L'Alamblog - Mot-clé - Séverine Weiss2024-03-28T18:27:22+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearBosnie Elégie (Adrian Oktenberg)urn:md5:9f927b7427bfb94cdeffcaded12d245c2009-12-16T03:23:00+01:002009-12-16T09:21:36+01:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviAdrian OktenbergAgrippa d AubignéFrançois MaspéroSéverine Weiss <p><img src="http://www.alamblog.com/public/BosnieElegie.jpg" alt="BosnieElegie.jpg" title="BosnieElegie.jpg, déc. 2009" /><br />
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Encore une belle trouvaille de <a href="http://www.alamblog.com/index.php/post/2006/09/29/133-une-falaise-un-phare-son-escalier-et-la-petite-vif-argent-un-roman-moderne-ou-passe-un-certain-stevenson">Séverine Weiss</a> , dont il se confirme qu’elle est taillée pour aller chercher chez les Anglo-Saxons les écrits qui se démarquent. Aujourd’hui, sa collection “Chaos”, hébergée par les éditions Isabelle Sauvage, propose de découvrir <strong>Adrian Oktenberg</strong> et son poème <em>Bosnie Elégie</em>.<br /></p>
<p>Soutenu par une préface juste et subtile de <strong>François Maspéro</strong>, ce livre effroyablement marqué par le massacre de Srebrenica devrait entrer chez tous les lecteurs. Sous le couvert d’un titre patiné d’un charme désuet - “Elégie !” écrit le préfacier -, ce livre marquera-t-il nos contemporains ? ça serait justice si l’on en croit notre impression, et si l’on en croit la comparaison judicieuse - et nuancée - qu’établit François Maspéro entre <em>Les Tragiques</em> du protestant <strong>Agrippa d’Aubigné</strong>, qui détournait le récit guerrier pour en faire un poème de la déploration, et ce long poème d’une jeune Américaine dont la vie a été scarifiée, un jour, par l’atroce d’un drame européen<br /></p>
<p>Il faudrait pour être parfait critique citer de nombreux vers de ce livre superbe. Nous allons cependant choisir le silence qui parfois pèse, et ne donner, à toute fins utiles qu’une précision de plus sur ce qui se joue dans ces pages : Adrian Oktenberg dit le massacre vue de loin et, tente de vivre avec, révoltée, blessée, impuissante. Où l’être humain s’émeut des injustices massacrantes, criardes et veules, la poésie reste la parole digne.<br />
On n’en dira pas autant de l’action des institutions européennes, de la Forpronu et des diplomates du temps.<br />
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<strong>Adrian Oktenberg</strong> <em>Bosnie Elégie</em>. Préface de François Maspéro. Traduit de l’américain par Séverine Weiss. — Plounéour-Ménez, Editions Isabelle Sauvage, coll. “Chaos”, 128 pages, 17 euros</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2009/12/12/Bosnie-El%C3%A9gie-%28Adrian-Oktenberg%29#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1213C'est ce soir !urn:md5:f05261e0ad3308187010d03faba487672009-06-12T00:01:00+02:002010-09-28T16:23:43+02:00Le Préfet maritimeDernières nouvelles du Préfet MaritimeAndré DervalAnne SerreBenjamin FranklinChristian LaucouChristophe DavidCéline MinardDominique PoncetFabrique des IcebergsFlorent ChopinGilles DesrozierGuy GirardJean-Baptiste ParaKarine LaniniMalek AbbouPhilippe GarnierPierre VellaSéverine Weiss <p><img src="http://www.alamblog.com/public/FabIce3.jpg" alt="FabIce3.jpg" title="FabIce3.jpg, mai 2009" /><br />
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Rendez-vous à la galerie <strong>Objet Trouvé</strong>, de 18 à 21 heures, où nous serons accueillis par le maître de maison, Christian Berst, pour fêter la parution de la troisième livraison de <strong>La Fabrique des Icebergs</strong>.<br />
Tous ne viendront peut-être pas, mais sachez toujours qu'ils sont au sommaire du numéro : Benjamin Franklin (lui a déjà déclaré forfait), Dominique Poncet, Céline Minard, André Derval, Anne Serre, Jean-Baptiste Para, Sylvaine Viel-Notte, Pierre Vella, Philippe Garnier, Séverine Weiss, Karine Lanini, Christophe David, Christian Laucou, Florent Chopin, Malek Abbou, Guy Girard, Gilles Desrozier et le Préfet maritime.<br /></p>
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<p><strong>Galerie Objet Trouvé-Christian Berst</strong><br />
24 rue de Charenton<br />
75011 Paris (métro Bastille)<br />
