Pixérécourt est de retour !

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Joie ! René-Charles Guilbert de Pixerécourt, bien connu des habitants du XXe sauvage (car il y a sa rue), reparaît enfin.
Nulle édition complète de ses Mélodrames n'avait encore été initiée, même si jamais ne s'était démenti l'intérêt pour son théâtre, réédité peu mais régulièrement, et surtout si son titre contenait quelque "gothicité". Ainsi du Moine ou La victime de l'orgueil (Apocope, 2005) ou de Coelina ou l'Enfant du mystère (édition critique par Norma Perry, University of Exeter Press, 1972).
Même son Théâtre choisi, réimprimé sur l'édition de Paris-Nancy (Tresse-chez l'auteur, 1841-1843) avec son fameux préambule de Charles Nodier, ainsi que ses Observations sur l'état où se trouvaient les théâtres avant la Révolution (reprint Slatkine de l'édition Champion de 1923) avait été, il n'y a pas si longtemps disponible.
Pour l'heure, c'est un premier tome, couvrant la période 1792-1800 qui paraît, livrant de nombreuses pièces inédites. On n'y trouvera donc pas L'Ange tutélaire, ou le Démon femelle, mélodrame en 3 actes et à grand spectacle publié par Barba, mais en 1808, pour ce « Corneille des boulevards », considéré désormais comme l'inventeur du mélodrame moderne.
Sélico, ou les Nègres généreux, Marat-Mauger, ou le Jacobin en mission, Le Coffre de fer, ou le Juge de son crime, La Forêt de Sicile, Victor, ou l’Enfant de la forêt, Le Château des Apennins, ou le Fantôme vivant, Rosa, ou l’Ermitage du torrent, Coelina, ou l’Enfant du mystère


René-Charles Guilbert de Pixerécourt Mélodrames. Tome I : 1792-1800. Éditions de Michelle Cheyne, Barbara T. Cooper, Pascal Jouan, François Lévy, Roxane Martin et Sylviane Robardey-Eppstein. Sous la direction de Roxane Martin. Paris, Éditions Classiques Garnier, 1135p. Prix encore inconnu.



Illustration du billet : L. L. Boilly, L'Effet du mélodrame, 1830.

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