Seasick Steve en diable

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Bonheur, hier au soir, à Paris

Seasick Steve se donnait au Trabendo, à Paris, à l’occasion de la parution de son nouvel album, Man from another time
Et Seasick a aussi un nouveau boulot, un nouveau tracteur (John Deere vert), un nouveau batteur (Dan, un sympathique freak bien chevelu), de nouveaux amis et deux (2) nouvelles guitares.

Des guitares à la Seasick, ou à peu près : la première dispose d’une boîte de cigares en guise de coffre de résonnance, et la seconde, sa “Didley Bo” monocorde est, évidemment, un hommage à Bo Didley, le prince du Bo Didley Beat. (Et des guitares dingues.)

Concert envoûtant, pour sûr, sur des rythmes primitifs, avec deux bons gars bruts, un matos hallucinant (de bricolage) et une batterie de Cro (Magnon). Seasick Steve reste la preuve que moins l’on joue de note, sur un matos pourri, plus on peut faire de la musique.
C’est le beat, la tripe, le son, l’énergie, le groove, appelez-ça comme vous voulez, c’est un truc que Frank Zappa, les hardos à solos de guitare ou Miles Davis en terre allemande n’auront pas souvent eu, pour ne pas dire jamais. Et son alter ego Dan le freak démontre que l’on peut être un fêlé du tom bass et se révéler un excellent batteur (même s’il se joue, avouons-le, les contretemps sur le crâne pour amuser la galerie).
Si le public parisien danse peu, et mal (il faut dire qu’avec un balai, on ne fait rien de bien), ça n’est pas de la faute de Seasick Steve et de son complice : ils auront tout fait pour nous faire transpirer.
On les en remercie ici.

Vous aurez une photo demain, si vous aimez le boogie.
Mais il va falloir le démontrer…



PS Figurez-vous que Didier Barbolivien était dans la salle. Pour prendre une leçon, forcément.

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