LA RENTREE littéraire (drame en deux actes)

C'est l'histoire d'un drame. Annuel, le drame. Chaque année. Que dis-je ? Je retarde : c'est deux fois par an maintenant. Septembre et janvier.

Alors c'est l'histoire d'un drame. Semestriel, le drame.
Taraudant, rude, estomacant, âpre et rude, épineux, grave de grave, contondant pour tout dire.
Un vrai drame qui noue les consciences et les estomacs, justement.
Pour pas vomir, faut vraiment s'être fait de la peau un cuir.
Brèfle : un drame authentique. Et il se joue sous nos yeux zébahis. La Littérature (le blog) ne peut s'empêcher d'en relater le moment asymptotique, l'acmé, le zénith : la remise du prix Gondole, dont les lilistes font défaillir les plus éthérés.

Et bien, songez un peu que Claude Durand, le boss de chez Fayard et Cie, propose de déplacer — que dis-je, de déporter — la rentrée littéraire en juin.
Pour une fois que notre civilisation a la possibilité de nous traîner enfin sur les champs fertiles de l'épique (1), ce gaillard voudrait tout casser.

C'est scandaleux !


(1) Grotesque comme l'époque, cet épique, mais épique tout de même.

Illustration d'Erik Staal

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