Résider en Résidence (la vie tragiques des travailleurs)

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Sous le titre calembouresque d'"Avoir les boules à Istanbul", Marc Villard, l'auteur de polars, vient de servir une pochade hilarante et fluide qui se lit en deux coups de cuillère à pot. Merveilleusement tapée, elle relate les menues aventures d'un homme, auteur de polars lui aussi, et tête de lard de surcroît, à Blainville dans la Creuse chez une tenancière de "résidence d'écrivains".
Ne dévoilons pas la nature des troupes en présence, car c'est probablement le pompon : une tapée virevoltante de créateurs variés et empreints de grandeurs - vous n'imaginez pas lesquelles. On se plaît à imaginer qui Marc Villard s'est amusé à cacher derrière ces portraits-charge diablement pointus

Ce petit livre est donc évidemment acide et tout spécialement lorsqu'il lamine cette faune involontairement humoristique, à la fois pitoyable et vaniteuse, désemparée, mais aussi, et surtout, peu encline au labeur, en général.

De l'auto-dérision chez les zauteurs ? Bigre.




Marc Villard Avoir les boules à Istanbul. Journal d'un écrivain en résidence. - Nantes, L'Atalante, 94 pages, 8,50 €.

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