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<strong>La Fabrique des Icebergs (n° 3)</strong><br />
16 pages, 3 euros</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2009/06/12/C-est-ce-soir-%21#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/1050Une maison en pente à flanc de falaise, un phare de la maison Stevenson et la petite Vif-Argent (un roman moderne de Jeanette Winterson)urn:md5:2e35c163de4413f4e6a5f8b93a7054902006-09-29T08:16:00+00:002009-12-10T22:02:37+00:00Le Préfet maritimeDernier reçu Premier serviJeanette WintersonRobert Louis StevensonSéverine Weiss<p><img src="http://www.alamblog.com/images/garderlaflamme-livre.jpg" alt="" /> Parce que l’on a apprécié, ici, ce roman de <strong>Jeanette Winterson</strong>, et parce que peu de livres nous ont séduit de ceux que l’on nous sert par ces temps, il nous a paru bon de vous donner cet article louant les qualités de <em>Garder la flamme</em>, un roman moderne qui reste l’une des très agréables découvertes de l’année en court.<br />
Les adeptes du formalisme à tout crin pourraient apprécier, les amateurs de fiction aimeront, les fanas de l’introspection y trouveront leur compte et les dingues de littérature féminine exprimant la féminité forcément… aussi, tandis que les forcenés de la modernité découvriront un livre astucieux, “résolument contemporain”, qui place Jeanette Winterson très loin devant les fauteurs de romans.<br />La curiosité que représente ce livre — et nous n’avons pas poussé jusqu’aux livres précédemment traduits de la dame, faute de temps — s’exprime dès les premières pages. Il suffit de s’y glisser pour entendre une petite voix familière et exotique à la fois, celle que l’on nommera pompeusement “de la littérature”. C’est toujours pas Alain Fleischer ou Christine Haricot qui nous font cet effet-là.<br />Remercions donc sa traductrice, Séverine Weiss, pour son travail, et transmettons-lui encore nos félicitations.</p> <p><br />
Parabole sur les histoires, <em>Garder la flamme</em> de Jeanette Winterson est un roman enthousiasmant. Dans l’apparente fraîcheur du discours fantaisiste d’un vieux gardien de phare et d’une jeune fille ensauvagée.</p>
<p><strong>Matière inflammable</strong></p>
<p>Si l’on est jusqu’à présent passé à côté des livres de l’Anglaise <strong>Jeanette Winterson</strong> cinq volumes depuis 1991 chez Plon, Des Femmes et L’Olivier, <em>Garder la flamme</em> a toutes les caractéristiques du roman qui change les choses pour son lecteur. Un bouche à oreille se serait-il d’ores et déjà déclenché que nous n’en serions pas étonnés. Fort différent des livres traduits précédemment, ce roman a de quoi attiser la curiosité, en effet, après avoir frappé par surprise. Il ne faut pas deux pages à Jeanette Winterson pour cueillir son lecteur et le tenir d’une main sûre.
Après deux épigraphes apparemment contradictoires (“Souviens-toi que tu dois mourir” et “Souviens-toi que tu dois vivre”), suivis par un titre de partie qui intrigue (” Deux Atlantiques “), on plonge littéralement dans le récit d’une narratrice peu commune :<br /></p>
<blockquote><p>“Ma mère m’a nommée Vif-Argent. Je suis un mélange de métal précieux et de pirate.”</p></blockquote>
<p><br />Vif-Argent, puisque tel est son nom, est une gamine un peu perdue, une petite orpheline qui vivait avec sa mère dans une maison accrochée de guingois sur une falaise. Le plancher est pentu, les chaises sont clouées au sol, on ne mange pas de petits pois et le chien a les pattes arrières plus courtes que les pattes avant. Le décor et le ton sont plantés.<br /></p>
<blockquote><p>“Je suis venue au monde de travers et c’est ainsi que je vis depuis.”<br /></p></blockquote>
<p>Recueillie par Miss Pinch, une vieille fille singulièrement pessimiste qui “s’exprime toujours comme une police d’assurance”, elle est finalement prise en charge par Pew, un homme “aussi âgé qu’une licorne”, aveugle, dont la fonction est de garder le phare en état de marche. Une tâche dont il s’acquitte merveilleusement, si l’on tient compte du fait que les phares sont, tout autour de la planète, les points de repère des marins et, par conséquent, le réceptacle de toutes leurs histoires.
