Taratantara, par Alain Chevrier

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Alain Chevrier, qui adore nous surprendre, vient de nous informer du fruit de ses nouvelles recherches métriques.

Elles concernent le taratantara.

Mais oui.

Et il précise :

« Le décasyllabe / à césur(e) médiane » :
sous ce titre vient de sortir un livre
d’Alain Chevrier, qui est publié
par les Éditions Classiques Garnier
en août 2011 : 406 pages,
49 € (oui, mais ça les vaut ;-),
et 0, 660 kg.
Cette anthologie à base métrique
sur un vers nommé « taratantara »
(qui est en latin le bruit du clairon)
va du plus ancien jusqu’au plus nouveau.
Bien sûr l’Oulipo n’est pas oublié :
Mentions de Queneau, Queval, Bens, Roubaud.
Ceci n’est pas un'… pub, mais une info.

Bref, c'est l’histoire d’un vers singulier, le décasyllabe à césure médiane, appelé taratantara, retracée depuis le Moyen Âge jusqu'à nos jours.
Son éditeur renchérit :

Selon les époques, il a informé de nombreux genres: chansons, vers mesurés, romances, poèmes descriptifs ou lyriques. Les poèmes anciens, souvent peu accessibles, sont donnés dans leur intégralité. Les analyses métriques et les commentaires historiques mettent en évidence les liens d’intermétricité entre ces textes et montrent comment une forme peut prendre sens.

Et Alain Chevrier d'ajouter :

"Jarry peut s'y lire, et même Dayros.
"Oui, Dayros enfin est chez les Classiques !"

Depuis, en travaux pratiques, il aurait selon ce mètre
réécrit d'un maître certain "Le Cimetière marin"...



Alain Chevrier Le Décasyllabe à césure médiane. Histoire du taratantara. - Paris, Classiques Garnier, 406 pages, 49 €

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