Saint Alias aux nues (Vengeance pour Loys Masson)


Sautons sur l’opportune occasion de saluer Guy Darol qui, le tout premier, salue la parution de Saint Alias chez L’Arbre Vengeur, dans notre collection l’Alambic, originellement publiée par L’Esprit des Péninsules, péninsules qui viennent de nous rejouer l’Atlantide, à ce qu’il paraît. Bref, l’Alambic surnage, grâce à David Vincent et son complice, les deux meneurs de L’Arbre vengeur, qui n’a pas fini de bien porter son aimable adjectif. Nous allons ramer dans cet esprit, quoi qu’il en soit. Et faute de rames, nous ramerons à la main, ce sera toujours ça que les vilains ne ralentiront pas.

Pour faire bonne mesure, indiquons la fleur que nous fit Jean Claude Bologne sur son site personnel à propos de La Littérature est mauvaise fille. L’historien n’a pas manqué de repérer quelque malice de nos intentions, intrinsèques ressorts de nos motivations. Nous parlions de lui mercredi, ça tombe bien.

En prime gracieuse, quelques informations variées :
Jean-Pierre Otte vient de publier L’Epopée amoureuse du papillon chez Julliard. Un extrait retransmis par voie nautienne :

“C’est en butinant, s’enivrant des alcools offerts dans les salons soyeux au fond des corolles, que le papillon se prépare le mieux à ses noces. Il courtise aussitôt la femelle dès qu’il la repère à la forme et à la couleur, à l’ocelle de ralliement. Déjà il effectue une danse nuptiale dans les airs, développe toutes sortes d’acrobaties subtiles et insistantes pour se mettre en valeur.
Le plus souvent, la femelle entre dans la valse, décrit avec lui quelques tours, quelques spires, puis, en manière d’assentiment, va se poser sur une fleur, offrant son abdomen bien en évidence sur les pétales. Comme le mâle se pose au plus près d’elle, elle se renverse sur la fleur, suggère qu’il la prenne dans la position du missionnaire. Un style d’étreinte qui ne déplaît pas au prétendant, lequel la couvre, se fixant étroitement à son abdomen et agitant brièvement les ailes à l’instant d’un plaisir ascensionnel.”

Se souvient-on bien que jean-Pierre Otte a fait paraître le mois dernier Retour émerveillé au monde. A-t-on vraiment besoin d’un président? (Mille et Une Nuits). Il est urgent de se poser la question.

De même qu’il est urgent d’aller écouter le quart d’heure consacré hier à la troisième livraison de Luna-Park sur France Culture (Tout arrive, 3 avril 2007, 12 h), avant que le lien ne soit coupé.



Yves-Olivier Bouvier nous signale la parution en ligne d’une “Expédition descente”.

Et nous avons pris, par un détour du destin, contact avec Daniel Mallerin, dont nous avions lu les interventions dans les Cahiers du Silence (Malet, Duits, Topor) et ce fameux catalogue La Légende du Terrain Vague. Installé à Niamey avec son épouse, il entreprend un gros travail d’entretien avec le “Vieux”, Damouré Zika lui-même. Nous vous tiendrons au courant. Forcément (1).

Bon, mes tomates farcies sont cuites, mon côtes-du-rhône est à température (un léger frais), Blind Willie Johnson chante, le soleil brille, le chat fait le pitre, tout va bien.
Saluez les cloches pour moi.




(1) Nous promettons de notre côté de l’inédit — et du goûteux ! — de ce maître africain, fils à la mode africaine de Jean Rouch, comédien, écrivain unique, infirmier de santé. Vous serez les premiers informés.

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