Décrit aussi rapidement,<em> Garder le phare</em> pourrait passer pour un curieux recueil de récit de naufrages. Mais dès lors qu’on y ajoute les apparitions successives du pasteur Babel Dark, de Charles Darwin puis de Robert Louis Stevenson, le fameux héritier d’une dynastie de constructeurs de phares, il est patent que ce roman est tout autre chose. Mais quoi, exactement ?<br />
D’un style des plus sobres, émaillé de formules et d’images superbes autant qu’excitantes (Vif-Argent traînant derrière sa mère “comme une arrière-pensée”), et traduite avec souplesse, l’étonnante oeuvre de Jeanette Winterson est nimbée d’une telle fraîcheur qu’on y reconnaît vite la force, ou la puissance des grands narrateurs. Du monde bancal de la petite Vif-Argent à la tour lumineuse du bon Pew, le monde s’organise ou se désorganise comme une véritable Mer des histoires. Au fond, pourrait-on se dire en fermant le volume, ” Ce fut une longue histoire, et, comme la plupart des histoires, elle ne prit jamais fin. Il y eut une fin il y en a toujours une , mais l’histoire se poursuivit au-delà de la fin. Comme toujours.”<br />
Parce que l’on n’est pas prêt d’oublier le vieux Pew et son phare, le pasteur découvrant un hippocampe fossile après la double-vie, Darwin concevant <em>L’Origine des espèces</em> ou Stevenson l’ambivalent Dr Jekyll. Et nous ne dévoilons là que des broutilles : l’essentiel est sans doute dans les histoires de Pew, dans celles qu’inventera plus tard une Vif-Argent grandie, plus intimes sans doute, pas moins surprenantes.<br />
Mer des histoires ou bien histoire sans fin, <em>Garder la flamme</em> (<em>Lighthousekiping</em> en anglais) est à tout prendre une parabole autant qu’un roman. Probablement aussi un manifeste car garder la flamme, c’est réapprendre ce que sont la surprise et l’enchantement, le doute aussi. Le message de Pew, repris par sa petite protégée, nous pousse donc à réapprendre à lire la littérature, tout simplement, et à emmagasiner des histoires, toutes sortes d’histoires pour ne pas perdre le fil, ou la tête, dans un monde sans queue ni tête. ” Il vaut mieux que j’envisage ma vie de cette façon : un mélange de miracle et de folie. Il vaut mieux que je me résigne à ne pouvoir contrôler aucune des choses essentielles. Ma vie est un chemin jonché de naufrages et d’appareillages. Il n’y a ni arrivées ni destinations ; seulement des bancs de sable et un naufrage ; et puis un autre bateau, une autre marée.”
