On lave toujours trop vite.
Il y a des années, un petit volume salingue et débroché nous était tombé sous la paume. Nous le lûmes, il nous parut bien peu digne de rester dans notre bibliothèque. Alors, au détour d’un grand ménage de printemps, il partit avec un lot de ses congénères mal-aimés.
A la réflexion, en retrouvant l’un de ses jumeaux sur un catalogue, nous pensons avoir fait une bêtise.
Mais si.
En effet, ce petit bouquin mal édité était porteur d’une particularité toute originale : les pages en étant compostées afin de permettre au lecteur de s’en séparer au fil de la lecture.
L’innovation semble n’avoir pas fait florès.
malgré l’inflation du nombre de pages des sagas estivales.
Etienne Gril Simples Contes. - Alfort, Editions Marie Sarcou, 1935.
1 De ArD -
D’après le billet, je comprends que des pages compostées seraient perforées et détachables. Je soupçonne qu’il y aurait un lien avec le composteur en imprimerie avec lequel on compose ligne par ligne dans un cadre métallique qui forme la page, mais… de là à en faire des pages amovibles, je ne perçois pas la corrélation.
2 De Edouard -
J’ai connu Etienne Gril dans les années 40/50 . Il ne m’a jamais parlé de cette particularité typographique. J’ai du mal à comprendre de quoi il s’agit.