Marc Stéphane est de retour (part I)

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C’est une grande chose qui vient d’avoir lieu : Marc Stéphane reparaît. Et pour une fois, ça ne sera pas dans son exercice le plus fameux (Ceux du trimard), mais dans son rôle de “tranchérien”, de “grand-père” du poilu, de philosophe dans la mêlée.
De tempérament… insoumis, on s’étonne de savoir que cet “ennemi du peuple et des lois” se soit senti un jour la fibre militaire.
Il avait quarante-quatre lorsqu’il s’engagea, participa à la boucherie de février 1916, y survécut mais fut fait prisonnier et… trouva derrière les barbelés l’occasion de faire le récit ahurissant de ses heures d’uniforme. C’est du reste là, à Grossen-sur-Oder, qu’il formula, comme à son habitude, quelques coups de bambou sur le crâne de l’inepte hiérarchie et que, d’un savoureux néologisme, il inventa “l’ubureaucratie”.
Au cas où vous ne l’auriez pas su, Marc Stéphane est un grand écrivain. Un sacré lascar mais un grand écrivain.
Nous en profitons pour annoncer la prochaine réédition de La Cité des fous, du même Stéphane. On y retrouvera, probablement en janvier, ce grand écrivain dans une vêture moins taupe, mais plus… cafarde.
MarcSte_phane.jpgMarc Stéphane en “tranchérien”.

Marc STEPHANE Ma Dernière relève au bois des Caures. Verdun. Souvenirs d’un chasseur de Driant (18-22 février 1916). — Triel-sur-Seine, Italiques, 2007, coll. “Les Immortelles”, 152 p.

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