Ainsi maintenir le feu, c’est répandre les histoires, cette consolation des vivants. Et ceux-ci les retiennent comme les marins illettrés savent mémoriser la position des phares. Garder le phare, c’est encore le désir rare d’offrir de la fiction. Garder le phare, ou la tour de Babel, ou le ruban de Moebius, c’est maintenir la magie et le mirage de cette magie. En cela, Jeanette Winterson est à l’évidence une digne représentante des grands fictionneurs que furent Stevenson, Conrad, Boulgakov ou Faulkner. Raconteuse enthousiasmante, toute proche au fond d’un constructeur fantasque tel qu’Arno Schmidt, elle est capable de se faufiler entre l’incongru et le mystère intime sans y perdre une plume. Impressionné, on en redemande.<br /></p>
<blockquote><p>“Ça, c’est un fait, a dit Pew, en clignant des yeux comme un chaton. Oh oui, ça c’est un fait avéré. “</p></blockquote>
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<p><strong>Jeannette Winterson</strong> <em>Garder la flamme</em>. Traduit de l’anglais par Séverine Weiss. — Paris, Melville, 256 p., 18,70 €</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2006/09/29/133-une-falaise-un-phare-son-escalier-et-la-petite-vif-argent-un-roman-moderne-ou-passe-un-certain-stevenson#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/332La RENTREE littéraire (qu'est-ce qu'on s'ennuie...)urn:md5:fe0e7f509e9f7f45703a73b9b51c38072006-09-28T09:28:00+00:002010-03-11T09:28:46+00:00Le Préfet maritimePlouf !Bernard DesportesCéline MinardEmile BramiPascal MercierPatrice SalsaSéverine Weiss <p><img src="http://www.alamblog.com/images/muse.jpg" alt="" />Comme le Préfet maritime vous le disait dès juin, le prochain roman de <strong>Céline Minard</strong> paraîtra en janvier chez Denoël (titre temporaire : <em>Le Dernier Homme</em>). On peut vous annoncer désormais que le prochain roman d’<strong>Emile Brami</strong> paraîtra chez Grasset, que <strong>Séverine Weiss</strong> travaille à une traduction de l’américain plus qu’intéressante et que le blog de l’ex-Dominique Poncet, Imponder, devrait apparaître sous peu dans ces environs, c’est-à-dire sur Lekti.com. Il y a aussi un manuscrit de <strong>Patrice Salsa</strong>, auteur remarqué d’un premier roman aux éditions du Rouergue, en voie de bouclage. De bonnes raisons, vous le voyez, de faire mentir le titre de cette chronique.<br />Sachez aussi que la revue <em><strong>Décalage</strong></em> est passée au dos carré, et a célébré sa nouvelle robe, toujours illustrée de photographies impayables, hier au soir, dans un bar branché de la rue Gaillon où se tenait il n’y a pas si longtemps les réunions et remises du Prix du Petit Gaillon, en face de certain restaurant où quelques dinosaures font les mariolles une fois par an.<br />
Autre nouvelle : un colloque <strong>Bernard Desportes</strong> aura lieu à Arras le jeudi 5 octobre prochain (nous reste plus qu’à pondre notre demi-heure de blabla).<br />
C’est assez d’informations, il nous semble, qui ne figurent nulle part. Surtout pas dans le “Cahier Livres” (une bien grande paire de mots) de <em>Libération</em>, non plus que dans le <em>Figaro littéraire</em> qui ont choisi ce jour de ne pas nous surprendre. Ou plutôt de nous surprendre (encore) par leur extrême conformisme. Et ne parlons pas de <em>Télérama</em>.<br />
Vous voulez en parler ?<br />
Bon, si vous y tenez…<br />
Que trouve-ton dans le <em>Figlitt</em> : l’expression sans fard de la domination culturelle américaine avec, dans le genre écrase-neurones, une carte des Etats avec la photo de leurs 19 meilleurs représentants littéraires. Lorsqu’on aperçoit la tête du pâteux Russel Banks non loin de celle de Thomas Pynchon, on se prend à douter du sérieux de l’enquête. C’est du point de vue de la “librairie française” que le “dossier” a été monté. Autrement dit, lectrices, lecteurs, n’y cherchez aucun repère littéraire, vous perdriez votre temps. Quant aux lacunes de ces pages “Le talent est-il américain ?”, elles sont maousses. Non, c’est “la veulerie est-elle française ?” qu’il aurait fallu titrer. Et la liste des articles consacrés à la rentrée littéraire française informe sur ce point : on trouve