Des virtuoses (colophane et gravats)

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On établira un jour la liste des romans évoquant l'attentat du 11 septembre (on... mais sans doute pas nous). Pour faciliter la tâche des bibliographes, signalons le cas du nouveau roman de Max Genève, Virtuoses, qui se termine sur l'écroulement des deux tours.

Au détour de pages où se pressent Jacques Derrida, Bela Bartók, Kurt Tucholsky ou Wim Wenders, l'auteur de Mes vies américaines, nous dit son éditeur, y affronte la complexité du monde avec ce goût déjà ancien de l'art des naïvetés tempérées que peut enseigner la fréquentation assidue de Nabokov, Borges ou Gombrowicz.

Un cinéaste, une violoniste, des flics, des journalistes, des producteurs d'Hollywood, un tueur méthodique concourent à tendre la toile du romancier, qui s'adjoint même le concours d'une monumentale statue de Lénine en métal.

Précisons que ce dernier n'est pour rien dans aucun des fait délictueux. Et il n'est pas nécessaire d'en rajouter sur la question de Max Genève romancier. Les lecteurs de Ramon, qui s'en souviennent bien, pourront vous en raconter...






Max Genève Virtuoses. — Paris, Serge Safran, 2012, 400 p., 19,50 €

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