Hermann Melville et son Vieux Zack (avec des portraits par Marc Bernard)

C’est décidément la semaine Herman Melville à l’Alamblog !
Tandis que nous nous régalions de la traduction fragmentaire de Moby Dick par Théo Varlet, que Gérard Allibert nous informait des éditions de Lucien Jacques et Jean Giono, la maison Finitude nous faisait tenir deux livres dont le premier recouvert façon trappeur est signé de ce bon vieil Herman. Il s’intitule “Le Vieux Zack”, du nom du général Zachary Taylor (il finira président des E.U. en 1848) dont Melville se payait la burlesque fiole de burlesque manière dans les pages du satirique Yankee Doodle durant l’été 1847, au moment où la campagne présidentielle du rustre militaire battait son plein — c’est-à-dire qu’elle semblait un Barnum, comme l’indique tout bonnement Melville.

Et l’actualité de cette publication n’échappera à personne.
Non plus que l’intérêt de cette autre (on a toujours besoin de recueils d’articles) :


Chez le même éditeur, et imprimé chez le même bon “vieux Ed” de Bassac (Charente), un ensemble de portraits passionnants par Marc Bernard, articles recueillis par Stéphane Bonnefoi dont voici l’alléchant sommaire :

Jean Paulhan, explorateur de la jeune littérature
Dabit en visite
Barbusse prophète
Emile Zola, écrivain obscène ?
Gide devant le micro…
Croquis de Saint-Germain-des-Près (Léon-Paul Fargue)
Jacques Chardonne l’approbateur
Pascal Pia le nihiliste
J’en appelle ! Chefs d’oeuvre oubliés (Raymond Guérin, Paul Gadenne, Luc Dietrich, Julien Blanc)
Calet à la paresseuse
Sur le bi, sur le banc…

En somme, le week-end promet d’être bon.

Herman MELVILLE Le Vieux Zack, traduit par Guy Chain. — Bordeaux, Finitude, 64 p., 10 €

Marc BERNARD A Hauteur d’homme. Edition établie et présentée par Stéphane Bonnefoi. — Bordeaux, Finitude, 137 p., 15 €

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