L’impitoyable et sournois Fu Manchu avait disparu de la circulation, mais le voici qui rapplique. L’agent britannique Nayland Smith en a les antennes toutes troublées. A Londres, dans la brume, ou sur un paquebot à destination du Caire, la nuit, Fu Manchu use de créatures hideuses, de potions inconnues et de tortures aussi subtiles qu’inédites. Il est vraiment terrible ce Fu Manchu-là.
Nous recommandons à ce propos le supplice dit des Six Portes. C’est à base de rats, et Georges Bataille n’en a jamais parlé.
Bref, tandis que Nayland Smith flippe à mort, ce bon pataud de Petrie retrouve l’envoûtante Kâramanèh, laquelle retrouve aussi son frère. C’est parfait.
“Mon ombre plane sur vous”, lance néanmoins l’infâme poison jaune aux yeux verts de saurien !
Et en route vers l’Egypte, Nayland tombe à l’eau.
Qui est-ce qui reste ?
Allez, réfléchissez une seconde…
Nota bene : le docteur Fu Manchu résiste évidemment au sable, au soleil, et peut-être même à l’eau.
Sax Rohmer Les Créatures du docteur Fu Manchu, traduit de l’anglais par Anne-Sylvie Homassel. - Paris, Zulma, 316 p., 15 euros.
1 De Le Visage vert -
Merci bien, Préfet.
Pourriez-vous cependant noter qu’Anne-Marie s’appelle en fait Anne-Sylvie ?
Et cette colle pour vous : qui de Sax Rohmer ou de Roberto Arlt a compris le premier la meurtrière noirceur de l’ancre ?
Bien à vous !
Le Visage Vert (saurien)
2 De Zeb -
Inutile de publier mon message mais essaye de corriger, la traductrice se nomme Anne-Sylvie Homassel, et elle est très sympathique.
Amitiés.
3 De Le Préfet aquatique -
Voilà ce que c’est que de travailler dans le noir…
Correction faite, merci messieurs, et nos excuses à la traductrice.
Pour la noirceur de l’ancre, pourquoi ne pencherais-je pas vers Loys Masson, hum ?