Ryder, de Djuna Barnes

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Au moins deux bonnes nouvelles des éditions Ypsilon : le deuxième volume de la correspondance Daumal/Léon Pierre-Quint vient de paraître dans l'édition de Billy Dranty et Bérénice Stoll. On y retrouve Daumal au plus... mal, contraint de faire du bois pour alimenter la flamme. De plus, Ypsilon donne avec des images de la main de l'auteure encore inconnues en France, le premier roman de Djuna Barnes, Ryder. Et voici ce que dit l'éditrice de cette chronique "grivoise" d'une vie de famille aisée :

Bestseller éphémère à sa parution en 1928, il séduit le public et déroute la critique. Dans la "Saturday Review", il est salué comme « le livre le plus étonnant jamais écrit par une femme ». Détournant les codes de la littérature canonique occidentale, et la manière de ses plus illustres représentants mâles (Chaucer, Rabelais, Shakespeare, Fielding...), la prose débordante, savante et populaire, excessive et jouissive, de "Ryder", apparaît aujourd'hui comme une satire du patriarcat aussi tragique que joyeuse, et définitivement ambiguë.
Cette édition reproduit les 11 dessins de l'auteur qui devaient accompagner la publication originale, ainsi que son avant-propos sur la censure.




Djuna Barnes Ryder. Traduction et postface de Jean-Pierre Richard, suivi de « Tout ce qu'on honore est vrai » d'Étienne Dobenesque. - Paris, Ypsilon, 352 pages, 27 €

René Daumal et Léon Pierre-Quint Correspondance 1927-1942. Édition de Bérénice Stoll et Billy Dranty. - Paris, Ypsilon, 376 pages, 30 €

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