Hier, au téléphone, Georges Walter nous signalait les vertus revigorantes des aphorismes du “cosaque zaporogue” Michel Ohl.
Il a raison le biographe d’Edgar Allan Poe. Il a raison.
Qu’on lise plutôt cet opus récent qui sourire nous fait :
Quand j’ai revu M le Maudit je me suis dit que tout le monde était mort sauf les petites filles.
La pensée est l’alibi de la matière.
Pas d’omelette poétique sans Brizeux.
Qui but boira : qui fut foira.
Chaque fois que je mange un hot-dog, je pense à la bataille de Gergovie, c’est idiot.
Jusqu’aux errata tout nous enchante (nous sommes enchantables) :
p. 17 Remplacer “auteurs russes” par “coureurs cyclistes”.
ou cet improbable :
Il dit “Picasso !”, “Tablo, je réponds en écho”, et l’on rit.
Et là-dessus on va écouter le disque des Modern Lovers. Jonathan Richman nous enchante lui aussi. Des années que nous ne l’avions ouï. Et il dit vrai le bougre :
Pablo Picasso never been cold an asshole.
Avec un Côtes du Rhône et une jolie femme, ma foi, la vie est belle, n’est-ce pas ?
Merci Michel, merci Jonathan, merci ma jolie femme, merci Ampuis (69).
Michel OHL Pauvre Cerveau qu’il faut bercer. — Pantin, Le Castor Astral, 77 p., 6 € (l’éditeur ne s’est pas foulé pour la couverture. L’auteur n’y est pour rien).
The MODERN LOVERS (8 € et des poussières à la fnac).
Roadrunner roadrunner you go faster than a…
1 De L. S. -
J'ai toujours beaucoup de plaisir à relire l'étude que Michel Ohl a consacrée à la mer dans Poë.