Vialatte amoureux (1922)

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La saison est à l’amour.
Après les lettres d’Edmond Rostand à sa Rosemonde chérie, surgissent les lettres d’Alexandre Vialatte à Maricou (Hélène), dactylo cultivée rencontrée à Mayence, en 1922, lorsque le jeune homme y alla prendre la direction de la Revue rhénane.
Tout à sa tentative de séduction, apparemment positive d’abord mais finalement manquée, le jeune Vialatte (1901-1971) se montre dans ses missives charmeuses tout ce que l’on aime. On retrouve là tous les charmes de la prose du futur auteur de Battling le ténébreux, ou la Mue périlleuse (NRf, 1928) ou des chroniques. En plus dépeigné sans doute, plus jaillissant aussi, forcément.
Tendre et fantaisiste, jamais en mal d’invention, c’est tout Vialatte… aux prises avec l’amour, l’Auvergne, l’Allemagne, une femme. C’est sans doute pourquoi ces lettres intègrent tout naturellement le corpus de son oeuvre, sans que l’intimité du propos qui les distingue ne laisse paraître un autre bonhomme que celui qui nous enchante.
Et c’est aussi pourquoi Vialatte est grand.

L’Auvergne est belle de ma fenêtre Maricou. Dans ma précédente habitation j’avais un grand sycomore qui cachait toute la montagne (& qu’elle est grande !) ; chaque feuille voilait tout un canton & quand le vent soufflait sur une il semblait prononcer un nom en tournant la page d’un atlas géographique (…)




Alexandre Vialatte Lettres à Maricou. Préface de Pierre Jourde. - Clermont-Ferrand, Au signe de la Licorne, 25 € plus 3 € de port.
Il existe en outre 77 exemplaires de tête numérotés (35 €, port idem).



Au signe de la Licorne
36 avenue Carnot
63 000 Clermont-Ferrand
ausignedelalicorneATyahoo.fr



PS : Et toujours, Vialatte sur la toile : ici.

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