André Pieyre de Mandiargues au Mexique

MandiarguesauMexique.jpg Mandiargues par Bona (1958)



Le 14 mars 2009 marquait le centenaire de la naissance à Paris d’André Pieyre de Mandiargues. C’était hier, samedi.
Parmi les festivités prévues, plusieurs occasions de relire cet auteur, trop longtemps considéré comme un écrivain pour écrivains. Et il est vrai qu’il se montra parfois aussi estomaquant et fine plume qu’un Cingria par exemple, soit, tout de même, un écrivain de prime importance,
Pour faire ou refaire connaissance, vous trouverez tout d’abord un volume de la collection Quarto où ont été anthologiquement rassemblés quelques-uns de ses Récits érotiques et fantastiques remarquables, c’est-à-dire Dans les années sordides, Le Musée noir (qui devrait être lu dans tous les lycées), Soleil des loups, Marbre ou les mystères d’Italie, Le Lis de mer, Feu de braise, Porte dévergondée, Mascarets, Sous la lame, Le Deuil des roses et Monsieur Mouton.
C’est le parfait vade-mecum des gens de goût et de tous les amateurs d’originalités bien tempérées.

Pour les plus chanceux, une exposition intitulée “Pages mexicaines” consacré au Mexique d’André Pieyre de Mandiargues, et Bona, forcément, ouvrira ses portes le mardi 17 mars prochain à 18 h 30.
Avec le Salon du livre qui honore cette année le Mexique, le centenaire s’annonce bien.
D’autres choses encore diront cette année qui était André Pieyre de Mandiargues et pourquoi il n’est pas inutile de le lire. Nous vous en dirons plus.
Pour l’heure, hop, en librairie.



Pages Mexicaines
Maison de l’Amérique latine, du 18 mars au 10 juillet 2009.
217 boulevard Saint-Germain — 75007 Paris. Métro Rue du Bac.

André Pieyre de Mandiargues Récits érotiques et fantastiques, sous la direction de Gérard Macé et de Sibylle Pieyre de Mandiargues. — Paris, Gallimard, “coll. Quarto”, 952 pages, 27 euros

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