Willy Ronis a été l’un des grands représentants de la photographie humaniste en France. Il est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, à Paris, où il était également né le 14 août 1910. Il avait réalisé sa dernière série d’images en 1991.
Fils d’un émigré ukrainien propriétaire d’un atelier de retouches photo, il s’intéressa naturellement à la photographie et devint le collaborateur de magazine comme Regards, Times, etc. pour lesquels, à l’instar de Brassaï ou Doisneau, il a fréquenté les humbles, traquant les images d’harmonie parfois offertes par la vie. Il avait dit, un jour, que ses photographies composaient le “tissu” de sa vie.
Bienvenu Merino lui a rendu hommage sur le blog de Guy Darol.
Nous l’avions rencontré il y a quelques années pour obtenir l’autorisation de reproduire cette image, en couverture du grand livre prolétarien Aubervilliers de Léon Bonneff. Willy Ronis nous avait accordé son accord sans délai, touché par ce livre dont il avait parcouru, lui aussi, les topographies.