Hector France dans la presse (et une couverture inédite)

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Dans Le Temps (Suisse) du 13 mai 2011

"La 'pacification' de l’Algérie, cet anarchiste humanitaire (1840-1908) l’a vécue en direct. Il a transposé ses souvenirs de guerre en récits d’une rare violence, sous l’exotisme et l’ironie, une critique radicale de la colonisation. Sidérant.
Hector France opère par ruptures. Les nouvelles érotiques, nombreuses, dérapent dans la tromperie ou l’horreur. Les vierges négociées par des vieillards avides ne le sont plus depuis bien longtemps; les merveilleuses enfants offertes aux puissants finissent déchirées, bonnes à jeter. L’ignominie est dans tous les camps, mais celle de l’occupant est d’autant plus choquante que tout est narré de son point de vue, tranquillement sûr de son bon droit. Certaines nouvelles touchent au fantastique gore, quand les têtes coupées s’amoncellent (L’Hôte, Clair de lune); d’autres frisent le grotesque (La Vache enragée). L’anticléricalisme de l’auteur montre aussi le bout de son nez."
Isabelle Rüf




Dans L'Humanité du 27 mai 2011

"L’Algérie quarante ans après la conquête. Un ensemble de nouvelles où plane un climat de convivialité malsaine, la marque du quotidien de populations misérables lors des intermèdes pacifiques de l’occupation. Les femmes n’y sont que des objets sexuels au statut divers. Les villages, les tribus et les clans vivent soumis à l’arbitraire tyrannique des Français jusqu’au moment où l’inacceptable les précipite dans une révolte sans espoir, avec ses conséquences: l’abominable et sanglante répression. Hector France sait de quoi il parle. Dix ans officier de spahis dans la colonie, il rallie la Commune de Paris et défend la caserne Lobau dont il a été nommé commandant. À la chute de la Commune, il parvient à s’échapper en gagnant Bruxelles puis Londres. Une belle préface (...) situe les faits."
Nicolas Devers-Dreyfus

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