Un Roc d'or sinon rien

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Avec M. Théo Varlet et son roman “Le Roc d’or” (2) nous entrons, avec beaucoup d’agrément dans la fantaisie et l’aventure. A la suite d’une tempête épouvantable, une île nouvelle a surgi deans l’Océan. Le phénomène semble si curieux que le gouvernement français demande à un explorateur qui appareillait pour le pôle Sud de renoncer à son entreprise pour aller reconnaître la terre inconnue. Oh ! merveille. Les savants de la mission s’assurent bientôt qu’elle est faite tout entière de minerais d’or d’une incomparable richesse. On remplit les cales des précieuses pierres et, en grand secret, on reprend le chemin de la France où cet or arrivera à point pour rétablir notre monnaie en pleine déconfiture. C’est fort bien. Mais l’un des membres de la mission a cru pouvoir confier le secret à celle qu’il aime et dont il est aimé, la fille d’un personnage des plus suspects. Dans la pièce voisine, celui-ci a capté, à l’aide d’un microphone, toute la conversation et s’est hâté de la transmettre à l’Allemagne qui fait des difficultés à Genève pour que l’île revienne à la France. Mais bientôt l’effondrement de l’île merveilleuse mettra tout le monde d’accord. La France y aura pourtant gagné la première carfaison d’or qui a sauvé sa monnaie.
Mais il y a bien d’autres péripéties dans cette histoire dont je n’ai, à dessein, indiqué que le canevas, pour mettre le lecteur en appétit, si l’on peut dire, et lui garantir qu’il passera quelques agréables moments en compagnie de l’habile et imaginatif conteur qu’est M. Théo Varlet.
B. V.



(2) Plon.


Ric et Rac, grand hebdomadaire pour tous, 22 octobre 1932, p. 5.

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