“Être écrivain, c’est comme être assis. Mais sans chaise.
Être écrivain, c’est donc être debout. Mais seul.
Être écrivain, c’est donc être solitaire. Mais en souffrir.
Être écrivain, c’est vouloir être ailleurs. Mais faire autre chose.”
De qui est-ce ?
1 De Antoine R. -
Gadda ?
2 De Emmanuelle -
Scutenaire peut-être... un belge ?
3 De JM -
Difficile à dire, et Jérôme Garcin ne dit rien dans son dictionnaire des citations. Alors, kikecé ?
4 De Fantômas -
Samivel?
Follain?
GLM?
5 De Emile brami -
Pierre henri Simon?
6 De Sylvie -
Pierre Desproges ?
7 De Philippe Sollers -
Moi, forcément.
8 De Mark Kelly -
Oscar Wilde ? Ou Shaw ?
9 De Roll -
Un vieil académicien français, mais sans canne, peut-être ?
(qu'est-ce qu'on gagne ?)
10 De Feu Dominique Poncet -
être ou ne pas être écrivain ? zatiz ze kouèchtionne ! ze bigue kouechtionne hein ! à laquelle répondent unanimement un français sur 4 ! (les autres sont des sans-papiers ?) : "je ne suis pas qui je suis, en vérité je est un autre, je suis un écrivain !". Ce qui nous fait quelques millions de gens assis le cul entre deux chaises, obnubilés par des histoires à dormir debout, solitaires comme le ténia poétique dont ils souffrent, et persuadés comme Rimbaud, c'est-à-dire comme tout le monde, que LA VRAIE VIE EST AILLEURS !!! Tu parles !
Il n'y a pas d'"écrivain", nulle part, ("il m'arrive d'écrire" disait ce bon polak non-ivrogne de Witold G.) et quelque chose comme la littérature n'existe pas. N'est-ce pas une évidence ? Au commencement, il y a l'émotion comme disait le Docteur Petiot. Le petit rien qui fait toute la différence. Et l'exercice singulier d'un goût de la vie, ce nec plus ultra. Question subsidiaire : qu'est-ce qu'on gagne à votre quizz cybernétique ? Vous avez intérêt à m'expédier illico un cadeau aussi réjouissant que mon commentaire, car il est assurément le meilleur, n'est-ce pas ?
Expédiez moi les mémoire de Lacassin, j'en ferai un meilleur usage que vous, qui n'en dites pas que du bien dans vos billets. Je campe déjà devant la boîte-aux-lettres. J'attendrais le temps qu'il faut, muni, contre l'ennui, des désopilantes mémoires comateuses du néo-pape Guyotat, qui prétend avoir traduit Homère à 5 ans. Si je ne vois rien venir, je vous abats comme un chien (cela réjouira la plupart de vos amis).
11 De Biblio-filou -
Henri Simon Faure ? Eric Dussert ?
12 De Carmella -
Pourquoi pas Rudyard Kipling pour le côté pompeux, et moi je vous dis un niveau supérieur de compréhension du monde, en quoi je ne suis pas bouddhiste.
Ou Bohumil Hrabal qui connaît les douleurs plantaires des garçons de café toujours debout.
Vous comptez nous faire lanterner longtemps?
13 De Bartlebooth -
Essayer de deviner, c'est avoir le cu entre deux chaises : j'hésite entre Roland Dubillard et Minou Drouet.
14 De Plouc -
D'un côté, je penche pour Charles Williams.
De l'autre, je penche pour Charles Williams.
15 De Claude Vercey -
Tristan corbière ?
16 De Jean Claude DUSS -
Pas de moi, j' men souviendrais !!
17 De Un curieux déçu -
Mais alors, qui ?
18 De Eric Dussert -
Bon, puisque vous insistez, sachez que cette pensée-poème, issue des profondeurs d'archives immaculées, intouchées, probablement paru dans un journal des années d'avant-guerre (la seconde), n'était pas signée... La richesse des réponses laisse planer un mystère fabuleux. Personnellement, je pencherai pour un PABirot. Mais sans doute me trompè-je.
19 De Amélie N. -
C'est du Dussert on reconnait la patte
20 De Le Préfet maritime -
Même pas, il aurait fait un poil moins niais, Dussert