Yann moix et son bouquin consacré à un certain François Mitterrand — passons sur Gilles Lapouge, auteur peut-être du seul vrai livre salué par cette livraison —, Benoît Duteurtre s’attachant aux pas d’une dir. com. (quelle imagination, mes aïeux), Audeguy et son roman sur le frère de Rousseau (personne n’a encore relevé que le sujet n’est pas neuf : Jean Claude Bologne avait diablement tourné le sujet en 1999 avec <em>Le Frère à la bague</em>), Pascal Bruckner bégaie à propos du devoir de mémoire et Michel Schneider casse la baraque finale avec son “roman” sur une certaine Marilyn Monroe. Bref, du resucé, de l’ennuyeux, du pas excitant, du terne, du françoué. Les Ricains n’ont pas de mal à faire les kakous avec leurs histoires pour ateliers d’écriture. On est donc contraint de se pourlécher de cette seule nouvelle que Gallimard renoncerait à publier Heidegger. C’est sans doute le petit Jonathann Littell qui ne veut pas.<br />
Et que nous sert <em>Libération</em> pendant ce temps ? Un roman de Pascal Mercier, qui se déroule… à Lisbonne. Ah, pétard de sort ! A Lisbonne. Il a osé ? Mais quelle nouveauté, quelle surprise, quel inattendu. C’est trouant. Lisbonne, tarte à la crème des romanciers sans sujet. Passons, revient encore le lassant Schneider et sa Marylin (qui “lisait” hier au soir sur Arte de fameuses pages de son goûteux bouquin… Franchement, il fallait entendre ça !), François Dupeyron et son roman sur Gustave Courbet, et le feuilleton de Lindon sur Herman Melville, puisqu’il s’est spécialisé dans les comptes rendus de parution de la Pléiade pour faire comme Sollers. Bref, il reste Avita Ronell, “la dame en noir de la Philo”, un essai sur les rapports idéologiques de la peinture et de la colonisation de <strong>Patrick Vauday</strong> (Le Seuil). Enfin des livres.<br />
Vous n’aurez pas manqué de remarquer qu’à condition de se servir du trépied d’une grande figure (il y a aussi eu Michael Jackson dans le <em>Bambi Franckenstein</em> dont ne sait plus qui), les portes s’ouvrent : laissez venir à nous les paralytiques, en d’autres mots. Ils ont besoin de cannes, de tuteurs, aidons-les.<br />
Quant à <em>Télérama</em>, il nous sert du Pajak, dessinateur incertain sans sa table magique, qui tente sa chance avec le roman dans une collection filandreuse — mais nous n’avons pas lu ce livre, <em>J’entends des voix</em>, nous réservons donc notre avis. Voici encore le Luc Lang, l’homme qui marque en gros sur ses livres “anglo-saxon” pour mousser et, c’est pire, fait assaut à ténébrosité avec Alain Fleischer le poseur, et puis un jeune de 20 ans dont on n’entendra plus parler dans dix jours et pas mal d’autres choses. Voici encore Ravalec (qui rame, qui rame), Catherine Millot, Agnès Desarthe et divers auteurs étrangers beaucoup plus excitants : Steven Carroll, Leena Lander, Antunes. Essentiellement <strong>Jean-Pierre Martin</strong> et <em>Le Livre des hontes</em> (Le Seuil), un essai qu’on aimerait avoir illico sous la main.<br />
Reste à attendre le <em>Monde des livres</em>, mais, ici, face à notre petit jardin, nous ne nous faisons pas grande illusion.<br />
Et nous prenons les paris que Virginie Despentes, la grande écrivaine au style si remarquable, aux idées si singulières, va casser sa baraque avec son livre sur les femmes. Evidemment, évidemment.<br />
Mais ça n’est pas rassurant.<br />
Quant à la presse littéraire en papier, notre opinion est faite.<br /></p>
<p>PS : nous notons, sans y prêter plus de sens que cela pourrait en avoir, que les deux volumes signalés pour leur capacité à nous ouvrir l’appétit ont paru aux éditions du Seuil. C’est curieux, n’est-il pas ?<br /></p>
<p>PPS : nous ne confondrons pas, évidemment, Pascal Mercier l’éminent gidien dont nous apprécions à leur valeur les travaux admirables et le Pascal Mercier mentionné plus haut, pseudonyme d’un universitaire suisse-allemand enseignant la philosophie qui nous tente de nous servir la vieille chanson de la saudade à la lisboète. Fût-elle bonne, elle a le goût du réchauffé.</p>http://www.alamblog.com/index.php?post/2006/09/28/134-des-annonces#comment-formhttp://www.alamblog.com/index.php?feed/atom/comments/333