Valentine de Saint-Point la futuriste

Métachorie de Valentine de Saint-Point, par Arturio Bragaglia (circa 1915).


Valentine de Saint-Point avait été remarquée par les lecteurs de l'Alamblog, s'ils s'en souviennent, aux alentours de la fin de l'an de grâce 2006.
L'exposition consacrée au Futurisme par le Centre Beaubourg soulevant déjà polémiques et commentaires en défauts, nous pouvons ajouter notre pierre au lapidaire en cours de construction car il semble qu'une exposition sur le futurisme n'aurait pas pâli d'évoquer plus longuement cette figure forte, même si ses deux grands manifestes y sont présentés dans leur jus d'origine.
Reste que des toiles notables sont montrées et que nous n'allons pas nous lancer maintenant dans la critique d'art. Chacun son truc et les pourceaux seront bien gardés.

Marinetti Boccioni Carrà Balla Palazzeschi

chantaient Adam & the Ants dans les années punk ("Animals and men")

Nonobstant quelque lacune générale dans l'approndissement de tout ça, on se régale un peu la rétine à Beaubourg. Avec, notamment, le tryptique de Boccioni, des toiles de Carra, Gontcharova (oui, on déborde le sujet strict italien).
On découvre aussi que Francis Bacon avait un précurseur direct (dont personne ne nous avait averti) et que certains artistes européens des années 1980-1990 n'avait jamais que soixante-dix ans de retard.
Bah, ils auront toujours fait marcher ArtPress et le commerce.


A suivre : Jacques de la Villéglé.

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