Elles sont belles, nos étrangères (nouvelles en vrac)

C’est la Nouvelle-Zélande qui sera à l’honneur cette année : avec Jenny Bornholdt, Geoff Cush, Alan Duff, Sia Figiel, James George, Dylan Horrocks, Fiona Kidman, Elisabeth Knox, Owen Marshall, Vincent O’Sullivan, Chad Taylor et Albert Wendt. Autant dire de quasi inconnus que les éditeurs vont nous faire avaler à toute force (pour l’heure, les “gros éditeurs” ne se sont pas trop bousculés au portillon : Le Décaèdre, Vents des îles, L’Inventaire et Le Fil invisible ont fait une bonne part du travail, ainsi que L’Association (bandes dessinées) mais aussi, notons-le tout de même, Joëlle Losfeld, Actes Sud et Christian Bourgois). De bonnes choses à venir, soyez-en sûrs.
Pour commencer, une livraison de la revue Europe contiendra dans son numéro 931 de novembre-décembre prochain un lot de très bonnes choses avec, en prime, un dossier François Augiéras. Franchement, on a été plus malheureux. Plus de détail dès que possible.

Pas besoin de donner trop de détails en ce qui concerne l’inénarrable Maurice Dekobra dont reparaît l’inénarrable Madone des sleepings (Zulma, 312 p., 18,50 €). C’est LE best-seller des roaring twenties, et l’on sait pourquoi : révolution soviétique, trains modernes, champs de pétrole, femmes libérées et tutti quanti. On peut, ou prou, trouver un équivalent dans Le Roc d’or de Théo Varlet, malheureusement pilonné par Le Rocher il y a deux ans. Ce qu’on ne trouvera pas, en revanche, chez Théo Varlet, c’est ce portrait de Sigmund Freud sous les traits du docteur Siefried Traurig. Voici toujours la binette de l’auteur de cette fameuse Madone libérée, de quelques récits d’excellente facture à redécouvrir, en poussant outre la curieuse réputation qu’on a fait au bonhomme :

Enfin, annonçons derechef l’exposition des éditions de la Goulotte. J.-M. Queneau, mais oui, le fils de R., et C. Stassart-Springer présenterons leurs superbes livres d’artistes à la Halle Saint-Pierre à partir du 5 octobre prochain. Oui, c’est à Paris. En même temps, on peut les découvrir à Vézelay, si l’on n’aime pas Paris.

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