Le Poète astronome (Théo Varlet)

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Le poète astronome

Etre poète, écrire des mots ailés, des pensées qui planent, cela vous conduit tout naturellement au-delà du champ de gravitation de notre bonne vieille planète.
C’est pourquoi Théo Varlet — retenez ce nom car si vous ne le connaissez pas, vous ne devez plus l’oublier — vient de faire paraître, dans la collection de la « Phalange », que dirige Jean Royère, un livre de poèmes qui s’appelle Ad Astra.
Jusque-là, rien que de très normal, puisque nous avons affaire à un vrai poète qui sait mener son Pégase de main de maître. Mais où la chose devient plus curieuse, c’est que cet Ad Astra n’approche pas les mondes avec cette imprécision chère à tant de rêveurs — et pour cause. Non, voici un livre qui semble écrit avec des « nombres », tant le savant s’y exprime.
Et en effet, Théo Varlet, dans la splendeur des nuits provençales, passe des heures l’oeil rivé au cuivre froid du télescope.
Tout de même, un poète qui sait autre chose que faire des vers !



L’Œil de Paris, circa 1928-1929, “Les Lettres”, p. 7 (note anonyme).

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