.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="mado.jpg, déc. 2012" /></p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2012/12/09/Les-sources-graphiques-du-surr%C3%A9alisme-r%C3%A9v%C3%A9l%C3%A9es#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/2015Les Croque-morts de Lettresurn:md5:186f4df2ed5895708ae69f1049612a0d2011-08-25T01:14:00+02:002011-08-25T01:14:00+02:00Le Préfet maritimeNécrologe à l’usage des gens de lettresCroque-mortNécrologiePresse <p><img src="http://www.alamblog.com/public/.cmlettres_m.jpg" alt="cmlettres.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="cmlettres.jpg, août 2011" /><br />
<br />
<br />
<br />
<strong>LES CROQUE-MORTS DE LETTRES</strong><br />
<br />
Tout journal qui se respecte — je ne dis pas qu'on respecte — a, parmi ses rédacteurs, au moins un fabricant d'articles nécrologiques.<br />
C'est d'ordinaire au plus gai de la bande que cette tâche incombe.<br />
Personne mieux que Villemot, à ses débuts dans le journalisme, n'a pleuré « sur l'oreiller encore tiède » d'un confrère décédé.<br />
La presse d'alcove excelle à rendre compte des derniers moments de tel ou tel dans leurs moindres détails.<br />
Tant pis si l'exactitude est sacrifiée à l'imagination du reporter ! On a des clichés dès longtemps préparés : on s'en sert.<br />
<br />***<br />
<em>Le Siècle</em> ne manque jamais de signaler « l'attitude libre-penseuse du mourant ». <em>L'Univers</em> avance qu'au contraire « le grand homme qui vient de s'éteindre » s'est confessé vingt fois. <em>Le Figaro</em>, LUI, prétend que ses dernières furent : « Dieu est mon Roy ! »<br />
Il va sans dire que nous ne faisons ici aucune allusion à une mort récente.<br />
J'ai dit que le croque-mort de lettres était un joyeux compère.<br />
Certains cependant visent à la sensibilité. Leur articles sont plein d<em>'oignon</em>.<br />
Les rédacteurs en chef n'aiment guère ce modu flendi qui n'amuse pas la galerie.<br />
<br />***<br />
Je connais un jeune nomme, doué de plus de bonne volonté que de talent, lequel, après avoir
fait pendant quelque temps des échos pour la <em>fosse commune</em> d'un journal-panade, voulut monter en grade.<br />
Bravement, il se présente au <em>Moniteur</em>. Dalloz le reçoit bien et le charge spécialement des articles nécrologiques.<br />
<br />
O bonheur ! Rossini venait de mourir...
<br />
Vite notre jeune homme, de sa plus belle main, écrit un touchant panégyrique de l'auteur du
<em>Barbier</em> et court, triomphant, le porter à son rédacteur en chef.<br />
Dalloz lit attentivement l'article.<br />
— Ce n'est pas mal, mon ami, mais franchement, là, entre nous, <em>vous n'avez pas la note gaie !</em><br />
<br />***<br />
Il y a cinq ans que Rossini n'est plus..<br />
Eh bien, son article nécrologique a déjà servi pour Théophile Gautier, Nélaton et Gaboriau.<br />
On a changé le nom du mort et le titre des oeuvres principales.<br />
Ce n'est pas plus malin que cela !<br />
Rien n'est sacré pour un croque-mort de lettres toujours à l'affût des moindres rhumes de cerveau des célébrités contemporaines, il se dit avec anxiété :<br />
— Sapristi ! un tel ne remerciera donc pas son éditeur !... J'ai dans mes cartons une si belle bio-
graphie !<br />
<br />***<br />
Mirecourt, Vapereau et <em>Le Trombinoscope</em>, tout est bon.<br />
Dès qu'un homme marquant a passé la soixantaine, il peut être certain que son dossier mortuaire, derniers moments compris, date de la mort en blanc existe chez les employés des pompes furnèbres de la presse parisienne.<br />
Et c'est à qui, pour <em>écouler de la copie</em>, souhaitera la mort du grand homme !<br />
<br />***<br />
On m'affirme qu'il existe à Paris un croque-mort de lettres qui vient d'assassiner Sarah Bernhart pour gagner quinze francs...<br />
<em>C'est maigre !</em><br />
<br />
George Spack'ing <br />
<br />
<br />
<br />
<em>La Feuille de Madame Angot</em>, dimanche 26 octobre 1875, n° 4.</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2011/08/23/Le-Croque-mort-des-Lettres#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1665La presse libreurn:md5:84935c0554243b89a39a458e7c4522382011-04-09T13:56:00+02:002011-04-09T13:56:00+02:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviPresse <p><img src="http://www.alamblog.com/public/CQFD_0001.jpg" alt="CQFD_0001.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="CQFD_0001.jpg, avr. 2011" /><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Dans tous les bons kiosques !</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2011/04/09/La-presse-libre#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1568