Lire en été

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On a tous ces jours une question taraudante à l'esprit : que va-t-on mettre dans la valise pour lire cet été. (Les tenants de la tablette, qui ont choisi de renoncer aux usages anthropologiques, voire éthologiques, de base pourront revenir sur l'Alamblog demain, il n'y a rien ici pour eux aujourd"hui (1). Les autres trouveront peut-être de quoi se réjouir l'esprit, de quoi s'irriguer l'imagination (2).


Quatre prosatrices et une poète admirables d'abord :

Denitza Bantcheva La Traversée des Alpes. — Le Revif

Laurence Boissier Histoire d'un soulèvement. — Art & Fiction.

Anne Serre Au coeur d'un été tout en or. — Mercure de France ou Folio

Cécile Vuillaume Des écrivains imaginés. — Le Dilettante.

Sophie Martin Classés sans suite. — Flammarion.


Les hommes aussi écrivent des livres

Eric Chevillard choisissez donc au hasard (Balthazar) chez Minuit et Arbre vengeur (pour commencer)

Jacques Gélat La couleur perdue. — José Corti

Rayas Richa Les Jeunes Constellations. — L'Arbre vengeur.

François Salvaing De purs désastres. Edition aggravée. — Cadex.

Frédéric Armand Le casse du XIXe siècle. Vidocq-Fossard. — Gaussen.


Et chez les macchabés :

La Fratrie Brontë Le Monde d'en bas. — Les Belles-Lettres.

Jean-Baptiste Charcot Le Français au Pôle Sud. — José Corti.

Vladimir Charov Avant et Pendant. Traduction de Paul Lequesne. — Phébus.

Sergueï Semionov La Faim. Traduction du même. — Les Lapidaires.

Michel Choromanski Médecine et jalousie. — L'Anabase.

Karen Blixen tout, bien sûr

Clarisse Lispector Chroniques, édition complète. — Des Femmes.


Sur le réseau du livre d'occasion (qui fait vivre la littérature aussi, quoi qu'on le taise) :

François Salvaing Pays Conquis. — Robert Laffont.

Rose Celli A l'envers du tapis. — Gallimard.

Ossip Senkovski Les voyages du baron Brambeus. — L'Esprit des Péninsules.

Etc.
En attendant, c'est certain, le prochain roman de Céline Minard, Plasmas, à paraître à la fin de l'été chez Rivages ou les souvenirs de la peintre Jacqueline Salmon (Gaussen), et que pourront emporter sur leur île les vacanciers de septembre...






(1) Leur appendice tactile ne pourra probablement pas contenir les ouvrages qui vont suivre, pour des raisons pratiques (techniques) et, parfois même pour des raisons commerciales.

(2) Au cas où votre libraire ne serait pas capable de vous fournir l'un des ouvrages mentionné (hors catégorie "marché d'occasion" évidemment), c'est qu'il n'est ni bio, ni professionnel ; il pratique son métier comme un Jambier : changez-en d'urgence !
L'Alamblog vous confie un truc imparable pour distinguer un bon libraire d'un propriétaire de boutique vendant des piles de papier broché : optez toujours pour un magasin dont la marchandise révèle une part conséquente de livres d'éditeurs indépendants, petits, originaux, farfelus, que vous ne connaissez pas, ainsi que des revues variées, voire, mais c'est très rare, quelques livres d'occasions parfaitement attirants liés à son environnement, ses sujets de prédilection, sa niche mercatique, etc. Le métier de libraire fait partie des professions nobles lorsqu'il est pratiqué avec méthode, mesure et subtilité. Un tout petit de culture ne fait pas de mal non plus.

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