Jean Lorrain écrivait aussi à Henry Kistemaekers

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Sous sa jaune vêture, une nouvelle correspondance de Jean Lorrain — certes pas croisée puisque Lorrain n’avait pas l’habitude de conserver son courrier — adressée entre 1897 et 1904 à son ami Henry Kistemaeckers (le fils de son père d’éditeur) montre à quel point le Sulfureux était fasciné par le théâtre, le Sud, sa santé et les terres du soleil. Sans parler des hommes louches.
Tout occupé à placer ses articles, ses pièces et à apaiser ses crises de nerf parisiennes, Lorrain surprend encore. Toujours.

Vêtu de fauve jeune poulain
Quand il chauffe, Jean Lorrain
Se fournit toujours aux Marins.

Dans ce nouvel opus préparé par Eric Walbecq, il est question de sang. Et le sang coule beaucoup, au point que l’éditeur, le Clown lyrique, a produit un tirage de tête de vingt exemplaires sur papier rouge (avec truffe).
Se souvient-on que Lorrain, hémophile, est mort d’une hémorragie ? Et dans quelles circonstances…



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Jean LORRAIN Lettres à Henry Kistemaeckers. — Eaubonne, Editions du Clown lyrique, 183 p., 12 euros

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