LSD sur Seine a un Mauvais Genre

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Par souci de l'actualité, signalons qu'Alexandre Mathis — celui qui porte des lunettes rouges — vient d'obtenir le prix du livre Mauvais Genres avec son LSD 67 (Serge Safran, 2013) après avoir produit une poignée d'ouvrages chez Clairac, E-dite, IDées/Encrage ou L. Scheer depuis 1999.
LSD ne signifie pas ici diéthylamide d'acide lysergique mais bien Liliane, Sonny, Dora, muses parfois acides et coruscantes, il est vrai.
A l'instar de ces traîne-patins de Rétif de la Bretonne, de Fernand Combet, de Jean-Louis Brau, de Gabriel Pomerand, Mathis y donne souvenirs et échappées d'un temps où la ville bruissait un peu plus follement qu'aujourd'hui.
A l'heure où l'on va lire ou relire les Mendiants et orgueilleux d'Albert Cossery — Joëlle Losfeld promet une nouvelle édition avec inédits très prochainement —, ce LSD 67 a le mérite de rappeler qu'on trouvait dans la Capitale à autant d'oisifs et de "saltimbanques" qu'au Caire.
En ce temps-là, Fernand Combet écrivaient ses Hommes-oiseaux tandis qu'Alexandre Mathis profitait en attendant de prendre un jour la plume.


Alexandre Mathis LSD 67. - Paris, Serge Safran, 512 p., 26,50 €

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