Greenaway, ah oui ! Et "Sommeil amer" aussi

En attendant que paraisse enfin le dvd de Sommeil amer, le film formidable de l'Iranien Moshen Amiryoussefi — avec le phénoménal Abbas Asfandiari, ici plongé dans l'eau jusqu'à la barbichette, pour lequel nous ne militerons jamais assez, que ce soit bien clair —, il nous reste un espoir de nous époustoufler les neurones et les yeux cet automne.


Et quel espoir ? Parce qu'enfin, hein, nous aurons de quoi nous régaler avec Pirates des Caraïbes (II). Un bon vieux film pour enfants certes, formaté sans doute, déjà vu peut-être, mais... mais... mais... avec l'inoubliable interprétation du Kraken par le Kraken lui-même. Et ça, augustes lectrices, augustes lecteurs, ça ne se rate pour rien au monde.
Mais cette vive espérance dont nous vous alléchions, quelle est-elle donc alors ?
Elle est, pour tout vous dire, et on est là pour ça, destinée aux amateurs de ces carambistouilles visuelles léchées, fournies à nos intelligences pour qu'elles s'y perdent. Vrai, voilà qui nous changera des premiers degrés dont on nous abreuve depuis maintenant quelque temps quand il est question de "produit culturel". Pas de noms, je ne donnerai pas de noms.
Ah ?
Ben non.
En somme, et pour faire bref, quoiqu'il soit déjà trop tard pour faire bref, passons, en somme, disais-je, il nous reste l'espoir de voir, enfin, un nouveau film de Peter Greenaway. C'est comme je vous le dis, ouiche.
La preuve ? la voici :

On ne fera pas le résumé du livre, l'éditrice le fait très bien.
Sachons tout de même que Greenaway s'est attaqué cette fois à La Ronde de nuit, le tableau dont Rembrandt accepta la commande en 1642, laquelle commande lui valut quelques ennuis avec la milice d'Amsterdam dont les représentants représentés lui chercheront noise. On songe évidemment à Meurtre dans un jardin anglais (The Draughtsman's contract), mais on imagine aussi qu'Amsterdam et Rembrandt auront pu suggérer au cinéaste anglais des ambiances sensiblement proches de celles du Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant.
Voyez-vous maintenant pourquoi le Préfet maritime est impatient ?


Peter Greenaway, La Ronde de nuit. Paris, Dis Voir, 128 p., 25 €

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