On lit beaucoup dans le métro (tendances)

Heloiise.jpg


Contrairement à ce que pourrait laisser imaginer la dinguerie téléphonique (tap tap tap tap), on lit beaucoup dans le métro, et peut-être de plus en plus.
Autre remarque sur les dernières tendances de la vie citadine, on y lit de plus en plus de livres de poche.
Il y a encore quelques trimestres, le dernier best-seller rutilant et replet était omniprésent.
Aujourd'hui les classiques réapparaissent, plutôt en poche ou en exemplaire de bibliothèque publique, et aussi — très nettement — les livres d'occasion.
Quand nous disons d'occasion, c'est presque édulcoré : on n'est plus surpris de voir dans une rame que madame, monsieur, mademoiselle ou le jeune homme sont absorbés par un vieux bouquin jauni chiné lors du dernier vide-grenier. Et les dieux savent que ces derniers sont de plus en plus nombreux, partout.
La vie du livre est impénétrable, mais les prophéties sur sa mort semblent bien anticipées.
De même, les constats sur le niveau de vie de nos contemporains et de nous-mêmes ne sont pas infondées. Enfin, le retour au classique ne souligne pas la qualité de la critique contemporaine qui peine, décidément, à faire émerger des oeuvres dégustables.
Les bons textes trouvent toujours leurs lecteurs...

Demain, début du nouveau grand jeu de l'Alamblog.
Ne ratez pas notre édition du matin !

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Haut de page